Recherche infructueuse

Autour de moi, un grand vent balayait la plaine aux herbes ondulants sous ce puissant zéphir. Au loin, des troupeaux de chevaux sauvage gambadaient tranquillement sans se soucier de moi. Quelques arbres poussaient par endroit, donnant à l'endroit un air pittoresque. A ma droite se profilait des pics montagneux et à ma gauche un grand lac aux eaux paisibles tapissait l'horizon.

J'avais décidé de rechercher un Bijuu pour prouver à Pain que je méritais ma place dans l'Akatsuki. Je ne savais pas encore qui chercher mais je voulais trouver quelque chose qui pourrait intéresser notre leader. Etant donné que je n'étais pas le meilleur en infiltration discrète, j'avais décidé de parcourir le pays de la foudre pour mes recherches. J'étais donc attentif au moindre bruit, au moindre mouvement suspect. J'étais un criminel de classe S et donc ma capture était une priorité pour un grand nombre de villages. Mais ce n'était pas une chose facile pour autant. Un leger sourir flotta sur mes levres lorsque je me rappela l'ANBU de Taki que j'avais tué au moment de ma désertion qui, quelques minutes auparavant, semblait confiant quand à se victoire et qui, au moment de mon souvenir, gisait au sol, les membres brisé, en implorant mon pardon. Un frisson parcourut mon corps lorsque je me rappella son meurtre.

Au loin se profilait les gorges orageuses du pays de la foudre. Des éclairs fendaient le ciel pour frapper le sol dans des puissants éclats de roche. Le tonnerre sonnait à mes oreilles comme un tambour au roulement incessant. Un nuage noir semblait bien décidé à s'abattre sur moi dans peu de temps. Je décida donc de me rendre sous un arbre.

La pluie s'abattit tout autour de moi après une courte attente. Son bruissement incessant sur les feuilles de l'arbre résonnait tout autour de moi, amplifiant le son. Ne pouvant supporter d'attendre, je me décida à sortir de ma cachette pour chercher des informations. Je parcourut le pays sous cette averse incessante, ignorant le froid qui m'engourdissait les membres. Je cherchais de toute mes forces quelqu'un qui aurait des informations. Un bruit sur ma gauche, un peu plus loin, m'informa qu'un groupe de personne s'approchait. Je prépara mon chakra avant de laisser quelques fils sortir. Les hommes qui s'approchait ne possedait ni arme personnelle, ni signe distinctif. Prudent, je me dissimula dans l'épais feuillage d'un buisson. Malheureusement, ils m'avaient repéré. L'homme qui semblait être le chef leva la main et l'équipe s'arreta net. Il tendit alors deux doigts et montra où je me tenais. Ses trois coéquipiers encerclèrent prudemment le buisson, un kunai à la main. Je laissa alors un fil noir fusé vers le cou de l'homme le plus proche. Son manque de réaction me fit comprendre qu'il n'était que Genin. J'enserra sou cou et ressera instantanément, brisant sec sa nuque. Une violente peur figea ses deux autre compagnons, le chef de l'équipe se jetant sur moi. Deux fils servirent à le désarmer. Je sortit de mon buisson et m'approcha doucement de l'homme. Il tremblait de tout ses membres en me voyant m'approcher. Il avait compris que j'avais dépassé de beaucoup le rang de Genin, et même de Chuunin. Je tendit la main et lui asséna une manchette dans la nuque. Sa tête pris un angle bizarre en craquant, et son corps ne bougea plus. Je laissa ce dernier tomber au sol et bloqua une attaque maladroite. J'attrapa le bras de mon assaillant et le brisa d'un mouvement sec. Un cri de douleur fusa de la gorge de mon adversaire. Un coups au plexus solaire le calma pour toujours. Il n'en restait donc qu'un. Je laissa une dizaine de fils l'attaqué et l'ensérré de partout, bloquant tout ces mouvements. Rétractant mes "armes" je l'approcha de moi.

-Dis moi ce que tu sais sur les Jinchuriki ou tu mourras.

Une expression de terreur parcourut fugitivement son visage avant que ce dernier n'exprime un air neutre. Je lui attrapa les deux bras et les brisa net. Son corps se raidit mais il n'hurla pas.

-Tu te borgne à garder le silence ? D'accord.

Je m'empara d'un de ses shurikens et le plaça sur son cou, avant d'entamer une par une ses veines, veillant à l'empecher de mourir.

-Alors, tu n'as rien à dire ? Si tu ne parles pas, tu mourras douloureusement.

Il poussa un cri de douleur avant de me cracher au visage. Une série de pulsion meurtriere non refoulée parcoururent
violemment mon corps et, le temps que je reprenne clairement mes esprits, il gisait déjà au sol, son corps en lambeaux.

Manifestement, personne ne savais quelque chose par ici. Toute cette pluie, ce mauvais temps et ce pays trop calme me tapait sur les nerf. Je rebroussa chemin, partant autre part à la recherche d'information.