Souvenir..... [SOLO]

Comme à mon habitude, je m'assis dans le sable avant de méditer. Ce coups-ci, je ne pris pas soin de ressentir parfaitement ce qui se passait autour de moi. Le souvenir que j'essayais de revivre étais très présent encore dans mon esprit. Je resta moins de cinq minutes en attaente avant que les souvenirs rejaillissent devant mes yeux.

FLASH BACK

-Zafura, en position en 3 point 9.

-Bien reçu. Je suis en place

Je relacha mon bouton de radio avant de regarder mon compagnon. Je faisais à l'époque partis d'une escouade spécialisée dans l'infiltration des camps ennemis. Nous étions un petit groupe de 10 hommes en me comptant. Notre chef était un Chuunin vétéran de nombreuses escarmouche. Il avait eu plusieurs fois l'occasion de gagner du grade, mais il refusait catégoriquement. Selon lui, ce n'était qu'avec les bleus qu'il était bien. Enfin, des bleus.... Tous ceux de son escouade avait déjà fais leur preuves au combat un grand paquet de fois, moi y compris.
L'homme auquel je venais de parler se nommait Himitsu Burēdo. Il était plutot grand, même par rapport à moi. Ses chevuex flamboyants aurait pus être un inconvénient mais il les dissimulaient sous un épais bandana vert foncé. Il me regarda avec ses yeux verts aussi avant de me sourir de toute ses dents, comme à son habitude.

-Lancement de la mission dans 5 seconde.

Je dégaina doucement mes deux katanas, dernier vestiges de mon père, avant de regarder les alentours. J'étais caché derriere un arbre au tronc épais, le campement ennemi à deux pas de nous. Sairyō, le seul membre de notre équipe, avait levé une protection autour de nous, masquant notre chakra aux ennemis. Le compte à rebours résonna doucement dans nos oreilles. En effet, nos radios étaient équipés d'écouteurs, permettant ainsi une discrétion presque totale.

-3.....2.....1......GO !

Je bondis, suivi par mes compagnons. Tout autour du camps je pouvais à peine distinguer l'ombre de mes alliés qui se faufilaient parmi les tentes de toiles, échappant au regard des sentinnelles. Je m'approcha d'une d'elle et plaça discrètement ma lame sur son cou, avant de le trancher d'un mouvement vif et discret. L'ennemis tomba et je posa son corps contre un rocher, imitant le sommeil de par sa position. Je me faufila alors parmi les tentes, essayant de rester le plus possible dans l'ombre de ces dernieres. Je rentra dans l'une d'entre elle et égorgea ses occupants pendant leur sommeil, avant de faire subir le même sort à d'autres.

Notre mission était bien clair. Nous devions infiltrer le campement et massacrer ses habitants. Simple, net, précis, chirurgical. Je pénétra dans une autre tente et posa les lames de mes deux katanas sur le cou de ses deux occupants, vanat de ramener mes armes pret de moi dans un bruit sourd. Du sang coula rapidement sur le sol, mais je n'étais déjà plus là. Je continua ainsi pendant un certain temps, tranchant la gorge de tout ceux que je croisais dans les tentes. Et c'est là que le hic arriva.

-On est dans la merde. L'ennemi a capturé Burēdo. Il est en train de reveiller tout ses hommes afin de nous débusquer. On doit aller sauver Burēdo. Vous êtes avec moi ?

Un grand nombre de "Oui" silencieux lui répondirent. Je souris en donnant ma réponse. J'étais bien dans cette équipe. Elle suivais mes principes fondamentaux. Lorsqu'un allié était capturé, nous mettions tout en oeuvre pour le délivrer. C'étais ça, l'esprit de notre équipe. Nous étions tous soudé dans l'équipe, nous ne laisserions pas un compagnon tomber au mains de l'ennemi.
Je sortis de la tente et bondit sur un homme qui passait, le faisant chuter au sol. Avant qu'il ne puisse parler, je lui perça le ventre d'une bonne dizaine de coups de Katanas avant de cacher son cadavre et de continuer ma route. Je tua encore quelques hommes avant de devoir me cacher sans bouger pendant un certain temps. En effet, tout les ennemis du camps étaient réveillés, et sur le pieds de guerre. J'observa leurs allées et venu et en déduisit de la position de mon coéquipier. Je vola la tenue du cadavre et l'enfila malgré ma réticence face à son odeur déjà peu commode. Alors qu'une escouade passait, je me faufila parmi eux et courus, me dissimulant dans leur groupe.

-Il parait que des ninja de Suna ont infiltré le campement.

-Bah, pas grave, on va les tué.

-Oui, et celui qu'on a capturé en premier. Il parait qu'il doit se faire executer dans 20 minutes.

-C'est pour ça qu'on y va. Maintenant, fermer la !

Je les suivis sans dire un mot. Nous courions à travers le campement, obliquand à droite, encore à droite, une fois à gauche, encore à droite....
Je tentai de me souvenir du trajet emprunté pour m'enfuir facilement au cas où, mais je me perdis vite et laissa tomber. Enfin, le groupe dans lequel j'étais déboucha sur une grande place. Toute le retse du camps était déjà là, quelques retardataires arrivant parfois. Un homme hautement décoré s'avança sur la grande estrade placée en plein milieu de la place. Burēdo y était aussi. Il était les pieds et poings liés sur le sol, un homme avec un baton lui donnant des violents coups dans le dos lorsqu'il remuait trop. Je regarda l'assistance avant de profiter du brouhaha pour contacter mes alliés.

-Je suis en position sur la place. Vous êtes prets ?

-Zafura, ne fais rien sans que je t'en ai donné l'ordre, Ok ? C'est pareil pour vous tous. Si je dis "Fuyez", vous partirez sans m'attendre. Bien compris ?

Je répondis sans trop de motivation. Cela ne faisait pour moi aucun doute que je resterais aider notre chef, même s'il nous ordonnait de partir. Même si je devais en mourir. De toute façon, je ne mourrais pas avant de m'être vengé, donc.....

-Ecouter moi bien.

Je rapprocha doucement l'oreillette de mon oreille car le bruiot envirronant couvrait quasiment la voix de notre Chuunin.

-Lorsqu'il commenceront le discours, nous avanceront tous devant l'estrade. Et lorsque leur chef aura fini de parler, ça sera le signal. Vous sauterez et libérerez Burēdo pendant que je m'occuperai de leur chef. Après, nous devrons profiter de la pagaille pour nous éclipser. N'oublier pas. Tuer chaque homme que vous croiserez afin de réussir du mieux possible notre mission. N'ayez pas de pitié..... Car ils n'en auront aucune.

Après cette longue tirade, je m'empara discrètement de mes deux katanas que j'avais dégainé au moment où j'étais "entré" dans l'escouade ennemi et je les dissimula dans les manches, pret à l'emploi. Je ferma quelques secondes afin de visualiser mentalement ce que nous allions faire. La voix du chef ennemi me tira de mes songes. Sans attendre, je m'avança vers l'estrade, poretextant vouloir mieux voir. Un grand nombre de ninjas me lancèrent un regard noir mais étrangement ne me parlèrent pas. Surement qu'il seraient puni s'ils parlaient en même temps que leur chef. J'arriva enfin devant l'estrade et leva les yeux afin de mieux voir l'homme. Il déblatérai toujours son texte, fixant l'assemblée. Sa voix forte faisait vibrer ses hommes, qui poussèrent tous un cri sanguinaire lorsqu'il acheva son discours sur :

-Et maintenant, il va mourir, et sa tête mangera la poussière.

C'était le signal. Je bondis sur l'estrade en même temps que mes autres coéquipiers, tous avec nos armes au clair. L'homme n'était pas entouré de huit Genin et un Chuunin, mais d'une équipe qui alalit lui faire la peau. Je courus vers le chef ennemi et me laissa glisser entre ses jambes afin d'arriver devant Burēdo. Je coupa les liens qui le retenait sous son regard reconnaissant avant de lui tendre un kunai. Oui, ce n'étais pas fantastique, mais ça pourrait l'aider. Il m'expliqua que c'est blessures n'étaient que superficielles, mais qu'il sentait tout de même qu'il avait quelques côtes cassées. Je lui souris et regarda le chef ennemi. Il se défendait bien, malgré les huits hommes qui l'attaquaient. Il se baissa afin d'éviter un coup dans la nuque et leva sa jambe, percutant le menton de son agresseur. A ce train là, il allait nous vaincre. Je laissa seul Burēdo et courus vers notre ennemi. J'arriva dans son angle mort et il ne se rendit compte de ma présence que lorsque mes katanas lui lacéraient la poitrine. Il poussa un affreux rale avant de cracher un filet de sang et de s'effondrer. Toute l'assemblée qui jusque là n'avais pas dis mot sembla exploser de rage, et courus vers nous. Un membre de l'équipe créa un petit muret en terre derriere lequel nous nous retranchâmes avant de libérer un déluge de jutsu sur l'ennemi, pret à vendre cherement notre vie. Je posa à côtés de moi mes deux katanas et tendit mes mains vers l'ennemi. Immédiatement, je commença à lancer des rafales d'onde cinglante, tuant un ennemi chaque fois, visant leurs points faibles. Je tira sur un homme et le projeta en arriere dans la foule. Un second mourut alors qu'il tentait de nous contourner. Ce combat était vraiment intense. La moindre seconde d'inattention, et c'était la mort pour nous tous. Je tendit mes bras avant de les replier avant de les tendre à nouveau tout en projetant mon jutsu à chaque fois, faisant un vrai effet de mitrailleuse. Les coups partaient sans relache, volant la vie à un ennemi à chaque fois. Je sentais bien mon chakra s'épuiser au fur et à mesure, je ne pourrais pas tenir longtemps ainsi. Mais je ne pouvais pas m'arreter maintenant. A mes côtés, mes compagnons envoyaient touts les projectiles de jutsu possible, et des éclairs, des morceau de terre et des boules de feu et d'eau concentrée attaquaient l'ennemi. Lorsque je me sentis sur le point de défaillir, j'arreta d'user de mon chakra et repris en main mes katanas avant de tuer un homme qui avait profiter de mon répit pour s'approcher.

-Zaf, couche toi !

Je sentis une main me pousser et vis une boule de feu passer à peu de ma tête.
Je me releva et perça le ventre d'un ennemi avant de faire quelques moulinets, tranchant les membres et la chair comme du papier. Je remercia celui qui venait de me sauver la vie sans arreter mon funeste travail. Je sentais la fatigue s'emparé de moi, et le déluge d'homme ne semblait pas vouloir cesser.
La radio crépita, signe que quelqu'un s'en servait.

-Les gars, on va pas pouvoir tenir. Il faut se replier. On a pas le choix. Je vais utiliser mon jutsu ultime. Vous vous engouffrerez dans la breche crée et vous vous enfuirez. Ne vous inquietez pas, je serais avec vous. Je ne compte pas mourir maintenant.

La fin de sa déclaration me fis sourir. Je tendit mon bras avant de le ramener dans une courbe élégante, transperçant et décapitant bon nombre d'ennemis.
Le Chuunin recula avant de fermer les yeux, deux doigts tendus devant son nez. Je continua mon funeste travail, tranchant, transperçant et éventrant. Lorsqu'enfin notre chef rouvrit les yeux, c'était pour délivrer le plus terrifiant jutsu que je n'avais jamais vu. Un rayon violet décolla de la bouche du Chuunin avant de parti vers le ciel. Lorsqu'il ratterit, ce fus en pluie de mort sur l'ennemi. Des milliers de lasers pleuvaient sur les rangs ennemis, les tuant par poignées. Lorsque le déluge s'arreta, c'était pour laisser l'armée ennemis totalement abasourdis. Je sortis de derriere mon rempart avant de me jeter dans le flot ennemi. Je fendis le crane de deux hommes à l'atterissage avant de courir en avant, m'ouvrant un passage à l'aide de mes deux lames. Le sang ennemi m'éclaboussait, mais je l'ignorait. Je me contentait de faire décrire à mes lames des arcs mortels sur l'ennemi. Je sentis la lame d'un kunai s'enfoncer dans ma chair mais je tua mon agresseur d'un coups de pieds dans le plexus solaire.

Après plusieurs heures, j'étais dehors, exténué. Les main sur les genoux, je tentai de reprendre mon souffle. Notre Chuunin arriva enfin et nous dis d'une voix grave :

-Bon..... Je dois vous annoncer le déces d'Ishi, de Nayama, de Ningen et de Ansatsu. Puisse leurs ames être en paix là où elles sont....

Nous avions réussi. Il nous expliqua qu'après son jutsu, il avait tué tout les survivants, trouvant par la même occasion les cadavres de nos défunts compagnons.

FIN DU FLASH BACK

Une main se posa sur mon épaule, me sortant de mes songes. C'était un ninjas de Suna. Il m'invitait à regagner le village, car les portes alalient fermés et que pour un Genin comme moi, ce n'étais pas sencé de rester dehors la nuit. Je me leva et le suivis. Mais, ce souvenir était bien ancré en moi, et j'en tremblais encore de touts mes membres.