Présentation de Megumi (test RP terminé)

Vous
Prénom : Léa (=_= mais tout le monde m’appelle Megumi. A force, on s’habitue tellement. Si quelqu’un commence à m’appeler Léa, je commence à devenir parano xD)
Age: 18
Comment avez vous trouvez le forum ? : Google
Etes vous actif ? : Oui. Enfin, j’ai une mauvaise manie. J’aime beaucoup RP, mais quand on commence à me pousser un peu pour que je réponde, je deviens… molle. En fait, il faut juste que je trouve un partenaire de RP avec qui je... marche. o_o Je sais pas, il y a juste des gens avec qui on clique direct en RP et direct, tout devient super! Ca, c'est LE truc qui me rend complètement addict quand je le/la trouve. *o* Trouvez-moi ça tout de suite et j’vous lâche plus. xDDD

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Personnage

Citation :

Nom:
Tsuki (月)

Prénom:
Megumi (惠)

Age:
18 ans

Description mentale: (5 lignes minimums)
Depuis toute petite, Megumi a été éduquée de manière à ce qu'elle garde son opinion pour elle. C'est pour cela qu'elle n'arrive pas à élever sa voix en cas de conflit et préfère chercher un compromis à tout prix. Cependant, cela ne signifie pas qu’elle ne s’énerve pas. Au contraire, cette colère est cachée au fond d’elle et n’attend que le moment propice pour exploser. En effet, elle est très rancunière et sa mémoire ne semble jamais faillir à sa tâche lorsqu’elle veut mettre une personne dans l’embarras. Chaque moment où vous l’énervez, lui marchez sur les pieds, elle vous retient… très, très longtemps… Elle essaiera aussi de dire son opinion dans une toute petite voix et, après plusieurs tentatives qui se termineront par un échec, elle laissera tomber. Et ça, peu importe si elle a raison, après tout, si vous ne voulez pas l’écouter, elle s’en fiche à moitié. Oui, ça aussi, ça rentre dans ses dossiers. Et quand vous aurez fait une gourde, elle dira bien haut et fort dans sa tête : « Il avait qu’à m’écouter, le con. » [/color] Je suppose qu’on pourrait dire qu’elle souffre d’un comportement Passif-agressif.

Son respect pour les plus âgés est flagrant. Elle est polie, souriante et correcte lorsqu’elle parle avec eux, mais dès qu’elle se retrouve avec des gens de son âge, PAF ! Le changement est effrayant. Elle devient bipolaire, excentrique, gamine, enjouée et dépressive à la fois. Un moment elle rira et s’amusera avec vous et ensuite, elle boudera comme une enfant de trois ans parce qu’elle n’a pas trouvé de glace à acheter…

Hypocrite et calculatrice, elle vous révèlera des secrets dans sa vie pour attiser votre sympathie et vous tirer dans ses filets, puis, une fois qu’elle vous a compris complètement, elle vous poussera dans un coin et vous oubliera. Et ça, même si vous êtes contre ses idées…

Description physique: (5lignes minimums)
Megumi est petite. Du haut de ses 1m60, elle doit toujours lever la tête et vous regarder avec ce sourire factice à ses lèvres. Elle passera ensuite la main dans ses longs cheveux bleus et raides, essayant de cacher son ennui et son énervement par votre présence (inattendue) et détestable. Ensuite, elle posera sa main aux griffes acérées sur sa taille et vous verrez les restes de son vernis transparents. Ses vêtements, généralement le premier T-shirt qui lui tombe sous la main et un pantalon, seront légèrement trop larges et ne fera que cacher les formes qu’elle a : une poitrine décente, une petite taille fine et un bracelet sur sa cheville dont elle a elle-même oublié l’existence. Son cou, long et fin, sera toujours occupé par un collier où un ange vous sourit. Ses oreilles, percées, n’auront jamais de boucles d’oreilles car elle perd toujours la deuxième, incapable de la retrouver pour reconstituer la paire.

[Désolé, je suis horriblement nulle pour les descriptions. o_o J'ai essayé de faire une description physique un peu originale en vous intégrant dedans, mais non, ça le fait vraiment pas o_o]

Histoire: (10 lignes minimums)
Chacun pense que son histoire est unique. Chacun croit que son histoire est simple. Chacun dit qu’il est unique. Et pourtant, moi, j’ai toujours cru que j’étais une parmi d’autres. Une parmi tant d’autres…

Mon histoire commence un jour d’été, où mon père, Aki Tsuki, tomba amoureux de ma mère, Hiromi Hasegawa.

Elle était là, sous les cerisiers. Elle regardait l’arbre mort avec une fascination qui le captiva. Ses yeux, noirs comme les ténèbres, étaient vides de sentiments. Elle l’observait juste, sans voir, sous son ombrelle, sous ce soleil. Mais lui, il la voyait. Il voyait tout ce qu’elle aurait pu être mais qu’elle n’était pas, il voyait en elle un ange, il voyait des rêves, il voyait des sourires et des expressions qu’elle ne montrait pas à cet instant.

« Je ressemblais à une poupée, » ma mère m’avait dit quand j’étais petite, « Une coquille vide de sentiments et de mots, chouchoutée et habillée par d’autres sans jamais pouvoir bouger si l’on ne me dirigeait pas. »

Il essaya de s’approcher, voulant voler son nom et pouvoir lui parler un instant. Il lui demanda en murmurant, ayant peur de la brusquer et elle lui sourit. Ce même sourire qui, à présent, décore mes lèvres. Un sourire factice, un sourire sans sentiment, un sourire… de poupée.

« Hiromi, » elle répondit.

« A-ah-ki, » il bafouilla, nerveux et effrayé par ce qui l’avait traversé. A peine avait-elle susurré son nom qu’il souhaitait qu’elle connaisse le sien.

« C’est comme une flèche qui m’avait traversé, me découpant en pièce et me réduisant à néant face à elle, » mon père m’a souvent décrit, « Je n’étais plus moi, je n’étais plus rien. Je ne voyais qu’elle dans ce monde si grand, si vaste. »

« Je m’appelle Aki ! » Il dit à nouveau, plus fort et plus nettement cette fois.

Et cette fois, elle rigola.

A cet instant, je pourrais dire qu’ils se virent encore plus souvent et se marièrent. Mais, non, cela aurait été trop simple. La facilité ne semble jamais possible, parce qu’au fond, si elle l’était, à quoi bon raconter mon histoire. L’histoire n’aurait pas eu lieu d’être et vous auriez simplement ris à mon nez, sans comprendre pourquoi je me fatigue à vous la conter.

En effet, ma mère est issue d’une bonne famille. Elle était la prunelle des yeux de mon grand père, elle était la seule et unique enfant qu’il n’ait jamais eu. Elle était destinée à mieux, elle était destinée à se marier à plus riche, plus fort. Et ça, encore une fois, est le plus simple, le plus typique, mais qu’est-ce donc une histoire compliquée et intéressante ? Je ne sais pas, mais je n’ai pas fini mon histoire.

Oui, ils se sont effectivement vus plus souvent. Sous ce même cerisier, sous ce même soleil. Elle tenait toujours cette même ombrelle et il était toujours aussi frappé par son éclat.

« Aki, » le nom qu’elle murmure était accompagné de tendresse et d’amour. Elle sourit, il sourit, puis, embarrassée, elle regarda ailleurs. Il sourit de plus bel et lui prend la main. Une main petite et douce, il la serre une fois. Elle lui répond en lui lançant un regard et en serrant sa main aussi.

Les sentiments, aussi étranges et incontrôlables qu’ils sont, n’écoutent jamais la raison. Elle aurait dû obéir à mon grand père, oublier cet homme peu prometteur et se marier. Elle aurait dû lui sourire et se taire. Elle aurait dû être belle et silencieuse… Comme une poupée. Comme une poupée.

Comme. Une. Poupée.

« Comme une poupée ! » elle hurla, déchirant les belles robes de sa commode. Elle tomba, sanglotant et hurla de plus belle. « Je ne suis pas une poupée ! »

Tout ce qui semblait raisonnable était pale devant l’homme qu’elle aimait. Tout ce que l’avenir lui promettait avec un autre était fade comparé à un de ses baisers. Elle hurla, incapable de contenir les sentiments qu’elle éprouvait.

Et sans un regard, elle s’enfuit.

N’est-ce donc pas typique ? N’est-ce pas, comme je l’ai dis, une histoire parmi tant d’autres ? Ni unique, ni simple.

Maintenant, c’est mon tour. Mon histoire. Mon histoire parmi tant d’autres.

Je m’appelle Megumi, cela signifie Bénédiction. Comme mon nom l’indique, je serais une « bénédiction » pour mes parents. En tant que « fruit de leur amour », je ne peux pas me plaindre. Je suis aimée, chouchoutée et appréciée. Ils travaillent à la sueur de leurs fronts et me donne de quoi me faire plaisir.

On dit souvent que l’amour est sans limite. Pour l’ « Amour », tout sacrifice semble normal. Ma mère, passant de riche à pauvre, ne l’accepte pas tant que ça. Certes, elle dépense l’argent pour se faire plaisir, mais ces « conditions » l’indigne souvent. Elle se dispute souvent avec mon père pour des raisons financières. Il faut dire que lorsqu’on dépense la moitié du budget nourriture pour s’acheter un lisse-cheveux, je peux comprendre…

Mais je dois me taire. Je dois me taire et les écouter, jour après jour, à se hurler dessus pour trois fois rien. Je me tais et je travaille à l’école. Oui, parce que si je ne vais pas à l’école, je finirais comme eux, simple vendeur de légume dans le village. Travailler dur à la sueur de mon front et vivre comme un chien, sans pouvoir reprendre mon souffle.

Mais rien ne leur suffit. Je dois réussir. Je dois être la meilleure. Je dois dépasser chaque élève de ma classe et devenir la meilleure des ninjas. Ils me hurlent si je réponds, parce que je n’ai pas le droit de me comparer aux autres. Je dois me comparer aux meilleurs et les dépasser. Je dois me taire sinon les hurlements continueront encore plus forts.

Je ne réponds pas. Je me tais et, chaque jour, je dois me glisser dans mon lit et pleurer à chaude larmes. Parce qu’ils me blessent. Parce que je ne suis pas assez à leurs yeux.

Parce que mon propre nom me trahit.

Je suis heureuse un instant et je suis détruite dans l’autre. Leurs mots, qu’ils le pensent ou non, me blessent. Ils glissent en moi comme du poison et s’infiltrent au plus profond de moi.

Je les hais et je les aime. Je les hais parce que je suis incapable de le dire tout haut, je les aime parce qu’ils savent comment me rendre heureuse.

Je ne comprends pas ces gens. Ils se contredisent. Je me contredis. En fait, je ne comprends pas l’être humain. Est-ce si grave que je réussisse ou pas ? Est-ce si important que je sois la meilleure ? Pourquoi dois-je me comparer aux autres ? Pourquoi dois-je obéir à ses parents qui ne me comprennent pas ?!

J’ai peur d’eux. J’ai peur de leurs mots. J’ai peur de ce qu’ils me disent. J’ai peur qu’ils ne m’aiment plus. Mais en même temps, je les déteste. Je ne veux plus les voir.

S’ils disparaissent, je serais libre. Je pourrais respirer. Je pourrais arrêter d’essayer de les satisfaire. Je n’aurais plus besoin d’être la meilleure, je n’aurais plus besoin d’essayer.

Et ensuite, tout, tout disparaîtra.

Et soudainement, mes résultats chutèrent comme des flèches. Je n’étais plus dans la tête de classe. J’étais parmi ceux qui passent tout juste. Juste 10, 13, jamais plus de 15 sur 20.

Je me tais. Oui, je me tais. Je n’ai pas besoin de faire de mon mieux. Parce que je n’arriverai jamais à les satisfaire. Je ne serais jamais ce qu’ils veulent.

Alors à quoi bon ?

Pourquoi est-ce que des gens qui se sont battus si dur pour vivre pour leurs sentiments m’interdisent de vivre comme je le souhaite ?

Pourquoi est-ce qu’ils s’en prennent toujours à moi ?

Pourquoi ?!

Qu’ai-je fais de mal ?

Je suis ninja, enfin, alors...

Pourquoi vous n'êtes pas satisfaits?

Test RP(Donner par les modos/admins).
Code(donnez dans le règlement):
Validé par Suzuna ♫ [=_= ai failli effacé la validation lol]
Village Souhaité:
.....Joker? (Hein, quoi, ça marche pas? Bon bah...) Euh... Dites-moi quelle village est le plus vide?

PS: J'ai intégré le comportement passif agressif dans son histoire. Un lien pour mieux comprendre ^^ lien



ORZ, j'ai détruit ma présentation. Que quelqu'un me tue TT

Tout le monde s’agitait. Les voix, les cris, même les sourires sur leurs visages semblaient être remplit de bonheur. Elle aussi rayonnait de bonheur. Du haut de ses 1m10, elle tenait la main de sa mère, un sourire aux lèvres. C’était la première fois qu’elle pouvait voir sa mère en semaine sans passer par la boutique. Elle lui serra la main et sentit son cœur s’alléger. Tout ira bien. Elle pourra s’amuser. Elle pourra profiter du temps avec sa mère. Elle lança un regard sur le côté, essayant de voir l’expression sur son visage. Rien, vide. Celle qui l’accompagnait ne semblait pas partager son excitation.

« …Maman ? »

Ce mot était murmuré. Comme si elle avait peur que sa réaction ne confirme ses pensées, elle préféra faire semblant de ne pas voir l’expression surprise de sa mère et le sourire factice qu’elle lui offrit comme réponse. Elle se contenta de lui serrer la main un peu plus fort et de continuer à regarder droit devant elle, imitant l’air réjouit de la plupart des gens autour d’elle. Rien ne devait ternir son idée de l’académie : un endroit remplit de joie et de bonheur, un lieu où aucun enfant ne se sentirait à l’écart des autres. Cela devrait être une utopie, un paradis sur terre. Sa mère lâcha sa main, la laissant à l’entrée et partit avec un « travaille dur ». Elle tourna le dos et partit sans même un dernier regard.

Elle regardait les autres parents, tenant toujours la main de leur enfant, entrés dans l’académie avec eux. Elle se contenta de sourire, son cœur légèrement serré mais son esprit retenant que la partie la plus sympa de cette journée : sa mère était avec elle. Entrant dans la salle, elle attrapa son collier et se jura qu’elle ferait de son mieux pour ses parents.

Ses parents qu’elle aimait tellement.

Citation :

Cher Journal,
Aujourd’hui, j’ai découver ma classe. Il y a beaucou de monde et chacun semble très contet d’être là. Le proffesseur est gentie gentil. Par contre, les gens ne sont pas tout gentils. Ils dise que je suis la « louloute » chouchoute. Puis ils aiment pas kan je répont o questions.

La curiosité. L’affection que le professeur lui portait. Les bulletins remplient de bonnes notes. Tous ses facteurs créaient son bonheur. Parce que même si ses parents ne lui donnaient pas l’attention qu’elle voulait, il y avait quelqu’un qui l’encourageait. Même si en échange elle devait apparaître comme une fille sage et douce, elle avait le support pour la faire tenir, la garder sur la voie d’une « élève sérieuse et disciplinée ». Elle souriait et relisait ses cours avec plaisir. Elle adorait lorsque le professeur venait lui montrer ce qu’elle faisait de mal dans ses mouvements quand elle lançait ses shurikens. Elle essayait encore et encore, voulant pouvoir hurler au monde sa réussite. Elle ne s’arrêtait pas avant que ses doigts ne pouvaient plus tenir un shuriken, apprenait encore et encore ses leçons jusqu’à qu’elle puisse réciter les mots comme une chanson.

Elle hurlait à tue-tête, courant vers sa mère. Regarde ! Regarde ! »

« Oui, oui, c’est bien Megumi… »

Megumi regardait le professeur parler. Il parlait, c’est-à-dire qu’une infinité de mots sortait de sa bouche et dirigeait son stylo. Un à un, des lettres qui se suivent et donnant un sens au texte qu’elle écrivait. Ennuyeux, c’est ainsi qu’elle voit ce cours, mais, se repliant un peu plus sur elle-même, sa main légèrement plus serré sur le stylo, elle continua. Encore plus de règles, encore plus de principes, encore plus de techniques, aucune pratique, aucun intérêt, aucun sens. L’ennui la gagnait, l’ennui gagnait chacun d’entre eux. Certains décidèrent de dormir ouvertement, abandonnant le peu d’attention qu’ils avaient. D’autres baillèrent, incapables d’écrire plus, ou discutaient avec leurs amis.

Sa tête était lourde, son esprit fatigué par l’ennui. Elle sentait son attention lui glisser des doigts, prêt à disparaître de son contrôle. Elle secoua la tête, prenant une grande inspiration avant d’écrire encore plus vite. Son autre main glissa le long de son corps pour attraper son collier, le collier que sa mère lui avait donné pour son 6ème anniversaire. Les ailes de l’ange lui rentraient dans sa peau, lui rappelant la réalité de ce monde. Elle devait réussir. Son avenir en dépendait.
Elle pouvait entendre la voix des ses parents. ‘Juste 3ème ? Travaille plus dur !’ &²Oui, si elle était la première, si elle arrivait à atteindre la perfection, ils la regarderaient différemment. Ils la regarderaient avec le respect et la fierté qu’elle espérait lire dans leurs yeux depuis toujours. Peut-être que sa mère lui caresserait la tête en disant, ‘T’es sage, Megumi’ comme elle le disait lorsqu’elle prenait les courses. Peut-être que son père lui achèterait une glace et la félicitera. Cette étincelle d’espoir la fit sourire.

Elle suit le cours, elle note. Elle rentre chez elle, seule encore une fois. Elle s’assoit, seule dans cette maison et allume la télé. Elle attrape quelque chose à manger et regarde. Elle se détend, se met à l’aise. Puis, sous ce même bruit, elle attrape ses cahiers et commence à faire ses fiches de cours. Elle enlève le superflu et écrit ce qu’elle risque d’oublier. Elle écrit avec des couleurs, elle se fait des petits dessins sur ses notes pour essayer de distraire son ennui et de rendre cette tâche plus sympathique. … »

Elle n’osait même pas réfléchir à ce propos et se contenta de sourire légèrement, la satisfaction de savoir qu’elle pourra montrer une note plus que correcte à ses parents. Mais…

Avaient-ils réellement pensé que ces notes étaient si importantes que ça ?

« Oui, oui, c’est bien, Megumi. »

*Regarde-moi, papa. Regarde-moi quand tu me félicites ! *

« Juste 17 ? Pourquoi tu n’as pas eu 20 ? »

*…Essaie plus dur. Essaie encore plus durement. Tu y arriveras. *

Elle s’encourageait silencieusement. Parce que personne d’autre autour d’elle n’aurait su calmer ses attentes. Elle ne pouvait qu’essayer de se raccrocher à ses espoirs et travailler. Encore et encore. Elle posait plus de questions, utilisant divers moyens pour distraire le fait qu’elle n’aimait pas ce qu’elle faisait. Des post-it colorés, des stylos de couleurs, des nouvelles pochettes, des agendas très mignons. Elle essayait de se rapprocher des gens autour d’elle pour que son apprentissage soit accompagné d’amusement et d’aide.

« Au prochain contrôle, je te battrais. »

Elle regardait la personne devant elle. Une réelle compétition avait commencé.

Citation :

Cher journal,
Maman et Papa travaille toujours et me répète sans cesse… « Tu ne dois pas finir comme nous. »
…Qu’est-ce qu’au juste est si horrible chez eux ? Qu’est-ce qui fait que je ne peux pas être comme eux ?
Qu’est-ce qui fait que je dois même me comparer à eux ?

En vérité, le seul plaisir de Megumi avait dans cette « compétition », c’était de voir cet arrogant garçon grimacer. C’était un instant de supériorité, un instant où il perdait son expression désagréable qu’il portait toujours sur son visage. Pourtant, elle gardait sa joie pour elle. Exprimer ce sentiment hideux n’était pas autorisé. Elle n’avait pas le droit, sa mère lui avait dit. Elle lui lança un sourire compatissant puis retourna à son livre, se plongeant dans un monde remplit de créatures différentes, de personnes différentes… Il lui lança un regard plein de fureur et elle ne s’en sentit que plus fière.

Cette soi-disant compétition continua avec une certaine égalité. Lorsqu’il « gagnait », elle se sentait aussi misérable qu’une larve et lorsqu’elle « gagnait » elle voulait juste le pointer du doigt et hurler « na na na na nère ! ». Mais plutôt que de faire quelque chose, elle se contenta de se dire à chaque défaite « je le battrais la prochaine fois ! » et à chaque victoire, « prends ça ! ». A chaque fois qu’il souriait et commençait à parler de son incroyable supériorité sur elle, elle serrait son poing et feignait l’indifférence. Elle se tut, attrapant un livre pour entrer dans un monde où cet homme n’existait pas.

*Tais-toi, tais-toi ! Arrête !!!*

Elle l’entendait dire qu’elle était nulle, qu’elle n’allait jamais être la meilleure. Qu’elle n’était qu’inutile. Et, doucement, même indifférente, elle entendait la voix de ses parents se superposer à ce qu’elle entendait. Elle n’était pas assez compétitive, elle ne travaillait pas assez pour se surpasser.

Elle regarda un instant la paume de ses mains. Clairement, sa peau avait commencée à brûler à cause d’une utilisation trop importante de chakra. Elle soufflait dessus, espérant calmer la douleur de ses mains. Cela n’aidait pas. Au contraire, le sentiment de picotement se transforma en une douleur vive et intense. Elle se mordit la lèvre, empêchant un gémissement de souffrance lui échapper. Doucement, elle colla ses mains ensemble, essayant de former des signes. Elle ferma les yeux, inhalant doucement. Le calme du terrain d’entrainement ne l’aidait que très peu pour se relaxer, un point important dans la réussite de sa technique et dans l’utilisation de son chakra. Elle relâcha sa respiration, laissant une seconde de bien-être s’installer dans son esprit. Une image apparut dans son esprit : elle, plus jeune, souriant et disant que rien ne l’écarterait du chemin de ninja. Oui, c’était son rêve, sa promesse. Puis, comme un éclair, elle rouvrit les yeux, bougeant ses mains pour former les signes. Le son de ses paumes s’entrechoquant traversa le terrain comme une musique endiablée, l’entraînant dans une danse infernale.

Megumi hurla, frustrée de voir son double par terre, non seulement inutile. C'était un échec inadmissible de plus. Le son qui s’échappa en vérité n’était pas un cri mais un ‘non’ presque inaudible. Encore une fois, ses émotions ont été étouffées par ces manières presque imprimés dans son âme. Butée, elle refusait de laisser tomber. Le sentiment de honte avait fait bouilli son sang, enflammant toute sa personne avec une colère inexprimable.

Encore et encore, ses paumes se touchèrent et sa frustration augmentait au fur et à mesure que ses tentatives continuaient à s’enchainer. Enfin, elle finit sur ses genoux, pleurant à chaude larmes.

*Si seulement tout s’arrêtait… Si seulement mes parents n’existaient pas…*

Citation :

Cher journal,
Mon travail acharné donne des résultats mais je me rends compte que si je n’en parle pas, mes parents ne demandent rien. Apparemment, ma suprématie sur les autres élèves ne les intéresse pas. Ni même mon bulletin, en fait…

Que suis-je censée faire pour qu’ils me regardent enfin ?

« Je ne sais pas si tu arriveras à finir ton apprentissage à l’académie à ce rythme, Megumi… »

Elle les regardait et sourit. Elle les remercia poliment et s’excusa pour son incapacité, son manque de « talent ». Elle « travaillait durement » et n’y arrivait pas.

*Mensonges ! Mensonges !!!*

Elle voulait hurler ses pensées, parce que ses adultes ne voyaient que ce qu’ils les arrangeaient. Au lieu de voir son côté effacé comme le fait qu’elle soit incapable de se rapprocher des autres, qu’elle soit perdue et abandonnée… Ils ne voyaient en elle qu’une élève sérieuse et travailleuse qui n’arrivait pas à réussir.

[PS : u__u désolé, c’est pas terrible. J’ai pas encore d’idée de village. =] Je rêve d’avoir la cape rouge mais j’me dis que vu l’histoire de mon perso… ^^ ;;; Voilà quoi. Quelles sont vos propositions de villages ? x)]

PS2: J'ai traité ça comme une partie intégrante de mon personnage. Sachant que les années dans l'académie sont fondamentales pour le développement de la personnalité de Megumi. C'est pour ça que ça peut sembler hors sujet Oo

PS3: désolé de la fin brutale mais j'ai eu la flemme et il est 3h du mat. =o= bonne nuit.