Retrouvailles émouvantes [PV: Fûsoku]

Je m'étais levé tôt comme toujours. Les rayons du soleil étaient filtrés par les rideaux qui ornaient la fenêtre de ma cuisine. Je bus mon bol de lait accompagné de quelques tartines de pain et je commençais à faire mes cent pompes du matin. La rosée du matin avait mit mes fenêtres en buée et j'ouvris, une fois mes efforts terminés, les rideaux. Je sortis dehors et fermais ma porte à clé. Ce jour là, j'avais une drôle d'impression. Je n'y fis pas attention et me mis à marcher dans les rues de Suna tranquillement. Un petit vent s'était levé faisant tourner autour de moi des bourrasques de sables infimes. Je me dirigeais vers les portes de Suna car j'avais envie d'aller m'entrainer dans le désert. Je portais sur moi ma cape couleur de sable et, le vent s'étant levé, je mis ma capuche. J'arrivais enfin devant les portes de Suna, je m'arrêtais regardant derrière moi le village. Je commençais à marcher dans le sable quand soudain j'aperçus une ombre au loin. Une silhouette qui commençait à se faire distinguer. Malgré les lueurs brûlantes des dunes à cause du soleil. Cette silhouette marchait lentement dans le sable. Je la fixait et la reconnus enfin après quelques minutes d'attente. J'accourus alors, c'était mon cousin revenu de son long voyage d'entrainement ! J'allais alors à sa rencontre...

Cela faisait quatre ans maintenant que j'avais quitté Suna pour aller m'entrainer. Le fait de vivre et de me débrouiller tout seul m'avait aguerris et rendu moins sociable qu'auparavant. Je ne voulais en aucun cas retourner dans ce village si faible qu'était suna mais quelque chose me disait que pour une fois je pourrais en tirer quelque chose de bon.
Le lendemain, je décidais de rentrer au village. Ca sera un voyage long, au moins une semaine étant donner que je me trouvais dans le pays de la foudre.

Une semaine était passée, un peu trop rapidement à mon goût mais bon au moins j'aurais pu observer tout à loisir les nuages, ces magnifiques nuages qui sont libres d'aller où ils veulent sans aucunes contraintes, aucunes règles ou lois à respecter. Je les envies.
Il devait être pret de dix heures quand ENFIN je pu commencer à percevoir les portes du village. Je me mis à lever ma tête vers le ciel en me disant que je n'aurai peut être plus beaucoup l'occasion de le regarder.
En effet, quelques minutes après, j'entendis des bruits de pas précipités dans le sable. J'abaissais alors ma tête pour faire face à la personne devant moi.
Je reconnu et non sans surprise mon cousin Shikyo.
Je sens que les retrouvailles vont être longues et ennuyeuses.

J'arrivais enfin devant lui et l'invitais à aller manger un bol de ramens au centre ville pour fêter sa rentrée au village. Nous rentrions alors au village sous un soleil éclatant et brûlant. Je gardais ma capuche sur le visage pour ne pas subir le sable de la tempête qui s'était levée. Nous nous engouffrâmes dans le village et nous allâmes nous assoir dans le premier restaurant venu car la tempête devenait très forte. Nous nous installâmes finalement à une table et je lui dis en retirant ma capuche :

"Alors, quoi de neuf ? T'es devenu plus fort durant ces quatre années ? Tu devrais aller voir le kazekage pour l'informer de ton retour et qu'il te réintègre dans l'unité ninja !"

Une serveuse arriva avec notre commande et je pris mon verre dans ma main. Je remuais cette boisson et la bus d'un coup. Elle était fraiche et je la sentis couler dans ma gorge. Je me balançais ensuite sur ma chaise en attendant sa réponse.