Traque pour un monde meilleur I [Ningendô/Kakuzu]

Le soleil brillait haut dans le ciel, éclairant les cadavres que je laissais dans mon sillage. Ces ninjas de Suna était décidément bien trop faible. Je les avais croisé sur ce sentier montagneux, et, reconnaissant ma tunique noir aux nuages rouges, ils s'étaient tout de suite mis à m'attaquer. Malheureusement pour eux. A présent, leur corps ensanglanté que toute vie avait quitté ne remuerait plus jamais. Et le soleil éclairerait éternellement ce massacre. Je laissa rentrer dans un bruit écoeurant mes fils dans mon corps et partit sans me retourner. Mes pas craquait sur le sol caillouteux chauffé par le soleil. Je jeta un regard circulaire pour vérifier que personne d'autre ne comptait me tenir une embuscade. Rien. Personne ne se tenait sur le haut des petits frontons rocheux qui bordaient la route de chaque côté, personne n'était caché dans le feuillage déséché des arbres jaunis à l'écorce craquelée sous le soleil. Je continua donc ma route tranquillement, inquiété par aucun ennemi, aucun ennui. J'étais en pleine traque de Gobi, et mes pas m'avait amené à la frontiere de Kiri. Je regarda autour de moi avec attention. Au loin, un épais brouillard masquait une grande plaine d'herbe grasse où de paisible herbivores paissaient tranquillement, nullement inquiété par ma présence non loin.
Je bondis dans l'herbe et partit à travers la plaine. Tout respirait le calme autour de moi. Un croassement sinistre résonna autour de moi lorsqu'un vol de corbeau surgit avant de fondre là où j'avais laissé mes assaillants. Je savais que Kiri ne connaissait quasiment rien sur Akatsuki, et qu'il ne valait pas mieux pour le moment que ces derniers se lancent à nos trousses. Je décida de me diriger vers la plage de Mizu no kuni, endroit où je trouverais surement un abri pour la nuit qui n'allait pas tarder à tomber. Lorsque j'arriva au bord de la mer, le soleil venait de se coucher, cédant sa place à une magnifique lune laiteuse. Un homme aux étranges cheveux roux se tenait devant moi. C'était Pain, le leader de l'Akatsuki. Il regarda le village qui se profilait non loin avant de déclarer d'un ton bas :

-Que la traque commence... Soyons discrets... Si la mort des civils est de mise, prends les corps avec toi... et fais les disparaitre. Pour Kiri, Akatsuki n'a aucune raison d'être. Commençons !

Les faire disparaitre était plutot dans les cordes de Zetsu. Enfin, je devais obéir au chef de l'Akatsuki. Je marcha doucement vers le village et regarda Pain avant de demander d'une voix inaudible :

-Tu as un plan pour t'infiltrer ? Et tu vois une défense autour du village ?

Je voulais être sur afin de ne pas nous faire reperer bêtement.

Un oiseau chanta au dessus de nos tête, annonçant le jour naissant. En bas de notre position se profilait Mizu no Kuni, le village caché du brouillard, recouvert, comme son nom l'indiquait, d'une brume opaque camouflant une bonne partie de la ville à nos yeux. Je regarda Pain du coin de l'oeil. Enfin, un des corps de Pain. Le vrai Pain était enchassé dans une machine lui permettant de controler à distances ses différents corps, au nombre de six. Chacun d'entre eux possédait un pouvoir particulier. Personnellement, je ne connaissais que le pouvoir de quatre d'entre eux. Un de ses corps était entièrelent robotisé, et armé de divers dispoitifs d'attaque, tel des missiles, des rayons et autre armes destructrices. Son seul corps féminin était chargé d'invoquer des monstruosité sans nom ou bien même les autres corps du chef de l'Akatsuki. Le troisieme corps dont je connaisais le pouvoir était un ancien ninja de Kusa no Kuni, dont le pouvoir était d'absober et de bloquer les jutsus, aussi puissants sois-t-il. Et le quatrieme corps que je connaissais était celui à côté de moi, ans doute le plus utile pour la recherche d'information. En effet, il pouvait lire dans l'esprit des gens simplement en posant sa main sur leur tête. Mais le plus terrible, c'était la maniere dont il s'en débarassait après. Il arrachait leurs âme de leurs corps, vidant ce dernier de toute son énergie vitale, ne laissant plus qu'un corps dont l'esprit ne trouvera jamais la paix, même dans la mort. D'ailleurs, ce dernier était vraiment le binôme parfait pour moi. J'immobilisais les cibles avec mes fils et il se chargeait de lire dans leur esprit avant de les tuer d'un simple mouvement de main. Je me demandais ce que devenais les autres membres de l'Akatsuki pendant leur traque. Je savais pertinnement qu'Hidan ne craignait rien, son immortalité le protégeant de tout dommage. Un question trottait dans ma tête depuis assez longtemps. Hidan était immortel, je le savais, mais j'étais curieux de savoir comment. Il répétait que c'était grâce à Jashin, mais je voulais savoir la vérité, car même moi je n'avais pas trouvé l'immortalité. Je me contentais de voler les coeurs de mes ennemis, ce qui me donnait tout de même un avantage certain, car je maitrisais les cinq affinité de chakra.

Nous contournâmes le village avant que Pain ne créé un clone qui grimpa aussitot sur les remparts de bois sombre agilement. Une fois en haut, ce dernier se débarassa sans mal des quelques gardes, balançant leurs corps par dessus la muraille. Je savais ce que je devais faire. Je m'approcha des corps et enfonça mes fils dans leur visage, avant de les faire ressortir et que ces derniers ne replongent dans la chair encore chaude. Lorsque le premier cadavre fus réellement défiguré par l'impressionant nombre de trous dans son visage et de morceau de chair qui lui manquait, je m'attaqua au second corps. De la même manière, je le rendis impossible à reconnaitre. Je m'occupa ainsi des cadavres que le clone de Pain laissai choir du haut des remparts. Ce travail n'était pas particulièrement intéressant, mais je me chargeais de faire les poches des corps, récupérant des bourses de ryos, des bijoux, des dents en or, tout ce qui pourrait avoir de la valeur. Un craquement sec m'informa que les portes avaient été ouverte. Je leva les yeux et vis une longue allée bordée par des maisons. Au loin se profilait une place d'où partaient un grand nombre d'autre rues. Pain s'avança avant de déclarer d'un ton calme et sérieux :

-Bien... Effectuons le Henge. Rompt le jutsu que lorsque tu interroges quelqu'un. Uses de tes qualités comme l'argent... moi j'userai de mes dons tels que la souffrance. Enfin bon occupes toi des corps... il faut trouver le maire du village civil. Tu connais la suite... discrétion exigée... Go !

Je fis mes mudras avant de prendre l'apparence d'un homme d'un trentaine d'année, cheveux noirs, yeux verts sombres, assez musclé. Je projetta un fil qui s'accrocha au bandeau frontal d'un des défunts avant de le serrer autour de mon front. Voila, tout était pret pour l'infiltration. Pain partit en courant vers le Nord-Est du village, je me contenta de suivre la grande rue centrale. Si je devais trouver des personnes, c'était là que j'aurais le plus de chance. Je sentais monté en moi l'excitation du meurtre imminent. Ce coup-ci, je n'aurais pas à défigurer des cadavres, mais bien à tuer et même peut être torturer des gens pour récupérer des informations. Je marchais d'un pas tranquille, ne jetant parfois qu'un petit coup d'oeil furtif aux fenêtres qui s'ouvraient au lever du jour.
L'aube naissait au loin, éclairant le ciel d'une teinte rosée. Je m'engagea dans une petite rue où passait déjà des personnes plutot matinale. Je m'arreta au coin d'un mur et attendit un peu. Lorsqu'enfin un homme arriva seul, je lança sur lui mes fils tout en interrompant le Henge. Ces derniers l'enserrerent et je bondis sur le toit de la maison, l'apportant avec moi. J'avais pris soin d'obstruer ses cordes vocales avec mes fils, qui rentraient dans sa bouche. Une fois bien placée, je leva son corps et l'écrasa sur le sol, lui brisant un grand nombre d'os. Ainsi, il ne pourrait pas
s'enfuir. Je le laissa allonger sur le sol avant de retirer mes fils de sa bouche. Il était en tel état de choc qu'il ne faisait pas un bruit, sa respiration était presque inaudible. J'approcha quelques fils remuant de son visage ébahi avant de le questionner :

-Dis moi tot ce que tu sais sur Gobi. Sauf si tu preferes mourir dans d'atroces souffrances.

L'homme m'avoua tout d'une voix tremblotante. J'étais étonné. D'habitude, mes cibles résistaient plus longtemps. Et là, il venait de tout m'avoue d'un coup. Moi qui savourais d'avance les tortures que j'allais lui infilger... J'enserra son cou avec mes fils et attendit que toute vie quitte son corps. Il se débattait inutilement, secouant tout son corps dans des spasmes terribles. Enfin, il se raidit et ne remua plus. Je relacha mon étreinte et le défigura avant de lui voler son bandeau frontal et ses richesses. Puis, j'arracha ses membres et je leur mis le feu d'une petite attaque Katon. Une atroce odeur de chair brulée assailli mes narines lorsque les flammes attaquèrent la chair. Enfin, je descendis du toit et repartit d'un pas nonchalant. Je venais de récupérés des informations vraiment utiles. Je me transforma à nouveau à l'abri des regards avant de rechercher une autre personne à interroger. C'était certain que le maire du village savait plus de choses qui quiconque ici. Et si j'allais l'interroger... Mais pour le moment, je devais découvrir où il était caché. Je m'approcha d'un pas calme d'un homme avant de lui demander :

-Où est le maire en ce moment ? J'ai besoin de lui soumettre une requete.

Je laissa sortir quelques fils de mon bras qui se dissimulèrent dans mes manches, prets à intervenir. L'homme me regarda d'un air susîcieux avant de répondre à ma question :

-Il est au musée pour son inauguration.

Je le remercia d'un ton cassant avant de me rendre au musée qui se situait vers le nord du village. Soudain, la voix de Pain résonna dans ma tête.

-Kakuzu... une fois les informations récupérées... rejoins Ningendô sur le toit du musée dans le district nord du village. Actives-toi..

Je m'y rendais déjà, ce message ne contraria donc pas mes plans. Le musée était un grand batiment tout en longueur, aux diverses colonnes anciennes décorées de fioritures inutiles à mes yeux. Sur son toit se tenait Pain. Je regarda à droite, puis à gauche. Personne. Tout le monde était surement dans le musée. Je projetta mes mains qui s'accrochèrent au rebord du toit avant de me projetter en avant. Je ratterit parfaitement et regarda droit dans les yeux mon supérieur, attendant des ordres.

J'attendis les ordres, alors que Pain se penchait pour observer par la fenetre. Il était surement en train d'élaborer un plan. Je souris en pensant qu'il ne négligerai surement pas ma force, et que je n'allai surement pas tardé à pouvoir tuer un grand nombre de personne. Peut-être même il y aura des ennemis digne de ce nom..... Je toucha la bourse de ryos qui pendait à me ceinture. L'argent, il n'y a que ça de vrai dans ce monde. L'argent ne trahi pas, lui au moins. J'aimais d'habitude faire équipe avec Hidan, car la religion est source d'argent, et je ne risquais pas de le tuer sur un coups de tête, car il était immortel. Nous avions d'ailleurs développé un grand nombre de tactique d'attaque, où il fondait sur l'ennemi avant que je n'envoi mes jutsus destructeurs sur mon coéquipiers et l'adversaire. Ce dernier périssait souvent, car Hidan cachait l'attaque et faisait diversion. Malheureusement, ce membre de l'Akatsuki ne possédait qu'un seul jutsu, très puissant certe, mais à force d'utiliser toujours la même technique, même un crétin y trouve une faille. Dans l'Akatsuki, nous cachions tous un terrible secret. Hidan était immortel, sois-disant grâce à son dieu. Zetsu possédait deux corps qui fusionnaient pour n'en créer qu'un seul. Il pouvait fusionner avec à peu près tout, du bois à la roche en passant par la chair. De plus, il avait une espece de machoire verte autour du crane. Je me demandais son utilité depuis un certain temps. Itachi, quand à lui, avait massacré toute sa famille et son clan au moment de sa desertion, ce qui était tout sauf facile, car son clan était le clan Uchiwa, au puissant Sharingan. Celui qui cachait, du moins je pensais, le moins de secret, était Kisame. Outre sa dose de chakra inouie, il possédait une épée vivante qui volait le chakra aux ennemis. Il pouvait même fusionner avec cette derniere afin d'augmenter sa propre force. Orochimaru, qui avait quitté l'Akatsuki il ya quelque années, pouvait changer de corps, c'étant ainsi créé une espece d'immortalité à lui même. Le membre qui était le plus étrange à mes yeux était Tobi. Il semblait faible et enfantin, mais d'après certaine rumeur cachait un secret quand à sa vrai personnalité. certain disait qu'il était Madara, un des pères fondateurs du village caché de Konoha. Si c'était vrai, lui aussi devait cacher un don d'immortalité, car survivre plus de 90 ans, peu de personne on réussi ce tour de force. Comme moi. J'avais trouvé le moyen d'être quasiment impérissable grace à un procédé plutot écoeurant. En effet, lorsque j'affrontais un ennemi valeureux, je lui volais son coeur encore battant et me l'implantait dans le corps. Il fallait donc réussir à me tuer un grand nombre de fois avant que je ne périsse vraiment. Sasori et Deidara était obsédé par l'art ; Sasori créait de marionnettes à partir des corps de ses ennemis, les vidant de leurs sangs avant de les truffer de dispositifs étranges. Quand à Deidara, il possédait sur chaque main une bouche qui lui permettait de créé des créatures d'argile explosive. Les deux derniers membres étaient Konan et Pain. Ce dernier était le chef de l'Akatsuki, et possédait comme secret six corps au pouvoirs terrifiants, ainsi que le plus puissant Dojutsu qui existait : le Rinnegan, une pupille formée par plusieurs cercles concentriques noirs sur un fond grisâtre. Quand à Konan, elle pouvait diviser son corps en multitude de papiers, et pouvait ainsi s'envoler grâce à des ailes, se diviser en papillon... Oui, tous nous cachions un secret qui
la plupart du temps était notre vrai force.

Pain invoqua un kunai relié à une grenade lumineuse par un fil d'acier. Il s'en empara avant de se tourner vers moi.

-Je vais en une minute, entrer et sortir avec le maire... après quoi, on sera sur nos traces... je compte sur toi pour éradiquer l'existence de nos traqueur et de les faire disparaitre... aucun survivants...

Je souris cruellement avant de faire sortir mes fils qui remuèrent en l'air, comme sentant le combat imminent. Je regarda Pain bondir en lançant son kunai dans la fenetre, qui explosa en éclat. Aussitot, la pièce fus éclairée par un vive lumière éblouissante. Pain entra dans le batiment et ressortit presque aussitot, un corps inconscient d'un vieil homme dans les bras. Il partit sans tourner la tête, car il savait que j'étais déjà en position derriere lui, pret à le couvrir. Un groupe de ninja jaillit du batiment et se mit à la poursuite de Pain. A mon tour, je bondis et arriva devant eux, leur barrant la route. Les huit hommes s'arretèrent aussitot et dégainèrent une espece d'épée courte, mettant un masque sur leur visage. Des ANBUS.... Pfffff, trop faible pour moi.

Je laissa les trois des quatre entités qui résidaient en moi sortir, gardant le masque Suiton dans mon dos. Face à des ninjas du village caché de l'eau, mes jutsus d'eau seront juste inutile. Le monstre Raiton projetta deux jets de foudre puissants sur mes ennemis, en envoyant deux au tapis sans cérémonie. (1200 Pc masque Raiton). Le masque Fuuton et Katon fusionnerent leur attaque avant d'envoyer un mélange de feu et d'air tranchant sur l'ennemi. Un premier brula, courant pendant un peu de temps avant de s'effondrer dans un hurlement rauque de douleur. Deux hommes furent projetés en arriere par le vent et se fracassarent contre un mur avant d'être tranché de toute part par le jutsus. Quand à la derniere victime de la technique, il partit en lambeaux de peau lorsque le feu arracha sa chair, plus puissant grâce à la force que le vent lui avait insufflé. (1450 PC masque Katon et Fuuton). Il n'en restait que quatre de vivants lorsque la voix de Pain résonna à nouveau dans ma tête.

-Gobi tire ses racines de Iwa Gakure... Gakidô se charge de ce village. je vais lui transmettre le message. Gobi maitriserait les cinq éléments... Interroges tes poursuivants avant de les tuer directement... ensuite rejoins moi à la frontière de Mizu no Kuni... nous levons le camp.

Bon, je devais les interroger avant de les tuer. Je tira une moue. Je n'aimais pas laisser vivants trop longtemps mes ennemis. Les tuer brutalement, c'était ça que j'aimais. Je me baissa afin d'éviter un coup de sabre courte avant de projeter mes mains sur deux ennemis, serrant leur cou brutalement. Un homme cracha une grande vague d'eau, mais ce fus son coéquipiers qui ce la pris de plein fouet lorsque je le plaça sur sa trajectoire. Ma main lacha le cou de l'homme qui venait de périr de la main de son allié, avant d'attaquer le meutrier. Tout mes fils restant se chargèrent du dernier homme. J'approcha les deux survivants de moi et les questionna. Malgré les tortures que je leur infilgea, ils ne parlèrent pas. Hum, de la part d'ANBU, ça ne m'étonnait pas trop. Je brissa leur os avant de partir du village le plus discrètement possible, défigurant d'abord les corps. Il était grand temps de m'enfuir, j'avais déjà fait trop de raffut. Je partit du village sans un regard en arriere, direction la frontiere.