Rencontre dans les rues de Suna (Pv Helena Iero)

Je ferma à clé la porte de ma maison et traversa la rue d'un pas calme. Il était encore tôt le matin mais déjà le soleil tapait haut dans le ciel, réchauffant à une vitesse affolante le sable qui servait de sol dans les rues de Suna. Je me tourna fin d'examiner ma maison. Faites de sable agloméré jaune, elle ressemblait aux autres maisons de la ville. De deux étages avec des fenetres aux grands balcons, j'aimais vraiment ma maison, même si elle n'était pas vraiment bien isolée du froid de la nuit et du chaud de la journée. Ne passant pas beaucoup de temps dans cette derniere, je n'avais donc pas à m'en plaindre. Je regarda à nouveau devant moi et bondit en arriere afin d'éviter un marchand ambulant qui marchait d'un pas calme. Il maugréa dans sa barbe en continuant sa route, et je fis de même. j'avais une journée de libre, et j'avais bien décidé de m'en servir afin de me promener dans les rues de ma ville natale adorée. Je voulais juste passé du bon temps et réfléchir aussi un peu. L'examen des Chuunins était dans quelques jours et je sentais en moi l'excitation. Bien que sachant parfaitement que j'avais le niveau de le passer, j'étais tout de même angoissé. C'était mon premier examen réel, car créer des minables illusions pour devenir un Genin avait été trop facile. J'avais aussi fait la grande guerre des shinobis, et je m'étais sorti de missions extremement périlleuse., comme la fois où j'avais du m'infiltrer dans une base ennemie.

Je me gratta le dos et sentis le contact de mon masque. Je m'en empara et le mis à hauteur de mon visage. C'était un masque blanc parcourus par des spirales jaunes. J'avais trouvé ce masque un jour, en mission, alors que je déblayais des décombres. C'était dans un temple de moine du vent, et j'avais vu ce masque. Une étrange attirance m'avait forcé à le prendre et à le mettre. Depuis, j'avais pour habitude de l'enfiler pendant les combats, ne laissant à mes ennemis de mon visage que deux yeux rougeoyants avides de meurtres. Car il m'arriviait parfois de perdre le controle de moi même. Dans ces cas là, je devenais ue vrai machine à tuer, sans pitié et sans coeur, juste une paire de lame virevoltante qui dispensait la mort à mes adversaires. J'avais cet étrange défaut depuis la mort de mes parents, et ce problème ne semblait pas vouloir s'arreter. J'avais des périodes où les crises se faisaient de plus en plus fréquentes, et d'autre où j'étais calme. En ce moment, je gardais toute ma force pour l'examen Chuunin, et je passais beaucoup de temps à méditer entre deux missions. Méditer sur mon passé, mes choix, mes actions....

J'entendis alors un bruit et me retourna. Je venais de m'engager dans une rue sans une âme qui vive, du moins je le pensais. Une jeune femme aux cheveux rose se tenait devant moi, me regardant de ses yeux bleus profond. Je baissa la tête, n'aimant pas trop être dévisagé, et hésita même à enfiler mon masque. Mais je ne le fis pas et attendit que l'inconnue dévoile ses intentions.

A côté de la jeune femme se tenait un magnifique cheval blanc portant une armure dorée sublime. Sa crinière blanche était cachée sous une longue barre d'argent magnifique. Tout en ce cheval semblait indiqquer qu'il était un pur sang, et un bon pur sang. la jeune femme qui le tenait par ses rênes magnifiquement ouvragée, avec de magnifiques bijoux d'une grande rareté. Elle me regardait en penchant la tête, me détaillant le visage d'un air sérieux. J'apperçus sur son bras deux bracelets de métal et je me demanda s'ils étaient simplement décoratif ou s'ils possédaient un véritable pouvoir. Une légère brise se leva et agita ma cape rouge dans le vent, donnant à la scène un effet surnaturel, car l'inconnue avait elle aussi la cape flottant au vent. Des légers tintements résonnèrent de derriere le cheval et je pus apercevoir des étranges pendentifs flottés au vent derriere le cheval. Cette femme était décidément riche, toute ses parures le montrait. Mais en même temps, elle portait le bandeau frontal de notre village, Suna no Kuni. Je n'avais donc pas à m'inquieter, du moins normalement, car j'étais d'un naturel méfiant depuis le drame qui avait bouleversé ma vie avant si paisible. Lorsque mes parents étaient morts, c'était de la main d'un ninja de notre village. Je ne savais pas que c'était un déserteur à l'époque et je mettais mis à haïr le village, sans pour autant le renier, car c'était la seul chose pour laquelle mes parents c'était battu, outre pour sauver leurs coéquipiers.

La jeune femme me fis signe de la main avant de prononcer un salut. Je le lui rendis en souriant, car j'avais conscience que mes yeux pouvaient choqué quelqu'un à première vue, car je les avais naturellement rouge avec un air sombre, plutot effrayant. La paleur de mon visage, ressortant gràace aux couleurs noirs et rouge de mon habits, me donnait un teint fantomatique. En fait, ma tenue n'était composée que de noirs et de rouge, me donnant un air plutot étrange à première vue. Mais ceux qui savait me connaitre découvrait en moi quelqu'un de sympathique, toujours prêts à aider les autres mais parfois un peu brutal. J'avais mes défauts, que j'assumais totalement.

Je m'avança vers l'inconnue d'un pas calme avant de m'arreter à quelques pas d'elle. Je la regarda dans les yeux avant de demander d'un ton fort :

-Qui es-tu ?

Cette femme à l'allure indéfinissable m'intriguait, je voulais juste en savoir plus sur elle.

La jeune femme me dévoila son nom en souriant, sourir que je lui rendis. Je me demandais ce qu'elle faisait dans cette ruelle déserte de Suna, balayée par un léger vent pas déplaisant, donnant à la scène un air irréel. Mes cheveux, comme ceux de l'inconnue, flottait dans le vent doucement, tout comme ma cape rouge sang. Avant la mort de mes parents de ma main d'un Nukenin, je m'habillais le plus souvent en blanc ou en jaune clair. Mais la tristesse que m'avait affligée le déserteur m'avait fait changé de style vestimentaire. Ce jaune et ce blanc était trop joyeux pour une âme déchirée comme la mienne. J'avais choisis de porter du noir et du rouge, synonyme de tristesse et de mort, deux chose qui peuplait ma vie à de maintes endroits. Depuis quelques temps, ma vie s'était un peu égayée, mais je sentais toujours dans les tréfonds secrets de mon âme une peine immense, déchirante. Je savais qu'elle resterait surement jusqu'à ce que la mort s'empare de mon corps et de mon esprit, mais j'avais décidé de m'y accomoder, de faire avec.

La jeune femme remit ses cheveux en place, car le vent qui m'arrivait de face lui arrivait dans le dos à elle, rabattant ses cheveux sur sa figure. Je regarda son cheval à ses côtés et un soupçon de curiosité s'empara de moi. Je chercha dans mon sac une bouteille d'elixir de chakra que j'avais acheté à la pharmacie avant de la déboucher. Je regarda le cheval droit dans les yeux avant de clore mes paupières. Lorsque ces dernières se rouvrirent, une lueur jaune démoniaque les parcourus alors que je créais un lien mental destructible avec le cheval. Il était intelligent, pour un cheval. Je pouvais déclarer ça car je venais de fouiller dans son cerveau mentalement. ce n'était pas douloureux pour un sou, je ne faisais juste plus qu'un avec son esprit. Je ne pouvais pas le manipuler, mais simplement parlé avec lui et même fouiller ses souvenirs, comme je venais de le faire. Bien sur, l'animal pouvait faire de même.

La jeune femme me demandait mon nom, et je lui répondis donc d'un ton calme.

-Je m'apelle Zafura, Genin de Suna, eleve de Kazekage-sensei. Voila.

Je m'interrompis un peu, avant de continuer, toujours d'un ton calme. J'aimais bien scinder ma phrase en deux partie distincte, créant un air plus sombre et important à la suite.

-Que fais tu ici. Cette ruelle semble abandonnée, et pourtant, toit et moi nous y sommes. J'y suis venu par mégarde, alors que je réfléchissais. Et toi ?

Il n'y avait pas âme qui vive dans cette ruelle, juste moi et la jeune femme. Je la regardais dans ses yeux, qu'elle avait étonnament bleu. Impressionant. De plus, l'évocation du Kazekage avait fait naitre sur son visage une expression étrange, comme si elle le connaissait. Je n'avais que trop raison. J'effleura la garde de mes katanas doucement, me demandant ce qu'elle vallait au combat. J'arreta mon geste et laissa de nouveau pendre mes bras à côtés de mon corps. Le cheval semblait peu confiant et remuait dans tout les sens en piaffant. Je tenta de lui envoyer de l'apaisement mentalement, rien ne changea. Il continuait à remuer. Mon contact mental le dérangeait, peu d'humain connaissant cette technique pourtant formidable. Je ferma les yeux et concentra en moi un maximum d'apaisement. Lorsque j'ouvris à nouveau mes yeux, la même lueur jaune qu'auparavant passa dedans, la vague de tranquillité atteignant l'animal. L'effet ne se fit pas attendre. Immédiatement, il se calme et se contenta de me fixer d'un air calme.

- Je me promenai. Tout simplement.

Je poussa un soupir discret. Une excuse bidon. Pourquoi les gens ne disait pas vraiment le fond de leur pensée ? Pourquoi inventait-il des excuses totalement fausses pour éviter de regarder la vérité en face ? Lorsque je parlais, je dévoilais généralement le fond de ma pensée, sans fioriture diverse.

- Comme ça tu es un élève du Kazekage ? Je fais partis aussi partit de l'équipe.

Et la jeune femme sourit encore. A voir la couleur de ses habits, rose et blancs, ainsi qu'à son air enjouée, elle n'avait pas vécu d'évenements triste dans sa vie, du moins je le pensais, sans savoir mon erreur. Je ferma immédiatement mon coeur à la tristesse qui s'en emparait, n'affichant qu'un regard dénué d'émotion et froid. Elle faisais partie de l'équipe ? Je n'en avais pas entendu parler. Mais cela signifiait que j'aurais surement à la rencontrer de nouvelles fois. Il fallait donc que je fasse mieux connaisance avec elle. J'ouvris à nouveau les portes de mon coeur, et mon visage laissa transparaitre un immense sourire chaleureux.

-J'aimerais bien en savoir plus sur toi. Le probleme, c'est que je ne sais pas qu'elle question posé. Alors, peux-tu te présenter ?

Cette jeune femme ressemblait étrangement à une déserteur. J'avais déjà feuilletter un Bingo Book afin de chercher des informations sur le meurtrier de mes parents, en vain, et j'avais vu le visage de cette femme dedans. Mais quelque chose en moi me conseillait de ne pas m'inquieter, que cette jeune femme n'était pas la déserteur, juste quelqu'un qui lui ressemblait énormément. Je soupira. Les déserteurs, je m'étais juré d'arreter un maximum d'entre eux, mais pas de devenir un chasseur de prime. Je revais, comme les personnes du groupe que j'avais rejoint, de faire régner une paix durable dans le monde. J'avais même abandonné ma vengeance pour cela, pour rejoindre l'équipe de Kaori, Sannin du village de Kiri. Pour elle, la paix était possible à condition d'être plusieur à l'offrir à la terre. C'est pourquoi elle m'avait recruter. Enfin, si on pouvait dire ça... Je l'avais rencontré par hasard dans un cimetière, comme le troisieme équipier. J'avais entamé une longue discussion et cette jeune femme avait en moins d'une heure bouleversée mes certitudes sur mon but. Je revais auparavant de tuer le meurtrier de mes parents, mais elle m'avait détournée de ce chemin de haine infinie pour me rallier à sa noble cause. J'avais juré d'abandonner ma vengeance, mais pas de tout faire pour arreter les Nukenins. Je voulais mettre sous les barreaux ces assassins, ces hommes sans foi ni loi, afin d'arreter leurs crimes.

Je regarda la jeune femme et me demanda comment elle avait connue Ibuki sensei. C'était, selon moi, un des hommes les plus généreux sur cette terre Shinobi. Bien qu'il semblait caché un secret, il était assez sympathique. C'était lui qui m'avait proposé de m'entrainer afin que je devienne plus fort, et je lui en était reconnaisant. Je savais qu'un grand nombre de jutsu ne pouvait être appris en autodidacte, et cet homme là était un expert en ninjutsu Fuuton. On le considérait même comme un maitre de cet art. Mais passons...

- Euh ... Que dire ? Je suis d'origine du Pays du Démon. J'ai perdu mes parents et j'ai un frère disparut ... Si je suis arrivée à Suna, c'est parce que j'ai été confondue avec une déserteuse. J'ai 16 ans bientôt 17. Voila ... C'est à peu près tout ce que j'ai à dire ... Et toi ?

Elle m'en dévoilais beaucoup d'un coups, et je pris ça comme une marque de confiance. Comme moi, elle avait perdu ses parents, et elle connaissait donc la souffrance de la solitude. Pourtant, son style vestimentaire et son comportement ne retranscrivait pas cette tristesse. Etrange... Mais, en regardant mieux ces yeux, je pouvais voir passer dedans la lueur de la tristesse. Oui, elle faisait bonne mine, mais son coeur souffrait. Je songea alors que je devrais peut être prendre exemple sur elle. Mais jamais je ne changerais mon style vestimentaire. J'aimais bien ma façon de m'habiller. Chacun à sa propre personnalité, et j'aime bien avoir mon propre style vestimentaire.


Je fixa le cheval dans les yeux et lui demande son nom. Il fut quelque peu réticent, mais me répondit tout de même. Il fallait que j'améliore mon jutsu. Laplupart du temps, lorsque je nouais le contact avec un animal, il commençait à remuer étrangement, comme dérangé par une nuée de parasites invisibles. Cela semblait leur être désagréable, et il fallait que je remédie à cela. Mais je verrais ça plus tard. En attendant, je devais répondre à la question de
l'inconnue. Encore une fois, une voix en moi me dit que je pouvais lui dévoiler la vérité. Peut être pas toute, mais une bonne partie.

-Je viens de Suna. Mes parents ont été tués par un déserteur lorsque j'avais 14 ans. Depuis ce jour, un mal étrange s'est emparé de moi. Je perds parfois le controle de mon corps avant de devenir un monstre sanguinaire. J'ai 24 ans maintenant, et j'ai juré de retrouver le déserteur afin de l'emprisoner à tout jamais dans nos geoles.

Je m'arreta en laissant ma phrase en suspens comme je le faisais si bien, donnant toute son importance à la fin de ma phrase.

-Je reve de faire régner la paix sur ce monde, une paix durable.

C'était peut être un rêve utopique, même peut être que la femme pensait que j'étais bercé par des illusions, mais j'étais sincère avec elle.

.

[Désolé P'tit Post]

-Mon but à moi et de retrouver mon frère.

Je souris alors en entendant ce but. Elle avait perdu ses parents mais contrairement à moi il lui restais encore un frère sur qui compter. Mais malheureusement, ce dernier était..... tiens, j'avais oublié de lui demander. Son frère était-il captif ou Nukenin, la question s'imposa d'elle même dans mon esprit. Cette jeune femme avait tout perdu, mais pas son frère, et je sentis en moi l'envie de l'aider à le retrouver. Je voulais voir de mes propres yeux leur retrouvailles, voir de mes propres yeux ce que c'est d'avoir un frère sur lequel on peut compter et que l'on aime. Car j'étais fils unique, et la mort de mes parents m'avait enfoncé dans un puit de solitude sans fond. Heureusement, je m'étais fait des amis et des camarades, mais rien ne pouvait remplacer les parents, non rien. J'étais tout simplement curieux de voir ce qu'étais l'amour entre une soeur et son frère.

-Parle moi un peu plus de lui, s'il te plait. Mon rêve sera long à réaliser, et rien ne m'empêhc e de m'en détourner de temps à autre pour aider les personnes à accomplir leur propre rêve.

Je souris avant de continuer, esperant que l'inconnue avait compris le message.

-Oui, j'aimerai bien que tu m'autorise à t'aider à retrouver ton frère. Si tu n'acceptes pas, je comprendrais parfaitement, mais sache que je t'aiderai si tu le veux. Je ne suis peut être qu'un Genin, mais je suis un Genin plein de courage et je n'hésiterai pas à mettre ma vie en danger pour t'aider.

Comme je l'avais dit, rien ne m'empechait de me détourner dema quête utopique pour venir en aide aux gens qui en avaient besoin. A présent, j'attendais sa réponse face à ma queqtion. Je me demandais si elle accepterai que je l'acompagne pour l'aider à retrouver son frère disparu.

Elle semblait géné par ma question, et je me demandais pourquoi. Lorsqu'on me demandait ce qu'étais devenu mes parents, je n'étais pas géné d'en parler, mais simplement triste. Et lorsque quelqu'un insultait mes parents ou alors soullait leur mémoire, je rentrai dans une regae encore plus meurtrière que celle qui me possédais parfois. Mais du gêne, jamais je n'en ressentais. Je me demandais quel en était la source, et la réponse de la jeune femme m'éclaira rapidement.

-Frank est mon frère aînée. Lors de mes six ans environ, le Pays du Démon fut attaqué. Nos parents moururent et Frank m'emmena loin de ce champ de guerre. Il s'occupa de moi pendant longtemps jusqu'à que Suna me confonde avec la déserteuse Rykku. A ce moment, on fut séparés. Depuis, j'ai l'impression qu'il a des problemes. Puis mes doutes sur le fait qu'il est participé au massacre se confirme de plus en plus.

Voila la raison, elle doutait de l'innocence de son frère. Elle se demandait s'il n'était pas à l'origine du massacre. Tout s'éclairait pour moi. Elle n'avait pas confiance en lui, mais ce qu'elle ferait lorsqu'elle le retrouvera était sombre pour moi. Une idée jaillit, et je lui exposa rapidement après avoir pris soin de choisir les bons mots pour ne pas la choquer.

-Je voudrais savoir ce que tu feras à ton frère si tu le retrouve et qu'effectivement c'est bien un participant du massacre ?

Après l'avoir laissée répondre, je lui expliqua alors finalement mon idée.

-Si c'est bien un des tueurs, jure moi juste que tu ne le tueras pas, mais que tu le captureras pour le remettre à la police de Suna pour qu'il soit jugé. Je ne sais pas si tu accepteras cet proposition de la part d'un inconnue, et peut être que tu me trouveras osé, mais sache que j'ai moi même fait ce serment. Je voulais tuer le meurtrier de mes parents au début, mais une âme charitable m'a secourue, et je suis revenu sur le droit chemin. Alors, que décide-tu ?

J'vais moi même fait ce serment un jour, devcant Kaori, lui jurant d'abandonner ma vengeance pour la rejoindre dans sa quête d'un monde de paix, sans haine et sans guerre. Je savais maintenant que le vengeance et la paix n'était pas de bon ami, bien que je m'en doutais déjà un peu. Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, je voulais prévenir cette jeune femme du danger qu'elle encourait.

La jeune femme était de plus en plus troublée par mes propos, je le voyais à son comportement. Elle se mordillai les lèvres avec gène et ses yeux fixaient obstinément le sol sableux à ses pieds. Je me maudis en pensant que je l'avais offensée avec mes propos, mais je m'étais senti comme obligé de les lui dire, et je ne le regrettai pas. Si effectivement son frère était un meurtrier, il y avait une chance infime qu'elle se souvienne de mes paroles et qu'elle ne le tue pas sous le coups de la colère. Mais bon, lorsque les émotions nous submerge, nous nous comportons souvent de manière regrettable, et même parfois simplement cruellement. Je me souvenais encore du jour où mes coéquipiers étaient tous morts aux mains de l'ennemis. Sous le coups de la colère, j'avais tué tout ses hommes sans une once de pitié. Maintenant, je ne regrettai toujours pas mon geste, mais je me sentais coupable de ne pas le regretter. Je voulais juste faire comprendre à cette jeune femme qu'elle gacherait irrémédiablement sa vie si elle succombait à l'appel de la haine.

-Je ne le tuerais pas ... Je te le promets ... Je veux juste le retrouver.

Helena me fit un clin d'oeil avant de partir au galop à travers la ruelle. Je m'écrasa contre un mur à son passage, non sans lui avoir sourit comme signe d'au revoir. Une douce chaleur enveloppa mon corps au moment où je songea à l'action que je venais de faire. Je venais peut être de remettre sur le droit chemin une âme égarée sur la route de la haine, route qui menait dans le gouffre de la solitude et du désespoir. C'était un gouffre sans fond dont on ne remontait la plupart du temps jamais. Savoir que cette jeune femme ne comettrait pas de meurtres inconscient au cas où sa pire crainte se révélait être vrai me remplissait de joie. Je me sentais comme un sauveur. J'étais conscient que je me trompais peut être, et que la possibilité qu'elle retrouve un jour son frère sain et sauf et surtout sans des mains souillées de sang n'était pas à exclure. Mais cette douce sensation était si agréable que je ne pouvais me résigner à l'abandonner. Je venais, sans le savoir, de faire mon premier pas sur la route de la paix.