L'arrivé d'un Nara(NAo s'est trompé il a pas lut ma fiche.)

La nuit ... Une étendue de noir illuminée par de simples paillettes qu'on nomme étoiles. Beaucoup d'hommes ont tentés de les atteindre, mais jamais ils n'ont réussi. L'infinité d'étoiles ornant ce ciel sombre est désirée par l'Homme. Mais jamais l'Homme ne l'atteindra. On a peut être marché sur la Lune, mais jamais on ne l'a décrochée pour la donner à un être qu'on aime. Tout ça, ce n'est que des phrases, de belles phrases pour faire chavirer le coeur de la personne pour qui on éprouve quelque chose. Juste des mots doux ... Moi, l'amour, je ne le connaissais pas tellement. Seul Cloud avait réussi, pour le moment, à ranimer l'infime flamme qui s'était éteinte dans mon coeur. Quelqu'un auparavant l'avait fait vivre, mais l'avait aussi empêcher de respirer, ramener le chaos et le froid à l'intérieur de moi. C'est ça mon histoire ... Celle d'un enfant qui a voulu voler jusqu'à Dieu mais ses ailes ont brûlées et il s'est écrasé au sol.

Assise sur mon lit, la tête entre les mains, je réflechissais. Pas moyen de penser correctement dans cet endroit. Je soupirai, me levant difficilement sur mes deux jambes. Pourquoi ne pas sortir ? De plus, la chaleur s'était enmagasiné dans ma chambre. Je transpirai de trop, et encore plus à cause de mes cauchemars incessants. Je ne pouvais plus dormir la nuit tellement mes rêves étaient terribles et si réels. Je me dirigeai vers mon armoire et prit un slim noir, un débardeur vert pomme et une pull violet avec les bords de la capuche en poile avant d'enfiler tout ça. Je passai rapidement ma brosse dans mes cheveux et mis mes converses. Avant de partir, j'attrapai mon étui à chaines. On ne sait jamais ... On fait souvent de mauvaises rencontres par ici.

Une fois dehors, je pus appréciée la fraicheur de la nuit. Ca faisait du bien de sentir le vent contre sa peau brûlante. Où allais-je donc aller ? Aux portes tiens ! Je sortis une cigarette et l'alluma pour passer le temps. Ca faisait longtemps que je fumais. Personne ne m'a jamais demandé d'arrêter. Personne ne m'a jamais donné la volonté de stopper. Je tirai une latte sur ma clope et rejetai lentement la fumée afin de me mettre finalement en route. Les rues étaient désertes, comme tout les soirs. Je soupirai de nouveau, arrivant vers les portes. Fermées ... Pas grave. D'un signe de main, une racine assez large sortit de sous moi, m'élevant dans le ciel noir. Je pus sentir encore de plus près le vent. Je souris avant de descendre de la branche à quelques mètres du sol.

Je me rendis alors compte qu'il y avait quelqu'un. Une silhouette se dessinait à la lumière de la Lune. Qui était ce ? En tout cas, ce n'était pas Romain. Trop petit pour être lui. Je m'avançais à pas de félin. Je m'approchai lentement quand soudain il se retourna face à moi. Comment avait il fait pour m'entendre ? Je me stoppai net dans ma démarche lente et m'avança d'un pas asssuré vers l'inconnu.

Qui es tu ?

Je sentis le garçon nerveux. Cela me fit rire. Il était comme tous les autres. Il me craignait. Pourtant je ne comptais rien faire. Quel imbécile. Maintenant je pouvais enfin l'apercevoir. Un jeune homme de taille moyenne, brun au cheveux mi long. Il ressemblait étrangement au dénommé Shikamaru Nara. Peut être était il de la famille des Nara ? Il m'adresse un sourire que je ne lui rendis pas. Je souris pas à ceux que je connais pas. Ma clope encore dans la bouche, je regardais l'inconnu bizarrement. Que venait il faire ici ?

Shisui Nara, et vous jeune femme?

En plus je suis vouvoyée ? J'avais tout gagnée. Je soupirai et recrachai la fumée. Je lançai ma cigarette sur le sol terreux et l'écrasé d'un pied ferme. Je ne quittai pas du regard le jeune Shisui. J'avais bien raison, un Nara. Je m'approchai tranquillement de lui et l'observais de haut en bas tout en tournant autour de lui. Il allait sûrement se poser des questions mais cela ne m'importait peu.

Pourquoi te dirais-je mon nom ?

Je me stoppai face à lui. Je ressortis une clope après avoir mis ma capuche sur ma chevelure légèrement ébouriffée par le vent. Jamais je n'avais vu ce Shisui au village, pourtant il portait le bandeau. Peut être était il nouveau ? Tout comme les autres il allait me détester. Alors pourquoi ne pas tout faire pour qu'il me haïsse déjà ?

Qu'est tu viens faire ici ? Je ne t'ai jamais vu auparavant.

Ma fumée vola dans la clarté de la Lune, fleurtant avec le vent avant de disparaitre. Ce Shisui m'intriguait mais je n'allais pas jouer mes curieuses ...

Etrange garçon. Et je n'avais pas que ça à faire de trainer avec lui. Je devais rentrer. Vivi et Marsu devaient sûrement avoir remarqué mon absence. Mais ils pourront bien attendre cinq minutes, le temps que je connaisse les réponses de mon interlocuteur. Je n'avais pas l'air de lui faire peur, même, je crois qu'il voulait me connaître. Fallait bien que ça arrive. Je soupirai et continuai de fumer dans le silence.

J'arrive ici aujourd'hui. Mais je vous en pries, inutile de vous montrer si hautaine. Je ne suis pas ici un ennemi, mais plutôt un ami.

Moi hautaine ? Jamais, je crois que c'est la chose que je ne suis pas. Je ne suis pas hautaine mais haineuse envers tous les autres hommes. Je les hais car ils m'ont rejetés. Je crachai à terre, pas très fière de l'impression que j'avais donné à Shisui. Puis pourquoi serait il mon ami ? Je n'ai pas d'amis ... Alors qu'il ne tente pas de nouer de lien avec moi.

Alors je suppose que vous esquiverez toutes mes questions, alors posez les votre. Votre regard est emplis de question. Encore faut-il que vous les posiez. Je suis tout à fait disposer a y répondre.

Je sifflai entre mes dents et levai les yeux vers la Lune. Comme si elle allait m'aider. Je crachai de nouveau jetant ma clope à mes pieds pour enfin l'éteindre avec mon pied. Je regardai le jeune Nara s'installer. Non, je ne voulais pas m'assoir près de lui. J'allai bientôt rentrer de toute façon. Je passai ma manche sur ma bouche et haussai un sourcil.

Je n'ai aucune question à te poser. Ca me fait juste bizarre de voir quelqu'un de nouveau. Ce n'est pas tous les jours qu'on a des nouveaux arrivants.

Je ricanai jaune. Qui aurait envie d'aller à Iwa ? La ville des tueurs et des chasseurs de primes ? Je fis réapparaître une racine qui vint titiller le cadenas des portes du village. J'allais pas laisser ce pauvre garçon dehors. Je me dirigeai vers les lourdes portes de ferraille et me glisser entre avant de me stopper et de regarder Shisui.

Voila je t'ai ouvert les portes. A la prochaine.

Maintenant pour ce qui s'agissait de l'héberger, pas pour moi. J'avais déjà Vivi et Marsu qui s'installaient chez moi. Pas un troisième. Je souris rapidement avant de me glisser dans l'obscurité du village, direction chez moi.