Zafura missions n°4 rang D

Je venais de recevoir mon nouvel ordre de mission. Je sortis du manoir qui me devenait famillier et partit en direction de la ferme de l'agriculteur, situé hors du village, bien décidé à l'interroger. Enfin arrivé, je le vis assis sur le sol, la tête entre les mains, surement en train de pleurer. Je m'approcha de lui et posa ma main avec compassion sur son épaule. Ce pauvre homme venait de perdre et sa maison et ses bêtes, c'était un coup dur et je le comprenai. Moi aussi, j'avais tout perdu lorque mes parents étaient mort. Je me souvins de leur mine attristée, du sang qui coulait de leurs multiples plaies, l'ultime "Nous t'aimons" avant que la mort ne les emportes. Cette colere qui s'était emparé de mon coeur, cette tristesse..... Je me calma et vit l'homme. Il devait avoir a peine 40 ans mais des cheveux gris parsemaient déjà sa tête. Ses yeux marron étaient humide car il avait dut pleurer longtemps.

-Je suis venu t'aider à retrouver ton troupeau.

-Merci, merci beaucoup *snif*. Je possédais une dizaine de vache et Floopi, mon âne.

-Je les retrouverai tous, paroles d'honneur.

L'homme m'expliqua que ces bêtes étaient parti vers le village et qu'elle devait surement y érer pour le moment. Je le remercia et repartit d'où je venais. Je salua, comme à mon habitude, les gardes au passage avant de pénétrer dans l'enceinte du village. Bon.......il me fallait retrouver dix vaches et un ane qui se balladait librement. Il me suffisait d'écouter où il y avait des cris de protestations pour les trouver. Je montit sur un toit et scruta le village, essayant de distinguer une quelconque partie du corps d'un animal. Soudain, des cris s'éleverent du marché. Ni une ni deux, je partis voir ce qui s'y passait. Je sauta de toit en toit tel un chat, le vent soufflant sur mon visage. Que j'aimais ce contact. Doux et frais à la fois. Depuis tout jeune j'aimais le vent. Je secoua la tête pour reprendre mes esprits en arrivant devant la place du marché, où cinq vaches dévastaient tout.

-Cinq ! songeais-je en me frottant les mains.

Je sauta au sol......pour me retrouver face à face avec un des bestiaux. Je savais que je ne devais pas les tuer mais seulement les immobilisé. La créature me lança un regard furieux avant de se jeter sur moi, cornes en avant. Je ne bougea qu'à la derniere seconde et m'aggripa à une de ses corne. D'un mouvement vif, je bondis sur le dos de la créature et, après avoir sorti une corde, l'enroula autour de son cou. La créature devint alors plus docile et je commença à rassembler ses congéneres, qui bizarrement m'obéir après que je fusses monté sur le dos de la vache. Je me dirigea vers un enclos proche et les fis y pénétrer. Une fois les quatres vaches rentré, je ferma la lourde porte et partit à toute allure vers d'autres quartiers. Je rassembla ainsi toutes les vaches dans l'enclos mais il me manquait encore l'âne. Je parcourus la ville à sa recherche sans succès. Alors que je m'apprétais à baisser les bras, j'entendis un couinement. Plein d'espoir, je me rendit en direction du bruit. Je rentra dans les quartiers mal famé de Suna. Immédiatement, un groupe de personnes mal attentionné s'approcha de moi.

-Hé bouffon, tu vas bien du haut de ta vache.

-Regardez moi ce gros bouffon.

Je descendis alors de ma vache et l'attrapa par le cou. Je le souleva du sol avant de lui mettre un cou de poings dans le ventre. Il cracha du sang avant de s'effondrer. Ses compagnons le regarderent quelques secondes avant de s'enfuir. Je remontit sur la vache et repartit vers le bruit. Autour de moi, les fenetres se fermaient et je pouvais apercevoir de temps à autres une ombre furtive. Tout cela aurait éffrayé quelqu'un de normal, mais j'étais un ninja, et donc cela ne reveillait en moi qu'une envie de combattre. J'arriva enfin à l'endroit d'où provenait les couinements. L'âne était, emprisonné dans un filet. Des hommes s'affairaient autour de lui, certains aiguisant des couteaux de boucher recouvert de sang, un autre allumant un feu. Je compris alors avec horreur ce qu'il faisait. Il voulaient tuer pour manger l'âne ! N'écoutant que mon courage, je m'empara d'un kunai dans chaque main, descendit de la vache et m'avança vers eux.

-Relacher cet âne ou alors.......vous découvrirez le sens du mot douleur.

-Tu pense nous faire peur, minable ninja ? Sache que nous ne le relacherons pas car c'est notre diner.

L'homme qui venait de déclarer cela était grand par rapport à un humain normal mais m'arrivait à peine au nez. Une horrible balafre partait de son front pour atteindre son menton en passant par son oeil droit qui était fermé. Il sourit et je vis ses dents jaunâtres recouvertes de sang séché. Il sortit une hache qui
devait normalement servir aux bucherons. Ceux qui avant aiguisait leurs couteaux s'étaient relevé, l'arme à la main. Face à moi se tenait ainsi le chef et quatre hommes, le cinquieme qui allumait le feu se cachant dans une maison délabrée. Ils s'avancèrent vers moi l'arme à la main pendant que leur chef prenait la parole.

-Tu t'es fourré dans un sacré pétrin, tu vas pas en ressortir vivant. Héhéhé.

Je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et lui envoya une volée de shuriken dans le ventre. Ces derniers s'enfoncèrent avec un bruit mat et il recula sous la douleur avant de hurler :

-Tuez le !!!

Les hommes se jeterent sur moi, le couteau à la main.

C'est parti. pensais-je en un instant.

L'un d'entre eux tenta de me fendre le crâne mais je roula en avant pour esquiver. Je me releva derriere lui et lui trancha la gorge de mon kunai. Ses compagnons me regarderent consterné avant de hurler de rage et de redoubler d'ardeur au combat. Je devais parer une pluie de coups et je sentais la fatigue arriver. Je planta un kunai dans le ventre d'un agresseur avant de lui décrocher un crochet dans la machoire. Il tomba au sol en hurlant de douleur.
Les deux derniers survivants se jeterent sur moi en même temps. Je tendis une main vers chacun d'entre eux et dit calmement :

-Ondes cinglantes

Un puissant vent jaillit de mes mains et repoussa mes assaillants qui tomberent au sol. L'un d'entre eux s'effondra sur un morceau de bois cassé qui lui traversa la gorge, le tuant sur le coups. L'autre se releva juste à temps pour me voir fondre sur lui. Je lui attrapa le poignet et tenta de lui faire lacher son arme. Il rrésistait et je dus forcer de plus en plus fort. Il ne lachait toujours pas. Je lui frappa au ventre d'un coup de pieds et il recula tout en lachant son arme. Je la réécupera et lui planta dans le crâne dans un bruit sec. Un flot de sang gicla avant qu'il ne rende définitivement l'âme. Il ne restait donc plus le chef des bandits. Il me regarda avec horreur et leva sa hache, pret à parer le moindre coup. Un étrange sourire éclaira son visage et avant que je ne put me demander la raison, je sentis un objet me brulé le dos. Je me retourna juste à temps pour voir le "cuisinier" m'assener un coups de tison brulant sur la tête. Des étoiles dansèrent devant mes yeux et je ne dus mon salut qu'à une roche. Je trébucha dessus et m'effondra. J'entendis une lame sifflé à côté de mes oreilles et lorsque les étoiles se dissiperent, je vis distinctement le chef en train de tenter de retirer sa hache, coincée dans un morceau de bois. Je courus vers lui et avant qu'il ne put extraire son arme, le décapita. Sa tête roula lourdement sur les pavés avant de s'immobiliser. Je tourna la tête et vit le cuistot tenté de se cacher sous des décombres. J'arriva pres de lui et lui arracha de la main le tison, que je jeta au loin. Il me regarda avec un air effrayé et je lui dis :

-Tu n'aurais pas du m'attaquer, je voulais t'épargner au début.

-Pitié, je ne faisais que me défendre.

-Tu as fait une grosse erreur.

-Non !

Je lui frappaà un endroit préci du cou, ce qui l'endormit instantanément. Je lui avais fait croire qu'il allait mourir car grace à cela il réfléchira à deux fois avant d'attaquer la prochaine fois. Je m'approcha de l'âne qui était totalement paniqué
et lui susurra de se calmer. Comme s'il me comprenait, il arreta de couiner instantanément et je pus le ramener avec le troupeau. Lorsque l'agriculteur me vit arriver, ses yeux s'allumerent et il me remercia chaleureusement. Je lui souris avant de partir au manoir pour annoncer la réussite de ma mission.