¤~ Innocence ~¤

Je ne dormis pas de la nuit ... Il fallait que je résoude ce problème. Il le fallait ... Les paroles de Sasori me restèrent dans la tête. Hime no Yuki ... Comment cela se pouvait. Mes parents m'auraient laissé quelque chose si je l'étais vraiment ... Enfin je pense. Je n'avais jamais su comment étaient mes parents ... Jamais je n'ai su à quoi il ressemblaient vraiment. Tout ce que je savais, c'est que j'avais hérité du Sansaiton de ma mère. Elle devait être une sorte de Dame Nature pour avoir acquérit cette affinité magnifique. Et mon père ... Je devais avoir sa hargne, sûrement. Si ma mère était plutôt sainte de coeur, mon père devait être un vrai combattant. J'aurai tellement aimé savoir comment ils étaient, savoir à qui correspond chacunes de mes caractéristiques. Penser à eux me réchauffer le coeur, mais me le transpercer en même temps. Ne jamais avoir connu ses parents ... C'est affreux. Ne pas avoir reçu d'amour maternel gâche toute une enfance. Et j'avais subi ça ... Quel manque de chance vous allez dire ? Ce sont les aléas de la vie ... Et moi je les ai reçu de plein fouet à la naissance. J'ai grandis seule, surveillait par une vieille dame très gentille mais qui mourut alors que j'allais avoir 8 ans ... Encore un manque de chance. La vie ne m'a pas vraiment gâtée mais peut être que mon excursion à Yuki no Kuni m'aidera à remonter vers la lumière et enfin dissoudre les ténèbres qui me tire. Romain ... Lui aussi n'a fait que me foutre une sacrée claque en partant. Je pensais qu'il allait être ma seule raison de vivre ... Mais il a réactionné les chaînes noires de mon coeur. Ces dernières me tirent chaques jours vers les fins fonds des Enfers. Je veux lutter moi même. Je ne veux pas que des mains se tendent vers moi, je ne veux pas entraîner ce qui me reste d'humain dans le noir. Je ne veux pas ralentir la vie, je ne suis qu'un obstacle au monde. Je veux lutter seule contre moi même. Je réussirai en faisant les bons choix. Pour le moment, il fallait que je sorte de mes pensées et que je me lève enfin pour affronter la vérité en face ...

La tête entre mes mains, assise sur mon lit, penchée en avant. J'avais chaud, la canicule s'abattait sur Iwa. La nuit ne faisait que dissiper légèrement la chaleur affluait la journée, malheureusement. J'étais obligé de dormir en calbute et débardeur pour tenir le coup, et sans couette en plus ! Même l'oreiller me donnait chaud. Quant à Vivi et Marsu ... Ils avaient l'habitude. Enfin Vivi, je ne savais pas ... En tout cas Marsu, si. Je les regardai tranquillement dormir sur le lit voisin. N'ayant pas trop de place, je m'étais arrangée pour que Marsu et Vivi puisse prendre un de mes matelas et le casé dans un coin de ma chambre maintenant toute serrée. Je soupirai, le sourire aux lèvre et finit par trouver la motivation de lever mes fesses du lit. Une fois debout, ma vue se troubla légèrement et je titubai bêtement vers mon armoire. Une fois devant, j'entrepris de l'ouvrir pour prendre un slim jean, un débardeur vert et mon fameux pull violet DC que j'aimais tant avec ses poils tout doux sur la capuche. Mes affaires entre les mains, je pris le chemin de la salle de bain, n'allumant pas la lumière et en ne faisant pas de bruit pour ne pas réveiller mes amis. J'entrebaillai la porte de la salle et me glissai dedans comme je pouvais. J'allumai la lumière et regardai mon visage blafard dans la glace. J'étais ... toujours la même, avec quelques cernes cependant. Je pris la brosse et la passa doucement dans mes cheveux, enlevant les noeuds un par un. Un peu d'eau sur la tête et je m'habillai. Une fois prête, j'éteignis toute les lumières. Je pris mes chaussures et mes armes avant de sortir. Je ne voulais pas les réveiller. J'enfilai mes chaussures et attachai ma ceinture autour de ma taille, y rangeant chaînes et kunais. Après m'être préparée comme il faut, je me mis en marche.

Comme tout les jours, à l'aube, aucun habitants, aucun chats, rien. C'est ce calme là que j'appréciais. Il faisait frais pour une fois. Une petite brise matinale pour bien me réveiller ... Mes cheveux voletaient tandis que je marchais assez vite. Mes chaînes cliquetaient dans leurs étuis, tapant contre ma cuisse. Mon collier se frottait à ma nuque à chacun de mes pas. Le soleil se levai peu à peu, au loin, au dessus de la colline. Comme d'habitude, une journée ensoleillée se préparer. Mais là où j'allais, je ne risquai pas d'avoir chaud. Je souris rapidement en croisant le regard du gérant du Petit Café. Si je rentrai pas trop tard ce soir, je passerai le voir et lui expliquer la situation pour ne pas paraître stupide à avoir fait apparaître une sublime barrière de Kinton entre lui et moi, la veille. C'était du passé dorénavant. Pour le moment il fallait que je fonce vers le futur. Les portes étaient bizarrement ouvertes. Aucun garde comme d'habitude. Ils se levaient assez tard sachant que les habitants de cette ville étaient assez armés pour tuer dix hommes d'un coup. Une fois au dehors de la ville, je me mis à courir rapidement vers ma destination. Avec la chance que j'avais, Yuki no Kuni serait pas si loin. J'avais vu juste. Après quatres bonnes heures de course effrainée dans les bois, je vis la neige. Cette texture blanchâtre brillait au soleil, comme si ce qui composait cette matière froide n'était que du diamant. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Je n'avais pas vu le temps passé dans mon environnement. La forêt ... Je souris de nouveau puis posai mes pieds dans la neige. J'avançais lentement, enbourbée par tout ce blanc. Je me mis à marcher difficilement jusqu'au village qui arriva assez vite dans mon champ de vision. Si seulement Mello était là. Après trente minutes dans la neige, j'atteignais le village.

Des ruines, voilà tout ce qui restait de Yuki no Kuni. La guerre avait battu son plein ici, ne laissant que des cendres derrière elle. Qui avait bien pu rayé ce si bel endroit de la carte. Je soupirai, déséspérée par cette vision. Je passai ma langue sur mes lèvres et entrepris de chercher le couple de vieux dont m'avait parlé Sasori. Je marchais doucement dans les rues en partie enneigés. Je vis alors une petite maisonnette, quelque peu abîmée, mais entière. J'y courus et grimpai les escaliers de la bâtisse follement. J'expirai un grand coup et toqua doucement à la porte. Quelques minutes passèrent et un vieil homme m'ouvrit. En me voyant, il fit une expression d'étonnement. Je crus un instant qu'il faisait un infractus. Sa main ridée et vieille se posa sur ma joue. Mais que faisait il ? J'avais l'impression de ne pas être étrangère ... Comme si cette personne attendait mon retour. J'haussai un sourcil, à la fois confuse, gênée et particulièrement nerveuse. J'avais envie de prendre mon paquet de cigarette mais quelque chose m'en empêcha. Le vieil homme me prit la main et me tira à l'intérieur de sa demeure. J'aurai penser que cette maison, comme toute celles des personnes agées, sentait le pipi et le renfermé. Mais pas celle la ... Elle sentait la rose, une odeur qui m'était étrangement familière. Il me guida dans les pièces et je sentais toujours cette même odeur qui m'enivrait énormément. Il m'emmena jusqu'à une grande pièce, sûrement le séjour. Il me fit signe de m'assoir. Je jetai un coup d'oeil autour de moi tandis que le vieil homme s'en alla. Un feu dans la cheminée, des meubles pas si anciens que ce que je pensais. Un feu par ce temps, ça m'aurait étonné mais il faisait assez froid dans cette petite maison. Anormalement froid. Je me levai, cherchant la source de ce froid si intense. De nouveau, mystérieusement, le froid venait de la cheminée. Une brique était légèrement inclinée. Par pur réflexe, je la redressais. Un clic clac sonore se fit entendre et je sentis le vide sous moi. Un passage ? Je tombai dedans, poussant un cri de surprise. Par chance, le fond vint vite. Deux mètre ce trou, enfin je pense. En tout cas, j'avais le dos bien amoché. Rampant un peu, je trouvai rapidement un tunnel. Je l'empruntai par pur logique, ne sachant pourtant pas où il menait. Après plusieurs minutes à ramper dans le noir et la poussière je vois enfin la lumière ...

Non ... Impossible ... Comment cela se pouvait ? Le passage menait directement au palais de Yuki no Kuni. Ce qui est censé être ma demeure en ce moment ... La salle où je me trouvai n'était autre que la salle du trône. Quelle horreur ! Pourquoi étais-je ici. Cette endroit me paraissait tellement familier. Je rampai hors du trou, glissant sur le carrelage blanc lissé de la salle. Tout était blanc ici, comme la neige au dehors. Seul le fameux tapis rouge ajoutait la touche de contraste à ce palais trop angélique. En y regardant de plus près, j'aperçus des objets cassés, des taches anciennes de sang. Mais que c'était il passé ici ? Je frolai le parquet de mes pieds, me dirigeant vers le trône au dessus duquel était affiché une photo ... Moi ... Plus vieille ... Enfin, c'était l'impression que j'avais. Peut être que je me trompais. Mais pourtant, les mêmes yeux verts, la même forme de visage et la même chevelure ... Je restais figée face à cette caricature de mon futur proche, sûrement. Mes tremblements revinrent, me lançant dans une nervosité incontrôlable. Mais qu'est ce qui se passé ? Que m'arrivait il ? Pourquoi étais je ici ? Les larmes vinrent remplir mes yeux, me lançant dans un état étrange. J'avais à la fois tout envie d'envoyer en l'air, mais d'un autre côté, je me sentais incapable de faire quoi que ce soit. Pour calmer tout ça ... Une clope. Je fit glisser lentement ma main vers ma poche, tremblant toujours. Le paquet était là, je le sentais sous mon doigt. Soudain, une autre main vint se poser sur la mienne, m'empêchant de prendre mon destressant. Je tournai légèrement le regard et vit Vivi.

Que faisait il là ? Quand je suis partie, il dormait encore ! Comment a t'il pu savoir que je serai ici ? J'ouvris la bouche mais aucun son ne sortit. Je n'avais pas parlé depuis mon arrivée et au moment où je tentai de dire un mot, rien ne sortait. Sans attendre, Vivi me prit la main et me tira vers le trône. Entrainait par le petit sorcier, je ne comprit pas immédiatement ce qu'il voulait faire et je m'imaginait plusieurs choses. Il voulait que je m'y assoit ? Mais ce n'était pas ma place ! Je résistai légèrement avant de finalement voir qu'il m'emmenait autre part que sur le trône. Les contours d'une porte apparurent dans ma vision. Une porte cachée ? Sûrement un passage menant le Roi et la Reine dans des salles protégées pour garantir leur sécurité. Vivi m'emmenait vers cette porte. Je le suivait timidement, confuse, bouleversée. Je ne comprenais plus tellement ce qu'il se passait. Que faisait Vivi ici ? Une fois devant la porte, la main gantelé de mon ami actionna une manette qui ouvrit la porte secrète. Il faisait noir dedans ... J'avais assez peur du noir mais là quelque chose m'insitait à rentrer dans cette pièce. Sans hésiter, j'enjambais la marche et me glissai dans le noir de cette pièce inconnue. Vivi me suivit et referma la porte derrière lui. Dans le noir complet, mais pourtant je me sentais confiante comme si je connaissais déjà cette pièce. Un claquement de doigt retentit et des milliers de bougies s'allumèrent autour de nous. Que ... Je m'avançais vers le meuble blanc ancien sur lequel était posé une photo ... Une larme coula le long de ma joue. C'était mes parents ... Et moi ...

Cette pièce était ma chambre. Le lit en baldaquin rose était encore là. Mes jouets, mes peluches, tout. Pourtant ce n'était que de vagues souvenirs pour moi, mais je m'en souvenais quelque peu. Je parcourais la pièce de long en large, touchant les meubles, effleurant ces objets si précieux. Tant de photos, moi, petite, avec mes parents. Tandis que je m'asseyais sur le lit, j'aperçus une liasse de papier sous l'armoire. Avant que j'ai fus le moindre mouvement, Vivi le prit et me l'apporta de son pas nonchalant. D'une main tremblante, je pris le paquet de feuille que j'étalais sur mes genoux. Pleins de documents ... Que des feuilles et des photos de personne que je ne connais pas du tout. Kamiko Kakuzo ? Qui était ce ? Et Gray ? ... Il me disait étrangement quelque chose. J'ouvris son dossier et le mien, les lisant un par un. Gray ... Je le connaissais mais d'où ? Aucun souvenirs. Je pris les autres dossier et les feuilletaient, prenant mon temps pour lire. Tous avaient des caractéristiques fantastique comme le Hyôton ou le Rinnegan. Ces personnes avaient été suivis et analysés ... Une page glissa des feuilles entre mes mains. Je me penchai et la lut. Ces gens étaient donc des victimes qui devaient me protéger jusqu'à la mort ? Je me mordillai les lèvres et balançait les dossiers. Mais que c'était il passé ? Vivi me prit la main et se mit à parler .. Vivi qui parlait !

Shaynie-chan, ces personnes sont nés pour te protéger. Tu es celle qui fera revivre Yuki no Kuni. Tu es celle qui fera revivre ce pays en un claquement de doigt. Ces personnes ont été choisis pour te sauver du clan Kawachi, l'un deux fut notre Kage pendant ton absence mais il mourut. Ce clan avait pour but de te donner Gobi, pour le rendre plus fort dans un corps plus petit. Tes parents ont donc cherché des personnes exceptionnelles digne de te garder à l'oeil. Seulement ton père devait aussi survivre tout en te protégeant ... Après tu connais la suite, la famille Kawachi a été éliminé après la mort des tes parents. Deux seuls restèrent et forcèrent Gobi à venir en toi. L'un est mort et l'autre aurait été tué à Konoha. Ne t'occupes plus du passé et tourne toi vers le présent. Fais renaitre ce Pays ...

Je me pinçai les lèvres, les larmes coulants sur mes joues. Encore une fois, des gens étaient morts par ma faute. Je n'étais que calamitée, que destruction et chaos. Mais tout ça allait changé. Tout ce Pays détruit par ma faute, j'allais le reconstruire, pierre par pierre. Et je retrouverai toutes les personnes à qui appartiennent ses dossiers. Yuki no Kuni revivra, quoi qu'il advienne. Hime no Yuki est de retour ! Je me mis à sourire, fière de mon nouveau Nindo. Je me levai et vit alors le piano. Un piano ... Déjà petite j'en jouais ? Je souris et m'en approcha pour m'assoir sur le petit tabouret confortable. Cet intrument était tout juste magnifique. Mes doigts passèrent avec douceur sur les touches, faisant sortir un son doux et léger. J'avais une chanson en tête, pour quoi ne pas la jouer. Je me mis lentement à jouer, mes doigts appuyant sur les touches correspondant à la mélodie. Je me mis à fredonner les paroles ...

Waking up I see that everything is ok
The first time in my life and now it's so great
Slowing down I look around and I am so amazed
I think about the little things that make life great
I wouldn't change a thing about it
This is the best feeling

This Innocence is brilliant, I hope that it will stay
This moment is perfect, please don't go away, I need you now
And I'll hold on to it, don't you let it pass you by

I found a place so safe, not a single tear
The first time in my life and now it's so clear
Feel calm I belong, I'm so happy here
It's so strong and now I let myself be sincere
I wouldn't change a thing about it
This is the best feeling

This Innocence is brilliant, I hope that it will stay
This moment is perfect, please don't go away, I need you now
And I'll hold on to it, don't you let it pass you by

It's a state of bliss you think you're dreaming
It's the happiness inside that you're feeling
It's so beautiful it makes you wanna cry

It's a state of bliss you think you're dreaming
It's the happiness inside that you're feeling
It's so beautiful it makes you wanna cry

It's so beautiful it makes you wanna cry

This Innocence is brilliant, it makes you wanna cry
This Innocence is brilliant, please don't go away because I need you now
And I'll hold on to it, don't you let it pass you by

This Innocence is brilliant, I hope that it will stay
This moment is perfect, please don't go away,because I need you know
And I'll hold on to it, don't you let it pass you by

Souriante toujours, je finis la musique sur une dernière note de piano ...