L'examen chuunin et les pulsions meurtrieres
J'ouvris les yeux brusquement. Il était l'heure pour moi de me rendre à l'examen chuunin qui se déroulait aujourd'hui même notre magnifique village de Taki no Kuni. Je me leva et me dirigea vers mon placards en chêne. Au loin, j'entendais le bruit sourd de milliers de gouttes d'eau chutant de plusieurs dizaines de mètres: la cascade de Taki no Kuni, qui faisait notre fierté et qui avait donné son nom à notre village ninja. Je m'empara des premiers vêtrements qui me tomberent sous la mains et les enfila. Je jeta alors pour la premiere fois un coup d'oeil à ma montre et mon coeur s'emballa. L'examen commençait à 10H et il était tout juste 10H moins dix ! Je courus vers le lieu de l'examen, à savoir l'immense Quartier Général qui tronait à côté de la cascade. Je gravis les marches qui y menait quatre à quatre et poussa violemment la lourde porte de bois. J'arriva dans un immense couloir où au fond trônait une porte à double battants. Et derriere cette porte se tenait l'examen des chuunins. Je sprinta en direction de cet objectif mais percuta violemment une des personnes chargé de l'examen. Je m'excusa platement et repartit en direction des portes. Je les franchis enfin et m'arreta net. Devant moi se tenait des dizaines de genins bien plus vieux que moi, et presque tous me fixaient. Je sentis une impression de peur s'emparer de moi mais j'essaya de l'ignorer. L'examinateur que j'avais percuté plus tôt passa alors lui aussi la porte et ceux qui ne s'étaient pas encore retourné le firent.
-Bonjour à tous. Bienvenue à l'examen des chuunins. Je vous préviens à l'avance. Parmi tout ceux qui sont présents dans cette salle, je doute que plus de deux d'entre vous réussissent à passer cet examen. Et il y a bien sur aussi des risques que certains d'entre vous meurs. Que ceux qui craignent pour leur vie me le dise et quitte cette salle. L'homme qui venait de s'exprimer ainsi était de grande taille. Je ne voyais pas ses yeux, caché par de longs cheveux grisâtre, et sa bouche était dissimulé sous des bandages. Il dégageait une aura de puissance si impressionante que j'en trembla de tout mes membres.
Quelques genin présents partirent suite à cet annonce sous le regard médisant de beaucoup d'entre nous. L'homme se retourna vers nous et demanda:
-Personne d'autre? Une fois ce choix fait, vous ne pourrez pas revenir en arriere.Je trembla en entendant sa déclaration. Je m'apprétais à partir quand je me souvins de mon reve: siéger au conseil du village. Je m'arreta net et vit plusieurs autres personnes partir. L'examinateur nous regarda et annonça:
-Bon, à présent que vous avez fait ce choix, nous pouvons commencer l'examen. Il se composera de trois partie :
-Votre maîtrise de votre chakra.
-Vos talents d'endurance.
-Vos compétences de combattants.
Tous ceux qui triompheront de ces épreuves deviendront chuunins. De plus, un examinateur peut décider de donner du grade à quelqu'un même s'il a perdu. Vous avez bien compris?Sans attendre notre réponse, il partit de la salle en nous ordonnant de le suivre. Nous nous levâmes tous et nous y allèrent. Je sentis un frisson d'exitation me parcourir. Nous sortîmes du batiments et nous nous retrouvâmes donc à côté de la cascade. L'examinateur se tourna vers nous et nous dit:
La premiere épreuve consiste à marcher sur la cascade pour rejoindre sa source. Je vous y attendrait. Vous avez une heure. Interdit de tuer pour cette premiere épreuve. Il se subsista alors avec un tronc d'arbres qui tomba lourdement ur le sol. J'étais soulagé. Au moins je ne risquais pas ma vie pour le moment. Je fermis mes yeux et commença à me détendre. La source étaient juste en haut de la cascade, il me suffisait donc de monter et j'y serais. Je me détendis et patienta jusqu'à sentir le calme s'immiscer dans mon coeur. Je commença donc à malaxer mon chakra, tout en visualisant ma montée de la cascade. J'ouvris enfin les yeux et m'approcha à pas calme de l'énorme chute d'eau. Je posa mon premier pieds, puis l'autre, et entama la longua assention de la cascade. Au début, je me sentais pousser vers le bas par le courant et commença à paniquer. Puis je me souvins que la concentration était la clé pour y arriver et j'arriva enfin à progresser. Une sentation de contentement jaillit en moi lorsque je me rendis compte que j'y arrivais enfin. Je sentais de l'eau rentrer dans mes sandales. Son contact frai me relaxait et m'aidait à me concentrer.
Finalement, je posa mon pied sur la terre ferme. L'examinateur était là, avec une bonne vingtaine de concurrent. Je posa mon second pieds sur le sol et partit rejoindre le groupe de ceux qui avaient passé la premiere partie de l'examen. J'attendis plusieurs minutes avat que l'examinateur annonce:
-La premiere partie de l'examen est terminée. Je le vis se pencher au dessus de la cascade tout en murmurant quelques choses d'inaudibles. Un puissant souffle d'air sortit de sa bouche et j'entendis alors les participants qui n'avaient pas triomphée de la premiere épreuve hurlé de moins en moins fort. Je compris alors qu'ils tombaient et frémis en me rendant compte de la violence de cet examen.
L'examinateur nous regarda tous et déclara, tout en pointant au loin une montagne à peine visible à l'oeil nu :
-Nous allons nous rendre là bas pour la seconde épreuve. Suivez moi car vous risquez de vous perdre.Et, sans plus d'explications, il partit en courant vers notre cible. Nous courâmes alors tous pour réussir à le suivre jusqu'à la seconde épreuve. Le terrain était pour le moment plutôt tranquille, se résumant à une grande plaine d'herbes vertes parcourus par des petits ruisseaux qui se rejoignaient pour former notre grande cascade. Des animaux cornus et à la peaux tacheté machaient nonchalamment de l'herbe tout en nous regardant filer vers la montagne. Je commençais à sentir la fatigue s'emparer de chacuns de mes membres mais je ne dit rien pour ne pas être expulsé. Au bout de deux heures de courses, nous pénétrâmes dans une immense forêt. Des craquements sonores résonnaient et semblaient venir de partout. Depuis les grands arbres au feuillages doré des éspèces d'écureuil couinaient et détalaient sur notre passage. L'examinateur s'arreta quelque secondes avant de sauter dans un arbre et de reprendre sa course. Nous l'imitâmes et je sautas de toutes mes forces sur la branches la plus proches. Je manquas de tomber en atterissant et ne dut mon salut qu'à une branche adjacente. Je rétablis mon équilibre et repartit plus vite pour rattraper l'examinateur. Je ne sentais plus mes pieds tellement ils étaient endoloris. Alors que je m'apprétais à abandonner, nous arrivâmes enfin devant la grande montagne. Elle étaient marronâtre et parsemé de buissons touffus. De nombreuses cavernes la tapissaient et je pouvais entendre depuis certaines d'entre elles des bruits d'animaux. Aux pieds de cet impressionant reliefs rocheux se dressaient un batiment de forme circulaire, me rappelant l'arene du village. Nous y courîmes et nous y entrâmes. L'examinateur se retourna vers nous. Je craignais la seconde épreuves, car faire une épreuve d'endurace après toute cette course signifierait automatiquement ma défaite. J'entendis l'homme parlé et l'écouta attentivement.
-Félicitation, vous avez franchi la seconde épreuve avec succès. Je vois que beaucoup ont abandonnés. Je vous félicite, vous, les huits dernieres concurrents. A présent, allez dormir, l'épreuve aura lieu demain.Tout à coup, c'était comme si un poids énormes s'étaient retiré de mes épaules.
Plus qu'une épreuve et je serais chuunin. Je me retourna et vit les 7 autres concurrents. Je n'avais pas remarqué qu'autant avaient abandonné. Cela me rassura car il y aurait donc moins de concurrents pour le lendemain. Je partis en direction de la chambre qui m'était assigné et me déshabilla. Je me glissa sous les draps avec joie et m'endormit presque aussitôt. Je reva alors d'une chose troublante:
"C'était moi, mais dans un monde ninja que je ne connaissais pas. Je me tenais à côté habillé d'une tenue avec des nuages rouges. A bien regarder, moi aussi j'étais équipé de cette tenue. Mon "compagnon" avait les cheveux argenté, et nous étions en train de nous battre. Deux ninjas au bandeau frontal de Konoha m'attaquaient. L'un venait de cracher une mare visqueuse à mes pieds et l'autre se jetait sur moi, une massue géante à la main. Et alors, chose impensable, mes mains se jeterent sur eux en s'allongeant et s'accrochèret au cou des deux hommes."Je me réveilla en sursaut après ce reve troublant. Le soleil venait juste de se lever. Je me leva doucement et m'avança vers la fenêtre. Au loin, je voyais la forêt dont nous étions venu la veille. Je pouvais distinguer des oiseaux au chants clairs. Je m'habilla et sortit de ma chambre. J'étais le premier levé sans compter les examinateurs et je me dirigea vers l'un d'eux. Il me regarda durement et me montra la cantine:
-Je te conseille de profiter de ce repas, ça pourrait être le dernier.J'ignora son commentaire pour garder mon calme et courut vers le self. Je m'empara d'un fruit et de beaucoups d'autre chose. Puis, je réfléchis et en reposa beaucoup. Il me fallait être en pleine forme pour les derniere épreuve.
Après m'être restauré, je me dirigea vers ma chambre. Je malaxa mon chakra jusqu'à entendre plusieurs coups sourds résonner sur ma porte. Je me leva et ouvrit. L'examinateur de la veille se tenait devant moi.
-Allez, suis moi pour aller à la derniere épreuve. Je le suivi alors dans un dédale de couloir. Nos pas résonnaient et cela me dérangeait fortement. Au fur et à mesure que l'on avançait, je sentais un mélange de stress et d'excitation monter en moi. Nous débouchâmes enfin dans des gradins entourant une immense arene de sable fin. Tout les autres concurrents étaient là et semblaient eux aussi assez inquiets. L'examinateur nous dévoila alors enfin le reglement de cette derniere épreuve :
-Vous allez vous combattre chacun sous forme de tournoi. Vous pouvez tuer vos adversaires mais si un examinateur sent que la victoire est assurée pour un, il peut arreter le combat. Bien compris ?Mon excitation se transforma en peur immense. Je 'avais jamais combattu avec ma vie en jeu auparavant. Les examinateurs nous montrîmes l'odre des combats. Je passait en premier ! Mon adversaire, un certain Burēdok asukēdo,
me regarda et afficha un immense sourir. Il avait dut sentir ma peur et, se fiant à mon jeune âge, à peine douze ans, il frottit son sabre avec un air sanguinaire. Les examinateurs dirent nos noms et nous nous dirigeâmes vers le centre de l'arene. Je me sentait de plus en plus de peur en moi mais décida de l'ignorer. Je m'arreta et fixa mon adversaire dans les yeux. Il était un peu plus grand que moi et devait avoir cinq ou six ans de plus. Ses cheveux étaient bleu et sa bouche affichait un sourir carnassier. Je dégaina un kunai et il sortit un katana à la lame recourbée. A peine l'examinateur annonça-t-il le début de la rencontre que mon adversaire se jeta sur moi. Instinctivement, je tendis un bras devant moi tout en fermant les yeux et bizarrement, sentit mon chakra se drainer un peu. Je sentis la lame touché ma main mais s'arreter. J'ouvris mes yeux et vis ma main grise. Je me rendit compte que je possédais le pouvoir de durcir mon corps ! Je m'approcha doucement de mon adversaire qui tentait par tout les moyens de me transpercer et de me trancher des membres. Durcissant la zone touchée, je ne subissais pas le moindre dommage. Je durçis alors mon poing et le frappa à la tête. Il fut projetté en arrier tout en lachant son arme. Je m'en empara et m'approcha de lui. Je vis du coin de l'oeil le public consterné et cela m'arracha un sourir. Mon adversaire gisant à terre tenta de se relever mais je lui frappa dans la jambe violemment. Il s'effondra et avant qu'il ne puisse se relever, je le décapita de son propre katana. Une sensation de bien être s'empara de moi au moment où sa tête rebondit sur le sol. Je me rendis compte que tuer me procurait un plaisir immense. Je retourna dans les gradins sous l'oeil admiratif de mes concurrents. Je ne regarda pas les autres combats, trop occupée à me souvenir de l'indéfinissable sensation que m'avait procurer le meurtre de mon ancien adversaire. J'entendis à peine mon nom être appelé et de nouveau, je courus vers l'arene, pret à tuer à nouveau. Ce n'était plus de la peur mais de l'envie de tuer que je ressentais en entrant dans l'arene. A peine arrivé, je durçis tout mon corps et sans attendre le signal de l'arbitre, laissa ma pulsion meurtriere me posséder. Je courus, kunai vers l'avant, sur mon adversaire. Je sentais le sable s'infiltrer dans mes sandales, ce qui me dérangeait au plus haut point. Mais j'ignora cette poudre de roche une fois proche de mon adversaire. Ce dernier recula rapidement pour éviter mes coups de kunais. Cela m'enragea et je sautis vers l'avant, kunai pointé vers le ventre de mon adversaire. Ce dernier sauta et je tomba dans le sable brulant. Ignorant la douleur de la chute, je me releva juste à temps pour le voir me cracher du feu ardent dessus après avoir crié:
-Katon EndanJe durçis tout mon corps et courut à travers les flammes. Je sentais à peine leur chaleur qui, sans ma protection, aurait été insoutenable. Je surgis du feu juste devant mon ennemi et lui planta mon kunai à la lame ardente dans le ventre. Je sentis un frisson d'exaltation en entendant son cri de douleur aigü. Je sortis mon kunai de son ventre dans une gerbe de sang et lui le planta dans le crâne. Il hurla de douleur en me priant de l'achever. Je ne me fit pas attendre et dégaina un autre kunai. Je regarda droit dans les yeux mon ennemi agonisant avec un mélange étrange de joie et de plaisir. Je le décapita d'un vif mouvement et poussa un cri de joie lorsqu'il s'effondra dans un bruit lourd, soulevant un nuage de poussieres. Je rangea mes kunai, non s'en avoir léché le sang qui coulait de leurs lames. Je retourna m'asseoir dans les gradins. Tout comme tout à l'heure, je ne regarda pas le dernier combat avant la finale. Je ne leur porta mon attention que pour la fin, lorsqu'un des concurrents perça la chair de son ennemi d'une lance électrique. Il la fit disparaitre et tout le sang qui la tapissaient tomba au sol. Il resta dans l'arene et me regarda avec mépris. Je plongea mes yeux dans les siens et, sans avoir parlé, nous nous comprirent. Chacun de nous allait tué sans pitié l'autre, et je senti la même peur que celle qui m'habitait pendant toute la matinée, avant le premier combat. Ce coup-çi, je ne pris pas le soin de descendre par l'escalier et sauta depuis le haut des gradins dans l'arene. Je me receptionna parfaitement et me leva doucement. Mon ennemi dégaina doucement son katana géant dans un bruit de métal frottant sur du métal. J'ouvris ma sacoche d'armes et pris une arme dans chaque main. Quatre shuriken était coincé entre mes doigts de la main gauche, leurs contacts métallique frais contrastant avec la chaleur du sable sous mes pieds. L'arbitre nous observa longuement avant d'abaisser sa main en déclarant:
-Le combat pour la finale commence !Alors, je senti parcourir dans mon adversaire la même pulsion meurtriere que celle qui me possédaient parfois. Il était lui aussi un tueur sans pitié. Je songea :
-Ce combat sera une partie de plaisir. Un ennemi qui ne fuiera pas et qui se battra jusqu'à la mort.
Je regarda mon adversaire et lui hurla:
-Viens me faire ressentir le plaisir que me proccurera ton meurtre.Il me jugea du regard et fondit sur moi, tel un faucon se jetant sur sa proie. Il tendit son katana tendue devant lui, pointé vers mon ventre, mais cela ne me préoccupa pas. Je courus vers lui en durcissant mon ventre. Et alors, je sentis avec horreur une douleur intense parcourir mon corps. Je baissa la tête et vit le katana profondément enfonçé dans mon ventre.
-C'est impossible, j'avais pourtant durçi mon corps.-C'est une technique Doton qui ne permet cet exploit, et mon arme et parcourut par mon chakra Raiton. Tout est dit.Il me regarda avec un air sanguinaire et je commença à paniquer. La peur fondait sur mon corps, paralysant mes membres comme le fait l'étreinte de la mort. Je n'étais pas assez fort, j'étais trop faible, j'allais mourir !
-JE NE VEUX PAS MOURIR, hurlais-je
-Mais c'est trop tard. Ne sent-tu pas tout tes membres s'engourdir ? C'est la mort qui arrive pour poser son voile sur ton existence.Je sentais ce qu'il me décrivait. Tout mes membres devenait lourds, la douleur avait atteint un tel seuil qu'elle parcourait dans des spasmes mon corps. Je sentais mon esprit être attiré dans l'au delà.
-Je ne veux pas mourir, répétais-je inlassablement dans ma tête.
Puis rassemblant toute l'énergie qu'il me restait, j'ouvris les yeux et planta mon kunai dans le cou de mon adversaire en hurlant:
-NON, AUJOURD'HUI, JE NE MOURRAIS PAS. C'EST SUR TOI QUE LA MORT A POSE SON VOILE, ET JE VAIS L'AIDER A T'EMPORTER !Je le martela de coups de kunais contenant ma peur et ma violence. Il hurla à chaque fois de plus en plus fort, puis sa voix commença à diminuer pour ne plus être qu'un murmure inaudible. Je le sentis partir pour l'au delà et lahca son corps. Je tomba au sol moi aussi, horriblement bléssé et perdant beaucoup de sang. J'eut juste le temps de voir des brancardiers courir vers moi avant de perdre connaisance.
Je me réveilla enfin. J'avais encore mal au ventre et au dos, mais rien de comparable par rapport au jour du combat. Je me redressa difficilement. J'étais dans une piece au mur blancs avec des rangées de lit surélevés. Je me leva mais l'examinateur me retint et me força à me rallonger.
-J'ai gagné ?-Oui, et avec brio petit. Tu as à peine douze ans et tu viens de triompher le l'épreuve des chuunins. J'ai l'honneur de te déclarer chuunin du village de Taki à présent. Il continua à parler mais je ne l'écoutait pas. Je me souvenais de cette sensation de peur immense qui m'avait submergé lorsque j'avais été bléssé. J'étais trop faible, il me fallait plus de puissance pour assouvir mes pulsions meurtrieres.