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 Asahi Kidate, un artiste oublié

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2 participants
AuteurMessage
Asahi Kidate
Aspirant Ninja
Aspirant Ninja



Messages : 1
Date d'inscription : 11/07/2010

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MessageSujet: Asahi Kidate, un artiste oublié   Asahi Kidate, un artiste oublié I_icon_minitimeDim 11 Juil - 16:59

Vous
Prénom : Inconnu
Age: 16 ans
Comment avez vous trouvez le forum ? : Par ma Sakura chérie Wink
Etes vous actif ? : Tu verras bien.

Personnage
Nom: Asahi
Prénom: Kidate
Age: 19 ans
Description mentale: - Voici un garçon rongé par la haine et l'envie de vaincre. Kidate est très impulsif, cependant il possède son cotes réfléchit qui lui permet d'établir ses diverses tactiques et divers plans d'assaut. Personne ne peut affirmer le connaître réellement, sachant qu'il change très régulièrement d'humeur, même si très fréquemment, son humeur est celle d'un chien enragé. Il ne se confit jamais et reste renfermé sur lui-même dans l'idée de détruire Konoha une bonne fois pour toute. Il déteste les contacts physique et préfère éviter que discuter. Bref, parlons de son cotes dit « réfléchit », Kidate aime prévoir ce qu'il va faire et déteste être pris au dépourvu, pour lui, un ninja doit toujours aller jusqu'au bout, même si mort doit s'en suivre. Il est connu pour être un apprenti ninja intelligent et prévoyant, jamais il ne désobéira à un ordre de mission et réfléchira toujours avant d'entrer en scène. Maintenant, passons sur l'impulsion, Kidate déteste voir quelqu'un interrompre quelque chose par prétexte d'émotion ! D'ailleurs, il devient toujours cruel lorsque quelqu'un parle d'amour ou d'amitié, car pour lui ces deux mots ne veulent rien dire. Il devient aussi très violent quand on le cherche ou quand on le titille pour savoir ce qu'il pense, bref tout ça pour dire qu'il déteste que les gens essaient de savoir ce qu'il pense ou qu'ils laissent leurs émotions sortir pour intervenir.

Description physique: - Kidate est un homme de peau blanche et douce, son visage inexpressif montre son sérieux, malgré cela on pourrait penser qu'il est un garçon bien sage et gentil. Sa chevelure blonde de taille moyenne s'étale légèrement sur le haut de son front. Ses yeux rougeâtres expriment sa haine et sa souffrance, on peut ainsi lire en lui ce qu'il a enduré durant son enfance. Son corps recouvert d'un kimono gris, en au dessus un très grand et épais manteau marron clair lui tenant chaud. Enlaçant sa gorge, une grande écharpe marron foncée. Son bas, recouvrant la totalité de ses jambes, est une sorte de gros pantalon ne tenant que par le nœud fait à la taille. A l'intérieure de sa chemise, fixé à sa hanche du cotes droit, un katana dont il ne se sert que très rarement. Dans son dos, caché par le manteau qu'il porte, deux rouleaux sont attachés à lui, les rouleaux lui permettant d'invoquer ses deux pantins qu'il possède à ce jour. Kidate est de taille moyenne, on pourrait presque croire que son corps est chétif, mais il regorge de force et d'endurance.

Histoire:

Chapitre I : La Naissance d’une Haine !


- On est au début de mon enfance, sachez avant de lire mon histoire que je ne suis pas un monstre, simplement l’expérience d’une vie remplie de haine et de rancœur ! J’avais 4 ans quand je pris conscience que j’étais un enfant et que la souffrance existait, mon père était un ninja au service du pays du vent et ma mère était une femme qui s’occupait de moi en permanence pour ne pas que je sois tout le temps seul dans mon coin. Je passais mes journées dans ma chambre, à regarder les personnes dehors, je ne voulais pas sortir car je savais que dehors, je ne connaissais personne et donc je restais chez moi tout le temps. Ma mère, une femme vraiment ravissante et sympathique, m’adorait tandis que mon père venait me voir que très rarement entre deux ou trois missions, il fallait bien le connaître pour le servir, pour lui le règlement était la chose la plus importante ! Il me racontait des missions de temps à autre et m’expliquait ce qu’était le principe d’une mission, il me répétait que c’était une chose importante et que lors de celle-ci, on ne devait jamais ressentir des sentiments humain, qu’on devait tout le temps donner sa vie pour la réussir, je ne comprenais pas tout le temps, mais bon … Moi je savais juste que j’avais de la chance qu’il rentre en bonne santé, car sans lui je n’aurais plus de modèle pour ma vie d’homme, il m’apportait toujours de quoi me dire que j’allais devenir un grand garçon. Un jour, après deux ans sans revenir – donc j'ai 6 ans à ce moment là - il rentra au logement et vint me voir, ma mère était avec lui, elle était en larme, moi je ne savais pas pourquoi, donc je me disais qu’elle s’était fais mal en faisant quelque chose. Mon père me prit dans la chambre et ferma la porte derrière lui, son regard était étrange et il tremblait, je m’inquiétais de plus en plus. Il me fit attendre un bon moment avant de s’accroupir devant moi en me souriant pour prendre la parole, c’est alors qu’il me dit, tout en vacillant de la voix :

« Tu sais mon fils, je t’ai souvent répété qu’un ninja devait tout le temps obéir à son village, eh bien aujourd’hui papa a dû faire un choix difficile. Écoute, notre village va entrer en guerre avec celui de Konoha, un nouveau village du nom de Oto va nous soutenir lors de cette opération. Je ne suis pas sûr de revenir, donc je veux te dire avant de partir, que tu ne dois pas t’abandonner à la haine si je meurs à cause du pays du feu, tu dois te dire que eux aussi ont dû faire un choix pour le faire »

« Mais papa - dis-je en versant une petite larme - tu ne peux pas nous laisser, maman et moi ! Et pourquoi notre village veut entrer en guerre contre notre village voisin ! - je me hâtas d’aller dans ses bras - Reste avec nous, je ne veux pas que tu meurs »


Des larmes coulèrent sur mon visage, j’étais en larme en ayant en tête mon père, son corps froid et pâle, étalé sur le sol, nageant dans un bain de sang avec une épée dans le cœur ! Je refusais de le voir partir ainsi en traître pour le voir ensuite dans une boîte en bois puis sous terre, en dessous d’une plaque avec son nom inscrit dessus. Non, c’était une chose vraiment horrible de me l’imaginer ainsi. Il s'écarta, je le voyais en face de moi, sans expression, je repensai alors à tout ce qu'il m'avait dit avant, je me remémorais les rares moments que j'avais passé avec lui et tout disparaissait, je ne voulais plus m'en rappeler ! Sans me dire au revoir, ni un léger baiser sur ma joue, il quitta la pièce en refermant la porte derrière lui. Le monde ninja était vraiment cruel et je me demandais encore pourquoi il devait aller faire la guerre, cette paix n'était elle pas parfaite ? Il fallait tout le temps que l'Homme détruise ce qu'il avait acquit lors de sa vie. Mes jambes se mirent à trembler, puis j'en perdis le contrôle, tombant à terre, mes mains sur le sol, mes bras tendus pour ne pas que je tombe, mes larmes tombèrent en s'éclatant contre le sol. Je savais qu'il n'allait pas renter, j'en étais sûr et j'en voulais à mon monde qui n'était que souffrance désormais ! J'étais pris dans mes émotions, je ne savais plus quoi faire, ma vision se brouillait, devenant peu à peu floue, mes yeux se fermèrent et mon corps tomba à terre, je venais de perdre connaissance. Ayant perdu la notion du temps et de l'espace, mes yeux s'ouvrirent, voyant une lumière, je me demandais si je n'étais pas mort ! Malheureusement j'étais encore en vie, me souvenant des derniers instants avec mon père. J'étais dans ma chambre – grâce à l'odeur, j'en étais sûr et certain – et délicatement, je remis mon dos droit, pour pouvoir m'apercevoir que personne n'était présent autour de moi, où était ma mère ? Sans doute dans la pièce d'à cotes, j'eus la chance de pouvoir quitter mon lit pour pouvoir aller jusqu'à la porte, avec ma main droite qui tremblait, j'ouvris la porte. Je ne vis personne, très vite mon corps s'élança vers la table, y trouvant un mot, j'étais rassuré de lire que ma mère était à une réunion pour les civils du village, la boule qui était dans mon ventre disparut rapidement. Je l'attendis avec impatience toute la journée pour la revoir cinq heures plus tard, elle m'informa que mon père était bien en mission secrète pour le plan d'assaut sur Konoha. Même à mon âge, je savais qu'une guerre était une chose dure à vivre pour les villages et que quand une trahison en était la cause, c'était bien pire ! A partir de ce jour, je priais chaque jours pour mon père, espérant qu'il revienne, même si j'étais encore persuadé qu'il ne reviendrait pas, je préférais laisser un espoir subsister en moi juste pour ma mère.

Les mois passèrent, et Suna fut prévenu que le plan avait été mit en marche, ma mère était en sanglot, elle s'inquiétait pour mon père et tombait dans une dépression profonde. Je ne savais pas quoi faire, à vrai dire j'étais aussi en sanglot, les familles du village aussi, on l'était tous ! Le lendemain, ma mère alla prier, la bataille avait commencée et elle se devait de demander pardon au seigneur afin qu'il épargne mon paternel, pendant ce temps, mon esprit sombrait dans la colère et la haine ! Si mon père devait mourir, j'irai faire le serment que tuer celui qui l'aurait tué ! Même si je devais y laisser ma vie, pour moi l'honneur de mon père était bien plus important que toute autre chose. Cette journée fut longue pour le village, tandis qu'un vent de l'ouest s'approchait du village, les espoirs des villageois se dirigeaient vers l'est ! Malheureusement il fallut bien deux jours avant d'avoir des nouvelles et se fut terrible ! D'après les informations du conseil de Suna, l'attaque fut une échec, ils mirent au point une liste des ninjas morts au combat et fit une annonce dans le centre-ville. Ma mère m'y emmena, même si j'étais jeune, elle ne voulait pas m'annoncer la mort de mon père, alors elle préférait que je le sache directement. Mon corps tremblait, mon cœur battait de plus bel, encore et encore des noms et celui de mon père tomba vers la fin, ma mère se mit à pleurer et j'en fis de même, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Lâchant la main de ma mère, je partis vers mon habitation pour ensuite me cacher dans ma chambre, j'étais à la fois triste et haineux envers le monde entier ! Pourquoi moi ? Moi qui avait aimé mon père, moi qui n'eut jamais la chance de toujours l'avoir à mes cotes ? Le monde était pourri et l'Homme en était la cause. Mon cœur était désormais rongé par la haine, je le savais, je le sentais, il fallait que je venge mon père de cette mort et je savais aussi que plus jamais j'irais contre les règles du monde ninja, mais qu'au contraire, j'obéirais aux miennes jusqu'à la mort ! - Ici se termine le premier chapitre -


Chapitre 2 : L'art du Kugutsu – Une épouvantable découverte :

Cela fait cinq ans que mon père est mort, donc j'ai 11 ans. Ce chapitre ne dépassera pas les trente lignes – Maintenant que j'avais repris une vie correcte, ma mère essayait de m'instruire car je refusais d'avoir accès à l'académie ninja avant de connaître les bases comme ma poche, je voulais parvenir à un haut grade en un bref délais, mais les chances étaient réellement faibles. Pourtant je m'y accrochais, pensant chaque jours à mon père à qui je voulais faire honneur, mais bon il fallait que j'admette le fait qu'il soit du passé. En ce moment j'étais sur un livre parlant des Dojutsu, j'étais étonné de voir la puissance qu'avait une simple pupille ou un simple corps rempli d'un sang unique, j'étudiai surtout la base des Dojutsu, cela pouvait mettre utile si je devais priver un ennemi de son pouvoir secret, mais bref, je tournais rapidement les pages car je voulais surtout découvrir les secrets de mon village afin de savoir dans quelle spécialité j'allais me perfectionner pour que ma puissance grandisse le plus rapidement possible. Une heure plus tard, je prenais un livre vraiment épais sur mon village, en l'ouvrant, je me mis à lire alors l'annexe, je remarquais un mot que je venais de voir pour la première fois « Kugutsu », page 126 à 150, c'est alors que mes mains se mirent à chercher le bon passage. Arrivé au chapitre sur cet art inconnu, mes yeux se mirent alors à lire le chapitre, ce fut assez passionnant, j'apprenais qu'un ninja pouvait se battre avec autre chose que des jutsu élémentaire ou des genjutsu etc … Le nom qui attira le plus mon intention était celui de Monzaemon Chikamatsu, le père fondateur de cet art si parfait ! D'après ce livre, il fut exilé par un des Kazekage, il était apparemment très puissant, même trop pour le chef du village, j'étais stupéfié de voir que Chikamatsu était partit sans rien dire. Malgré tout cela, il avait crée dix pantins et laissa le parchemin d'invocation au sein du village, mais bon, je me remis à ma lecture passant donc le reste de ma journée sur cette partie de mon livre – je ne décris pas, c'est assez confus, je le sais -. Durant cette fin de journée, je m'étais mis un objectif en tête, apprendre l'art du Kugutsu, pouvoir façonner mes armes me faisait saliver d'envie, pour une fois, j'avais oublié mon père un instant, en pensant rien qu'à cet objectif qui allait me faire gagner en puissance. Deux mois plus tard, je commençais à façonner des marionnettes, des petites au départ et je m'entraînais à créer des files de chakra pour les guider, pour le moment je voulais en contrôler trois simultanément, c'était déjà un bon début pour moi, mais en ce moment, ma mère était de moins en moins présente et cela perturbait mes entraînements, je me demandais ce qu'elle pouvait bien faire ! D'après elle, elle était convoquée par son patron au moins deux fois par semaine pour établir les statistiques des ventes, elle était vendeuse dans un magasin de fleure, même si les fleures se faisaient rares à Suna, il y en avait … Ce jour là, j'avais décidé de lui faire une surprise, normalement elle rentrait dans la nuit le Jeudi, donc j'étais resté éveillé jusqu'à son retour en somnolant sur ma chaise. Tout d'un coup, j'entendis la clenche de la porte bougeait, je me mis derrière le rideau et je fis une liaison entre mes doigts et mes trois marionnettes avec mon chakra. Quand la porte s'ouvrit, je fis lever mes pantins en les faisant marcher, mais ce fut un homme qui entra en premier et brusquement je rompus la liaison avec mes Hommes de bois. J'étais stupéfié de voir ma mère rentrer avec un homme, je la pensais bien trop triste pour pouvoir avoir une autre relation que la précédente avec mon père. J'étais surtout écœuré de voir cet homme la prendre dans ses bras, pourtant je n'eus pas la force de sortir de ma cachette. Ils entrèrent puis se mirent à table, discutant un peu, ce monstre proposait à ma mère de partir avec lui en voyage. Un sourire s'afficha sur mon visage, je savais que ma mère m'aimait plus que tout et qu'elle allait refuser sa proposition – malheureusement ce n'était pas le cas – elle accepta en lui disant qu'elle trouverait une explication pour ne pas que je la conteste. Cette fois-ci j'avais tout perdu, mon père, l'amour de ma mère et mon cœur. Des larmes coulèrent et tombèrent au sol, en faisant un bruit discret, elle allait m'abandonner pour changer ses idées … Je fis l'effort de rester éveiller jusqu'à ce qu'ils partent tout les deux dans la chambre de ma mère, tandis que moi, sans faire un bruit j'avais rejoint mon lit dans ma chambre, jusqu'à ce que le lendemain, je m'éveilla en pensant avoir fait un mauvais rêve ! Se levant, je vis que personne n'était présent, encore une fois, encore un mot sur cette table, je le pris de ma main délicate, le papier était légèrement humide, quand je pris le temps de lire le mot, mon visage se crispa et d'un air furieux je fis de la feuille un tas de morceaux de papier. C'en était terminé du petit garçon bien sympathique, j'en avais marre de voir partir les gens qui étaient cher à mes yeux ! A quoi bon vouloir devenir fort si l'amour ne nous guide pas ? C'était la question que je me posais, même si mon cœur était noir je n'avais pas encore abandonné l'idée que l'amour pouvait être source de puissance. D'un mouvement assez lent de mes lèvres, je lâcha une phrase très légère :

« La Haine ! »

Oui, la haine était la meilleure solution, je haïssais Konoha, je haïssais ma mère, cet homme qui l'avait emmené ! Le monde était mon ennemi, je ne voulais qu'avoir de la puissance pour arriver à mes fins après tout ! Je n'étais qu'une arme œuvrant pour la destruction de ce monde et le Kugutsu allait me permettre de devenir celui qui changera ce monde et qui le plongera dans le chaos total ! Dès la semaine passé, je pris la décision d'entrer dans l'académie ninja ! - Comme je l'ai dis plus haut, ce chapitre est naze ! -


Chapitre 3 : Que veux-tu Monzaemon ? - Rencontre avec l'avenir !

Voici le dernier chapitre de mon histoire ! C'est ici que je vais faire la rencontre de l'illustre Mozaemon Chikamatsu, mon sempaï, celui qui m'offrira ma seule chance de victoire ! J'ai désormais 15 ans. - Cela faisait bien longtemps que j'étais officiellement devenu orphelin, j'avais oublié ce pourquoi j'avais voulu devenir ninja, dès lors que j'avais eux mes 15 ans, j'avais pris la décision de faire de mes marionnettes des armes de mort. Aujourd'hui le vent soufflait vraiment fort et peu de villageois venaient faire une balade dans les rues, moi je façonnais ma marionnette principale, celle qui aura le rôle de capsule en cas de danger de mort ! Mais bon, aujourd'hui je sentais quelque chose venir, oui une sorte de nouvelle présence, j'étais tout de même à fond dans ma construction. J'avais le vent dans les cheveux, créant le visage de mon arme, la truffant d'outils sophistiqués puis sans trop être surpris, j'entendis un garde crier en disant qu'un homme s'approchait du village, je restais indifférent, je ne voyais pas l'intérêt de m'intéresser à cela vue que cela ne me concernait pas puis ce n'était pas la première fois que quelqu'un voulait pénétrer le village. Durant une demi-heure je vis des Chunin et Junin se dirigeaient vers les portes de Suna, j'étais assis sur une caisse en bois, à l'entrée d'un atelier de marionnette, il fallait dire que j'étais le seul dans l'académie à m'intéresser à ce genre de chose, je devais d'ailleurs être le seul à venir dans cet atelier abandonné. Quand j'eus terminé de faire le visage de ma marionnette, j'entendis que l'homme venait d'entrer dans le village, celui venait apparemment en ma direction, sans m'en occuper, je pris la décision de faire le corps de mon pantin. C'est alors que quelqu'un vint à ma rencontre, un homme portant un drôle de chapeau et ayant un air décontracté, il avait un épi de maïs dans la bouche, il me regarda d'un air perplexe, sans rien dire il resta ainsi au moins dix secondes à ne rien faire. Moi je le regardais en soupirant légèrement d'un air désespéré, que me voulait il se bougre d'âne ? Finalement il se mit à ma hauteur en regardant mon pantin, son visage me disait étrangement quelque chose, sans doute une coïncidence sachant qu'on pouvait facilement me croiser dans les rues du village. Pour finir il prit la parole en crachant l'épi par terre, il avait une voix assez grave, il devait avoir la quarantaine, il me dit alors :

« Tu sais façonner un pantin ? De nos jours peu de ninjas iront prendre du temps à façonner ce que j'ai crée ... »


Que voulait-il dire ? Il me fallut une vingtaine de seconde avant de me souvenir de son visage, c'était l'illustre Mozaemon Chikamatsu ! Le père fondateur de l'art nommé Kugutsu ! A son âge il devait être mort, mon pantin tomba à terre, mon regard devint vide et mes pupilles se dilatèrent en une fraction de seconde ! Il avait été exilé par l'un des Kazekage, jugeait trop puissant et trop suspect pour pouvoir rester dans le village ! J'étais en stupéfaction, mon souffle se coupa, je ne savais que dire devant celui que j'avais admiré ! J'en avais pensé qu'il était une légende depuis le temps, avec les dix pantins qui avaient servis à la vieille Chiyo afin de conquérir une forteresse ! Que faisait-il ici ? De nouveau il m'adressa la parole d'un air sage :

« Tu me connais ? - c'était si visible à vrai dire – Je suis venu reprendre en main mon village natal, j'aimerai te revoir par la suite gamin ... »

Il partit en direction de la tour du Kage, puis des Junin vinrent aussi à ma rencontre pour savoir si je l'avais vue, j'avais eu le temps de reprendre mon pantin et de continuer de le façonner en prenant un air anodin. J'étais tout de même encore sous le choc, c'était bizarre de voir un mort en plein jour, je ne croyais même pas à l'existence des fantômes, mais la j'en doutais fortement. Pour moi, cette journée passa vraiment au ralenti et les jours suivant en firent de même ! Au bout d'une semaine, le village était sans dessus dessous, d'après les villageois, Monzaemon, le « mort vivant » pour certains, avait réellement prit le contrôle du village et moi j'attendais sa visite, je voulais qu'il m'offre de sa puissance, je voulais qu'il m'apprenne à tuer, à me battre etc … Les jours passèrent et j'entendis un beau matin quelqu'un marchait dans la cuisine de mon logis, une odeur forte accueillante vint caresser mes narines, je me levas puis j'ouvris la porte de ma chambre pour voir le visage de cet homme de l'autre jour, une sorte de bol était posé sur la table et lui était assis sur une chaise, les pieds sur la table, il m'adressa la parole sans me regarder :

« Alors, les jeunes se lèvent bien tard de nos jours ! »

Ce que je n'aimai pas à ce moment là chez lui, c'était sa manière de parler, il prenait tout à la légère et je n'appréciais guère. Je pris place sur une chaise à regarder le bol sur la table, que me voulait-il à la fin ?! Je voulais le savoir et c'est alors que je pris la parole en me laissant aller, sans penser à ce que je disais :

« De nos jours les vieux prennent la vie pour un paradis ! »
« Ce n'est pas le cas ? - me répondit-il en souriant- »
« La vie se résume à voir mourir et partir les gens qu'on aime. - cette phrase fut dite sur un ton noir d'encre - »
« Désolé de te contredire gamin, mais la vie c'est un havre de paix »

Mon poing frappa la table, moi la vie ne m'avait rien donné, elle m'avait juste pourri l'existence et rien d'autre ! Et un beau jour un vieil homme ose me dire que j'ai tord ! Je détestais ça, mon idole n'était en réalité qu'un homme menant la vie douce et se permettant d'être arrogant envers ma haine que j'éprouvais et c'est alors que je repris la parole :

« Que me voulez-vous Monzaemon ? Je ne vis que pour tuer les gens qui m'ont arrachés mon cœur et vous qui êtes le nouveau Kazekage, vous vous devez de guider le village jusqu'à la victoire – mon ton montait de plus en plus – Je déteste les personnes comme vous qui pensent que la vie est faite pour s'éclater ! On est née pour détruire ou se faire détruire, le code ninja se résume à ça et à rien d'autre ! Donc ne venez pas me dire que je suis un gamin qui se doit d'être gentil et courtois envers le premier venu qui vient me contredire ! »

« Ne hurle pas gamin. Je suis certes le Kazekage, je suis certes celui qui se doit de mener Suna à la victoire, mais je suis aussi celui qui doit faire en sorte que les ninjas et civils de ce village restent en vie. - il me parlait encore avec son air décontracté - »

« A quoi bon ? - mon regard se baissa tout comme le ton de ma voix – De toute façon je tuerai tout ceux qui viendront pour me barrer la route. Je suis celui qui détruira le pays du feu pour ce qu'il a fait quand j'étais petit. Dites moi ce que vous voulez Kazekage-sama ? »

« Vue que tu es un gamin qui s'intéresse à mon œuvre, je veux faire de toi mon disciple, celui qui aura l'honneur d'apprendre tout ce que je sais et peut être qu'un jour tu auras l'honneur de posséder mon chef d'œuvre, mes dix pantins ! Puis je veux au moins te donner la chance de revenir dans le droit chemin. »

« Et si je refuse ? »

« Tu mors d'envie d'avoir l'occasion de te venger et même si je t'en empêcherai tu sais très bien qu'à mes cotes tu ne pourras que devenir fort. »

Je devais réfléchir, d'un cotes cela me gênerait qu'il m'empêche de mener à bien ma vengeance, mais d'un autre cotes il avait raison en disant qu'il ne pouvait que m'apporter de la puissance. En plongeant mon index dans le bol, je pris de nouveau la parole en lui répondant :

« A partir de ce jour, vous serez mon Sempaï et moi votre Disciple ! »

- Une fin décevante, tout comme l'histoire dans sa globalité, mais au moins ma présentation est faites Razz -

Test RP(Donner par les modos/admins).
Code(donnez dans le règlement Validé
Village Souhaité: A voir, j'aimerai déserteur ou ninja renegat à la solde de Konoha.
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Naõ Aki
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MessageSujet: Re: Asahi Kidate, un artiste oublié   Asahi Kidate, un artiste oublié I_icon_minitimeDim 11 Juil - 17:35

Test Rp : Explique la raison de ta désertion
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