Zafura mission n°7 rang D

Le soleil m'éclaira le visage à travers la fenêtre. Je pesta et me leva d'un bond agile. Je m'approcha de mon miroir d'un pas nonchalant et me regardit. Les cheveux noirs mi-longs, les yeux hagards mais sombres comme la nuit, j'étais assez content de mon visage. Je bailla à m'en décrocher la machoire et entreprit de me laver. Une fois sécher, habiller et rassasier, je partis en direction du manoir du Kazekage pour prendre une mission. Une fois arrivé sur place, je salua le puissant ninja et lui demanda une mission.

-Hum, il me faudrait quelqu'un pour arreter des enfants qui s'amusent à effrayer les gens en s'introduisant chez eux la nuit. Je te confie cette missions.

Je sortit de la piece et me dirigea vers la zone où les enfants avaient sévi la derniere fois. Une fois arrivée sur place, je commença à questionner les gens victimes des leurs "farces". Alors que je questionnai les gens sans obtenir la moindre information, un monsieur d'environ quarante ans s'approcha de moi en me disant qu'il avait été lui aussi victime de cette "blague" et qu'il avait peut-être quelque chose pour m'aider. Je lui demanda d'abord de me conter l'évenement.

-Et bien, vous voyez, j'étais tranquillement en train de dormir quand j'ai entendu du bruit. Je me suis levé en m'emparant d'un kunai, étant un ancien chuunin, et je suis descendu sans faire de bruit.Je pensais que c'était des voleurs qui s'étaient introduits chez moi et j'étais donc sur mes gardes. Alors que je m'appreteais à remonter me coucher, j'ai de nouveau entendu un bruit dans le salon. Je m'y suis dirigé et c'est alors qu'une forme phosphorescente est arrivé. Elle se dirigeait vers moi en hurlant. J'ai paniqué et je lui ai lancer un kunai. Ce dernier a transpercé la forme qui est tombé au sol et j'ai entendu des rires d'enfants. J'ai couru en leur direction et j'ai eu juste le temps de voir quatres garnements s'enfuir. Alors que je me dirigeais vers l'escalier pour retourner me coucher, j'ai vu au sol, à côté du drap phosphorescent, un morceau d'habit vert. Je l'ai pris et je me suis dit qu'il pourrait aider quiconque viendrait enqueter sur ces faits. Tiens, regardez le.

Il me tendit le morceau de tissu. Je m'en empara et le rangea dans une sacoche à ma ceinture. Je le remercia et partit en direction de ma maison. J'attendis d'être seul dans une rue pour escalader un mur et arriver sur un toit. Je me recula pour ne plus être visible et commença à régénérer mon chakra. Une fois celui-ci augmenter, je commença à étudier le morceau de vêtements. Il était probablement issus d'une tunique légères car ces dernieres était de soie et de coton, exactement comme le morceau de tissu. J'essaya d'en apprendre plus mais à part l'adresse du fabriquant, il n'y avait rien d'inscrit. Je le remit dans sa sacoche et commença à me diriger vers la zone où les gamins "jouaient", ésperant les surprendre à la faveur de la nuit. A peine arrivé, j'entendis des bruits de pas. Un petit groupe d'enfants d'environ quinze ans arrivait au bout de la rue. Je pris soin de bien me camoufler et commença à les observer. Ils se dirigèrent devant une maison où je savais que personne n'avait entendu parler de leurs agissements. Ils s'arreterent à quelques pas et je vis l'un d'entre eux faire quelques mudras avant de chuchoter d'une voix inaudibles quelques choses. La forme qu'ils tenaient dans la main commença à luire faiblement et ils forçèrent discrétement la serrure. Je sauta sur le toit de la maison "attaquée" et les attendit patiemment. J'entendis leurs bruits à l'intérieur puis des cris et je les vis enfin décamper à toute vitesse. Je sautis de mon toit et commença à les prendre en chasse. Ils me repererent et redoublerent de vitesse. J'accéléra moi aussi et arriva à leur hauteur. L'un d'entre eux s'arreta brusquement puis essaya de me faire tomber d'un croche-patte. J'esquiva sans difficulté la jambe de l'enfant qui tenta de me frapper au ventre. Je bloqua son coup mais il me frappa dans la jambe. Je sentis une vague de douleur me traverser et l'enfant partit en courant.

-Vous allez le payer !

Je pensais à voix haute et sentit une colere sourde monter en moi. Je ne tenta pas de la contenir et repartit à leurs trousses, bien décidé à leur faire payer ce coup bien chèrement. Je les vis s'engouffrer dans une batisse délabrée et abandonnée. Je m'arreta et les entendit parler.

-Ouah, t'a vu comment il a flippé le vieux !

-Ouais, c'était trop marrant.

-Ce qui m'a éclaté, c'est le naze qui nous a poursuivi. Un petit coup dans la jambe et hop, K.O.

-Ouais bien joué Sochouko

Je senti ma colere revenir et, ni une ni deux, je m'engouffra dans le batiment. Les enfants hurlerent et l'un deux, que je reconnut comme le fameux Sochouko qui m'avait frappé, dit:

-Le voila, c'est lui, venez les gars, on va lui faire sa fête !

Comme encouragé par les paroles de celui que je distingua comme le chef, les enfants se jeterent sur moi. J'en frappa un dans le ventre d'un coup de pieds, tout en cassant le nez d'un autre d'une frappe qui l'atteignit de plein fouet. Il tomba à la reverse, le nez saignant abondamment, mais je ne porta pas mon attention sur lui mais sur les deux enfants qui n'avaient pas encore reçu ma vengeance. L'un d'entre eux tenta de me donner un coup de pied au visage, mais j'attrapa sa jambe et lui frappa dans l'autre genou, qui se brisa dans un craquement sec. L'enfant hurla de douleur et s'effondra sur le sol. Celui que j'avais frappé en premier se releva mais hésita à venir se battre. Sochouko, quand à lui, se tenait fermement campé sur ses jambes, les poings levé à la hauteur du visage. Il tenta de me frapper à la tête d'un direct rapide mais j'esquiva à temps en me baissant. Il leva son genoux alors pour me frapper à la tête. Je le lui attrapa et lui donna un uppercut contenant ma colere en me relevant. L'enfant tomba à terre violemment et se cogna le crâne. Malgré tout cela, il se releva, cracha du sang sur le sol et me lança un regard haineux. Je regarda ses amis qui s'étaient décalé pour ne pas prendre un coup perdu et qui, silencieux, assistaient au combat. Mon attention fut attirer par un mouvement rapide dans ma direction. Je reçut, malgré ma tentative de parade, un puissant coup de poings dans le ventre qui me fit reculer sous sa violence. Je vit Sochouko sourir méchamment. C'en était trop. Je courus vers lui et me baissa à la derniere seconde. J'avais tenté de ne pas risquer la vie de l'enfant pendant ce combat mais c'était fini, la mienne était en jeu. Je lui balaya les jambes d'un coup de pieds circulaire. Il tomba en arriere, en plein sur mon poing qui se dirigeait vers son dos. Il se plia en deux sous la violence de ma frappe et je l'attrapa par le cou. Je le souleva du sol et commença à lui marteler le ventre de coup de poings rageux. J'ignorait le bruit de ses os qui craquaient et de ses cris de douleur. Tout d'un coup, je me rendit compte de ma violence. Je lacha l'enfant qui s'effondra sur le sol dans un cri atroce. Je vis ses copains le voir tomber, puis me regarder avec effroi. Alors qu'ils s'apprétaient à s'enfuir à toutes jambes, je leur ordonna:

-Rester içi où vous subirez le même sort que votre ami.

Ils s'arreterent instantanément et ne bougerent plus. Je m'approcha de l'enfant que je venais de sauvagement frapper et le prit doucement dans mes bras. Il ne pesait pas très lourd. J'ordonna à ses compagnons de me suivre et je les vis attraper chacun le bras de leur amis à la jambe brisée. Je me rendit à la police pour leur livrer les enfants. Les policiers me regarderent avec des grands yeux lorsqu'ils me virent arrivé les bras chargé d'un enfant recouvert de sang et suivi par ses compagnons, qui semblaient eux aussi mal en point. Je leur expliqua ma mission et la raison de l'état de ces jeunes.

-Je ne me seraient pas défendu, ça serait moi dans cet état là. Dis-je en montrant le garçon atrocement bléssé.

-CE N'EST PAS UNE RAISON. hurla le policier le plus proche de moi.
VOUS AVEZ VUS DANS QUEL ETAT VOUS L'AVEZ MIS ?

Je le regarda et lui dit :

-Je suis un ninja, et un ninja ne doit pas laisser transparaître ses émotions en missions. Ma mission est effectuée. Je sais que j'ai peut être éxagéré mais comprenez bien que si je n'avais pas recourut à une telle extrémité, je serais dans cet état là alors.....

Je me retourna et partit du poste en entendant le policier s'exclamer:

-PEUT ÊTRE EXAGERE ??? Sache que si un jour tu passe au poste pour un quelconque délit, tu regretteras d'être né.

Je l'ignora et me rendit devant le Kazekage avant de m'exclamer: mission accomplie.