Assurer la génération future [PV Zafura]

Je ferma ma maison à double tour et rangea dans une des poches de ma tunique ma clé de cuivre légèrement rouillée par le temps. Sans jeter un regard en arriere, je me dirigea d'un pas assuré vers les portes du village. Le vent soufflait fort et déjà le soleil illuminait le monde de sa douce lumière réchauffante. Sa présence dans le ciel était comme rassurante, car tant qu'il serait là, il y aura une parcelle de vie sur cette terre peuplée de fou hanté par la haine, la vengeance et la colere. Cette maladie rongeait notre monde lentement mais surement, le faisant sombré dans un océan de douleur et de torture. Et comme tout océan, un grand nombre de personne pensait qu'il était tout simplement impossible de le stopper, et que s'il venait à déferler sur le monde, ça serait la fin des temps. Mais comme partout, il y a des fous qui veulent stopper cet océan. Ces fous construisent des barrages et par leur seul volonté arretent des choses pourtant innarétables. Et j'étais un "fou" comme ceux là. Je ne laisserai pas ce monde périr sous le poids de sa peopre haine. Je devais trouver le moyen de construire le "barrage" afin d'arreter cette haine infinie et de voir enfin regner la paix. Oui, c'était mon rêve, établir une paix durable sur cette terre.

Mais pour le moment, je devais devenir plus fort, afin de pouvoir combattre ceux qui n'oeuvrait que pour la haine, pour combattre les déserteurs et les voir finalement finir derriere les barreaux, en prison. Et je devais aussi apprendre à maitriser ma folie meurtriere, qui parfois prenait controle des toutes les fibres de mon être et me pousait à comettre des actes d'une cruauté inimaginable, comme tuer des innocents ou blesser des amis. Je pouvais même devenir dangereux envers moi même, car je mettais alors ma vie inutilement en danger seulement pour satisfaire ce besoin de tuer. Et grace au Kazekage, j'allais enfin pouvoir devenir plus fort. Je m'étais déjà entrainé moi même, tout seul, mais je n'avais obtenu que des résultats médiocres. J'allais enfin pouvoir compter sur quelqu'un pour m'entrainer, et cela ne faisait pas un doute pour moi que j'allais enfin pouvoir devenir plus fort grace au Kazekage de Suna, Maitre Ibuki.

Je sortis enfin du village, et m'arreta quelque seconde dehors, fermant les yeux afin de mieux profiter de cette legere brise qui soufflait. Puis, je partis d'un pas décidé vers le lieu de rendez vous convenu. Ce déplacer dans du sable aussi fin était une vrai épreuve pour quelqu'un de normal, mais j'avais passé tellement de temps dans ce désert depuis ma naissance que je m'y déplaçais aussi aisément que sur la terre ferme. Sans difficulté, je franchis la distance qui me séparait du lieu où je devais retrouver Ibuki-senseï. Lorsque j'arriva devant lui, il chuchota pour lui même quelque chose d'intelligible. Le vent aurait pus me porter ces paroles s'il avait soufflé dans un sens contraire, ce qui n'était pas le cas. Je salua d'un leger mouvement de tête le Kazekage avant de le fixer, attendant qu'il prenne la parole en premier.

-Bonjour Zafura, près pour l'entrainement ?

Je m'empressa d'acquiescer d'un autre signe de la tête tout en affichant une mine réjouie et un large sourire illumina mon visage d'habitude haustère. Le contact du Kazekage était rare et j'étais heureux d'avoir la chance de devenir son élève. Aussi je me devais de ne pas le décevoir.

-Je vais t'apprendre à créer un autre toi, de Vent ... En gros, un clone Fuuton. Ce clone peut se faire frapper, il se dispersera et réapparaitra à l'endroit où tu le souhaite, là est la difficulté de cette technique unique au monde.

Un clone Fuuton quasiment indestructible. Intéressant. Très intéressant même. Etant donné mon style de combat privilégiant le corps à corps, avoir le soutien de clone indestructible était un atout non négligeable. Mais je me doutais qu'un tel clone serait beaucoup plus dur à faire qu'un Bunshin normal. Le vent qui soufflait aujourd'hui aurait surement une influence sur ma réussite mais d'abord il fallait que je voie à quoi ressemblait ce jutsu. Comme répondant à mon voeu silencieux, Ibuki tendit deux doigts de sa main gauche et les enserra avec sa main droite, faisant ainsi le signe du rat. Le vent ambiant se dévia et forma un petit tourbillon au côté de mon maître, tourbillon qui prit peu à peu la forme du Kazekage avant d'être sa parfaite réplique. Sans attendre, Ibuki lui donna un puissant coup de poings dans la machoire, et le clone disparu. Je fus surpris, car j'avais cru comprendre qu'il était indestructible. Avant que je n'ai le temps d'interroger mon sensei, son clone se reforma à mes côtés.

-Voilà ce que ça donne. Tu dois te concentrer pour sentir le vent environnant, évidemment c'est plus simple lorsque le vent est fort pour le sentir, mais plus complexe pour l'étape d'après. Car Après tu dois le dévier avec ton chakra, tu laisse échappée un peu de ton chakra et tu dévie le vent grâce à cela. Pour le moment tu va uniquement dévié le vent, tu va le faire tourné autour de toi. Si tu réussi, je te donnerais les instructions pour les étapes suivantes.

Je souris avant de fermer les yeux afin de mieux me concentrer. Je devais ressentir le vent ambiant pour mieux le controler. Je vida progressivement mes pensées, ne pensant plus qu'au contact du vent sur ma peau et sur l'épreuve que j'allais devoir surmonter. Sans m'en rendre compte, je tendis doucement mes mains vers l'avant et commença à dégager progressivement mon chakra, le gardant tout de même sous mon controle. Lorsque j'en eu dégager une quantité suffisante pour moi, je lui donna alors un mouvement, d'abord subtil, puis de plus en plus fort. Je sentis alors le vent changer de direction, et je sus que j'étais sur la bonne voie. Sans perdre ma concentration, je déplaca la masse de chakra tourbillonante autour de moi et j'entama le plus dur. Je devais placer le vent dans la tornade et ne pas en perdre le controle. Sans ouvrir les yeux pour aiguiser ma concentration, je dégagea une petite dose de chakra et forma une petit cloche avec cette derniere autour du vent ambiant, l'emprisonant. Puis, je diminua petit à petit la taille de la cloche jusqu'à avoir confiner tout le vent dans le chakra tourbillonant. Je sentis aussitot une formidable force m'entourer, et le vent soufflait si fort que ma cape rouge claquait derriere moi comme un fouet. J'ouvris les yeux tout en gardant la tornade et sourit à mon maitre, fier de moi. Laissant le vent se dispersé, je m'approcha de lui, attendant la suite des instructions.