Missions Zafura rang D

Je sortit du manoir du kazekage, pret à accomplir la mission qui m'avait été confié: trouver le voleur de fruits. Je me dirigea donc vers le marché. Le bruit qui regnait dans ce lieu était assourdissant. Des marchands criaient pour tenter de vendre leurs produits, tandis que certains, plus chanceux, possédaient leur propres magasin d'où un écriteau dépassait avec le nom de la boutique inscrit dessus. Je m'avança vers le marchand de fruit le plus proche et commença à le questionner:

-Vous n'auriez pas été volé ces derniers temps ?

-Bah si, la semaine derniere, en faisant mes comptes, il me manquait une dizaine de pommes et quelques poires.

-Et après vous avez été de nouveau volé ou plus rien ne s'est passé ?

-Plus rien, plus de vol. Mais pourquoi vous posez tant de questions ?

-Je suis chargé de retrouver et d'arreter ce voleur.

-Je vous soutiens. J'espere que ce fripon se fera corrigé.

Je remercia le marchand et partit à l'étalage suivant. Je questionna ainsi plusieurs vendeurs et apprit quelques choses utiles. Le voleur ne volait jmais plus de deux fois le même magasin. Un vendeur put même m'informer de la couleur de ces cheveux. J'appris donc qu'ils étaient noirs. Alors que je m'appretaient à partir, j'entendis un cri fusés à travers le commerce:

-AU VOLEUR ! AU FRIPON !

C'était le premier marchand que j'avais questionné qui hurlait ainsi, tout en pointant du doigt un homme à la chevelure noire en train de s'enfuir. Ni une, ni deux, je partis à sa poursuite. Je sauta sur le côté pour esquiver deux femmes qui faisaient les courses mais ne m'arreta pas un instant. Le voleur courait à toute jambe en direction de la zone d'habitation. Je continua ma course poursuite tout en évitant les personnes qui ne se décalaient pas et qui avaient même le culot de me traiter de tout les noms. Je commença à perdre la notion du temps car toutes mes pensées était fixé sur mon objectif: rattraper ce voleur ! Il s'engouffra soudainement dans une maison et j'entendis des cris de mécontentement. Je rentra dans le batiment moi aussi juste à temps pour le voir finir de gravir un escalier qui menait au toit. Je montis moi aussi à toute jambe, sans me soucier de la fatigue qui commençait à s'emparer de chacun de mes membres. Je sortis sur le toit et vit le fripon sauté sur un toit adjacent. Je le suivi et après quelques pas d'élan, sautis de toutes mes forces. Je sentis l'air soufflé sur mon visage tandis que j'étais au dessus du vide. Le toit de la maison suivante sembla se rapprocher à une vitesse vertigineuse et je me laissa rouler vers l'avant pour amortir ma chute. Je me releva et recommença la course. C'est alors que le voleur fit une erreur. Il tourna la tête pour voir s'il était toujours suivi. Ses yeux étaient bleu clairs et sa peau ressemblait à une peche tant pour l'aspect que pour la couleur. Il devait avoir 14, grand maximum 15 ans. Je remarqua enfin ses habits. Une grande cape pourpre masquait en partie ses habits mais je distingua quand même un habit de Genin. Ainsi donc notre mystérieux voleur était genin, comme moi. Plongé dans ma réfléxion, je ne vis pas le bord du toit s'approché dangereusement. Je ne le vis qu'à la derniere seconde et sautis du mieux que je pouvais. Je vis le bord de la maison d'à côté se rapproché de moi à vive allure. J'essaya d'amortir le choc mais chuta alors. Je tombis sur les fesses mais j'avais quand même mal aux articulations. Je leva la tête et vit le genin s'enfuir sans demander son reste. Mais j'avais vu son visage et il ne s'en sortirait pas aussi facilement. Je me rendis vers l'académie d'un pas titubant car la chute ne m'avait pas laissé de marbre. Malgré tout je continua ma mission et arriva enfin devant l'immense batiment. Je pénétra dedans et me dirigea vers la salle des archives de l'académie. J'entre tout en saluant d'un signe de main l'archiviste. Je m'approcha de lui et lui demanda:

-Pourriez-vous m'indiquer où sont entreposé les certificats de ninjas s'il vous plaît ?

L'archiviste me montra un coin de la salle où des centaines de papiers étaient entreposé. Je m'y dirigea et me rendit compte que pour tout lire, ça allait me prendre plusieurs heures ! J'entrepris donc ma pénible tache et commança à regarder la photo de chaque certificat à la recherche du voleur. Alors que je commençais à désesperer, je fis tomber une fiche. Je la rammasa et distraitement regarda la photo. Je me releva d'un bond. C'était le voleur. Hayushi Tofozoki était son nom. Je courus donc hors de la salle des archives, n'écoutant pas l'archiviste maugréer:

-On ne cours pas içi ! Et n'oublie pas de me ramener la fiche avant demain soir.

Je me rendit à l'adresse inscrite sur le document. Sa maison se situait en plein centre-ville, à deux pas du marché. Je traversa la place du maché sans m'arreter et arriva enfin devant sa maison. Je repris mon souffle et malaxa un peu de chakra. Je tocqua de trois coups sourds et une femme d'environ 40 ans m'ouvrit.

-Bonjour Madame, où puis-je trouver votre fils ?

Elle me regardit avec des grands yeux et me dit d'une voix triste:

-Pourquoi ? Qu'a-t-il fait encore ?

Je lui expliqua les mystérieux vols qu'il y avait eu au marché et la course poursuite où je l'avais vu. Elle fondit en larme tout en me montrant une porte à sa gauche. Je me déplaça rapidement devant d'un pas de velour et enfoncit la porte. Je vis Hayushi en train de cacher sa derniere prise, à savoir un régime de bananes. Il me vit et sautit par la fenêtre en jurant. Je traversa la vitre brisée moi aussi et me blessa le bras à cause d'un bout de verre brisée qui s'enfonça dans ma chair. Je roula à l'atterrisage et me releva tout en arrachant le morceau de verre. Je reprit ma course poursuite et soudain une idée germa dans mon esprit. Tout en courant, j'extirpa mon éventail de sa protection et commença à concentrer mon chakra. Puis, je sauta en l'air et dit d'une voix essouflée:

Fuusajin:Nuage de poussières

J'envoya un puissant nuage de poussiere sur le Genin en fuite. Il continua à courir en redoublant de vitesse mais mon jutsu était trop rapide et il le rattrapa.
Il trébucha et s'étala sur le sol de tout son long. Je courus jusqu'à lui et lui accrocha les bras dans le dos à l'aide d'une corde que j'avais accroché à ma ceinture. Il jura, me traitant de tout les noms, mais je l'ignora et l'apporta au poste de police. Entre temps, je croisa sa mere qui détourna les yeux. Je remarqua quand même quelques larmes tombé de son visage. J'arriva enfin au poste de police et je leur livra le Genin qui semblait appeuré. Je le laissa en leurs mains et partit en direction du manoir du Kazekage. Je le salua et l'informa de la réussite de la mission.