Ma tante venais de mourir, j'étais véritablement triste, de plus je voyais bien dans le regard de la nouvelle femme de mon père qu'elle me détestait. Mais que lui avais-je fais? Pourquoi me détester moi qui était prêt à l'aimer? L'enterrement avait lieu le lendemain et je savais que je devrais y assister, et je serais certainement le seul, ses fils étaient partit et mon père serait certainement occupé. Je voulus rentrer, le soir le froid était insupportable, mais cette femme me rejeta, je dormis dehors, juste devant la porte, le froid était insoutenable, je grelottais, pleurais, j'avais si mal, je ne voulais que mourir, et mon père, pourquoi ne m'avoir aidé? Il m'abandonnais donc? Moi? Son enfant? J'étais donc seul à présent. Je me sentais vide, j'aurais tout donné pour un peu d'affection. Je mourrais d'envie de me jeté aux pieds du premier venu et de l'implorer de m'aimer. Le froid me pénétrais, j'en étais paralysé, le soleil pointerait dans deux heures, je priais pour survivre jusque là. Ce fut le son de la cloche funèbre qui me tira des limbes du sommeil. Je titubais jusqu'au cimetière et écoutas le prêtre faire une prière en l'honneur de la défunte femme. La cérémonie se termina et je voulu tenter à nouveau d'aller chez mon père, la femme me rejeta encore. Je m'en allais donc, quittant ce village en pleurant toutes les larmes de mon corps, hurlant ma douleur. Je venais de me faire trahir par ma famille, mon propre père. Je vécus dans les bois durant un mois entier, puis je trouvais une meute de loups, je voulu l'intégrer, mais je fus rejeté, je repartis donc, la douleur de la trahison se ranima en moi, je pleurais sans cesse, chaque jour de solitude se ponctuait par mes larmes. Puis, un beau jour, une petite louve s'approcha de moi et s'endormis dans mes bras. Elle me portait chaud, et j'étais si heureux de ne plus être seul. Le matin arriva, ma douleur était chassé par la providentiel présence de la louve, elle eut bientôt faim, et je dus chasser pour elle. Je réussis avec un peu de succès, mais elle s'en alla, je me sentis immédiatement vide, trahi encore une fois, le fait qu'elle parte même brièvement me détruisais, mais elle revint toute heureuse. Nous commençames donc à jouer, puis les années passèrent, nous nous complétions, et plus le temps passait plus j'étais à même de la comprendre. Nos périples me ramenèrent a mon village natal, j'y entrais la larme à l'oeil, je passais devant chez moi, en jettant un coup d'oeil à la fenêtre, un vieux couple s'extasiait devant deux jeunes enfants jetant des kunaïs, impossible, comment? Lui qui m'avait rejeté en acceptait d'autre? Je quittait immédiatement le village. Prenant mes jambes à mon coup, Alissi à mes cotés, elle avait aussi senti ma tristesse. Je fondis en larme a la frontière. Totalement vide, la douleur du passé ne s'estomperait donc jamais?