Mission rang A Kakuzu

Je sortis du bureau du chef de l'Akatsuki. Je me retrouva dans un long couloir à peine éclairé par des bougies insérées dans les murs de pierre rouge. Des dalles de pierre aussi servaient de sol et mon pas résonnait sur ces surface lisse. Je marcha ainsi plutôt longtemps, songeur par rapport à ma nouvelle mission. Ainsi, même plus de soixante dix ans après ma désertion, les ninjas de mon village natal, Taki, me recherchaient toujours ? Bien, c'était fort dommage pour eux. De plus, le chef des services spéciaux de Taki pouvait me rapporter une lourde prime grâce à sa tête.

-Intéressant

Ces mots résonnerent de plus en plus faiblement avant de s'éteindre, comme la vie d'un être normal. Je souris en pensant que je n'étais pas un humain normal. Depuis fort longtemps, je m'emparai des coeurs de mes ennemis vaincu, ce qui me permettait de jouir d'une longévité étonnante. J'arriva enfin devant une lourde porte de chêne bruni par le temps et bardé de morceau de fer la renforçant. Une serrure de bronze permettait de l'ouvrir et de la fermer, ce que je fis après l'avoir franchi. Son lourd grincement suivi de son claquement sonore résonna fort à mes oreilles et je ne pus m'empecher de grimacer. Je continua mon chemin, mais d'un pas plus rapide à présent, ne prenant pas le temps de regarder les lieux que je traversais. J'arriva enfin devant la porte du repaire qui s'ouvrit lourdement devant moi. Plusieurs petits rochers se détacherent de la voute rocheuse avant de se briser sur le sol. L'un d'entre eux fusa vers moi mais je ne lui jeta même pas un regard et sortit du repaire, l'évitant ainsi. Aussitôt, le lourd rocher qui servait de porte se referma derriere moi dans un roulement sonore. Je m'arreta quelques secondes sans regarder autour de moi avant de partir en courant vers Taki.


Plusieurs jours s'écoulerent. Tous se ressemblait. Je courais toute la premiere partie de la matinée puis tuait une bete sauvage avant de reprendre mon chemin tout en mangeant. Je ne m'arretai que tard le soir pour me reposer quelques heures. J'arriva à l'aube du cinquième jour sur le territoire de Taki. Je me baissa et arracha une touffe d'herbe grasse poussant à mes pieds. Elle était mouillé, ce qui indiquait qu'il avait plut moins d'une journée auparavant. Je la laissa tomber à mes pieds avant de m'avancer doucement à travers l'immense plaine qui me faisait face. Des vaches ruminaient de grosses touffes d'herbes nonchallement. Tout ce calme, toute cette quiétude me dérangeait. Une pulsion meurtrières me parcourut et je la laissa me posseder. Je m'approcha de l'animal le plus proche. Il tourna la tête pour me regarder de son gros oeil noir tout en ruminant. J'ejecta ma main avec force avant d'enlacer le cou de la bête de mes multiples fils noirs. Je commença alors à serrer. La créature tenta de hurler mais son cri resta coincé au plus profond de sa gorge et finit en gargouillis. La pauvre créature commença à se débattre avec forces mais je ne lacha pas prise. Elle s'effondra subitement dans l'herbe, l'oeil terni par l'étreinte glacé de la mort. Je la relacha et repartit vers le village caché de Taki. Je savais que si je me pointais là bas, l'escouades aurait aussitôt pour ordre de revenir. Et je pourrais tuer leur chef. A cet pensées, je sentis un frisson d'exaltation parcourir mon corps.

Oui, ce sera un beau combat, qui se soldera par sa mort.

Ma phrase se perdit dans la bourrasque qui souffla alors. L'ignorant, je continua mon chemin jusqu'à apercevoir enfin cette cascade qui rendait fier n'importe quel habitant du village caché qui portait son nom. Une forêt de d'arbres géants poussait au pieds de ce village. Cette forêt même qui m'avait servi à échapper à mes poursuivants lors de ma désertion et qui, de nouveau, m'aiderais dans ma mission. Je m'y enfonça et immédiatement sa senteur pénétra dans mes narines. On aurait dit une odeur de pomme de pin, ce qui était plutôt étrange étant donné qu'aucun pin ne poussait dans cette forêt. Je tourna la tête pour trouver d'où venait cette senteur avant d'apercevoir un pin immense. Ses aiguilles étaient d'un vert sombre et son tronc d'un marron teinté de gris pouvait être visible par endroit. Je pensa alors :

-On dirais que je n'ai plus besoin de chercher.

En effet, je savais qu'aucun arbre tel que le pin ne pourrait survivre au climat plutot chaud et humide qui regnait dans ce pays. Je malaxa mon chakra calmement. Je sentis les masques que je possédais gréffé dans le dos remuer d'excitation face au combat à venir. Moi aussi je me sentais exciter et légerement stréssé. Je dégaina quatre shuriken dans chaque main avant de les lancer sur l'arbre. Ce dernier ne fit même pas mine de résistance et disparut, me révélant ainsi la troupe ennemie. Ils étaient une vingtaine à vue d'oeil. Tous
portaient le tatouage typique de l'ANBU de Taki, c'est à dire un long traits rouge traversant le visage, encadré de noir avec inscrit "shi dake menjo kibō", ce qui signifiait : "Seul la mort me délie". L'un d'entre eux, que je reconnus immédiatement comme étant le chef des services spéciaux. Je sortis mon Bingo Book avant de le feuilletter rapidement. Sur une des pages, je vis un homme aux longs cheveux noirs tombant sur ses épaules, les yeux verts et une cicatrice lui parcourant la joue. En dessous, il y avait marqué :

"Konoshuki Fokuzo, chef des services spéciaux de Taki, 15 millions de ryôs."

Je rangea mon livre avant de me frotter les mains tout en disant d'une voix calme mais claire :

-Alors, monsieur 15 millions de ryôs, comment vais-je te tuer ?

Il dégaina une longue épée qu'il portait dans le dos, aussitôt suivi de ses coéquipiers.

-Alors, on veut tenter vainement de résister ? Très bien, vous venez de signer votre arret de mort, tous.

J'hurla presque cette derniere phrase, qui sembla laisser indifférent mes adversaires. Fokuzo pris alors la parole :

-Criminel Kakuzu, rends toi sans faire d'histoires et le conseils pourrait avoir pitié de toi.

Le conseil...... Cinq hommes et femmes dont la tête me rapporterait une somme énorme d'argent.....Le prix le plus bas au marché noir pour une de leur tête plafonnait à 80 millions de ryôs......

-D'accord, je me rends.

Ma décision sembla consterné les ANBUS. Je décrocha mes étuis à kunais et à shuriken avant de les lancer au sol. Touts mes assaillants sauterent sur moi et me lièrent les mains dans le dos avant de m'endormir d'un puissant Genjutsu, qui me plongea dans un sommeil sans rêve.

Plusieurs heures plus tard, je me reveilla. J'ouvris les yeux et détailla la piece dans laquelle je me tenais. Une seule lampe éclairait toute la piece que des murs de béton surement renforcé ne refletait que par endroit. Dans cette piece, il n'y avait qu'un seul meuble, la chaise sur laquelle j'étais justement assis. Mes yeux s'habituèrent enfin à la lumiere et je pus distinctement voir un membre du conseil pénétrer dans la piece, escorté par quatres gardes. L'un d'entre eux portait une chaise qu'il posa sur le sol, plusieurs mètres devant moi. Je remua un peu sur ma chaise pour tenter de desserrer mes liens qui me collait littéralement le dos à la chaise. Une impression bizarre me parcourait le corps. Je chercha un certain temps avant d'en comprendre la raison. La corde qui m'enserrait bloquait l'utilisation du chakra. Je réfléchis rapidement au moyen de m'enfuir et sourit cruellement en le trouvant. Je reporta mon attention sur l'homme qui se tenait assis devant moi. Il était plutot petit, du genre 1m60 maximum, et plutot vieux, environ 65 ans. De petites lunettes encadraient ses yeux gris mais pétillant de malice et des cheveux gris couronnaient sa tête. Un sourir illumina son visage avant qu'il ne reprenne une expression plus grave. Il me regarda et annonça :

-On t'a enfin attrapé. A ce qu'il parait tu t'es rendu de toi même. Ton agonie sera moins longue.....

Un sourire cruel illumina son visage. Plusieurs pulsion d'une très grande puissance parcoururent mon corps mais je les refoula. Je le regarda dans les yeux en attendant qu'il reprenne la parole.

-Tu vas être jugé demain et éxécuté après demain, estime toi heureux.

Je compris qu'il n'y aurait pas de pardon pour moi, juste la mort. Il se leva tout en faisait crisser les pieds de la chaise au sol, avant de partir. Je ferma les yeux et décida de m'endormir. J'avais besoin de force pour le lendemain.


Mon réveil fut brutal. Un homme chargé de me transporter avec ma chaise arriva pour la prendre. Il me souleva donc du sol et je me reveilla.

-Où m'ammene-t-on ?

-Au tribunal, tu vas être jugé.

Je malaxa instantanément mon chakra, pret à mettre mon plan en action. Mes liens m'empechait d'utiliser du chakra, pas d'en malaxer. Je traversa plusieurs longs couloirs de carrelage blanc avant d'être reposé dans une grande salle. Devant moi, des gradins énormes me faisaient face et dans chacun d'entre eux était assis un membre du conseil de Taki. Je jeta un coup d'oeil à ma droite et aperçu Fokuzo sur son trente et un. Surement allait-il être gradé pour son exploit. Du moins, si je le laissais en vie.....



Alors qu'ils commençaient mon jugement, je chuchota :

-Forme séparé

Aussitôt, les masques qui résidaient dans mon dos se séparerent de mon corps, faisant voler en éclas le dossier de ma chaise. Je me leva d'un bond avant de dire :

-Forme Fusion (2800 + 4x2000 = 10800 PC)

Mes masques revinrent aussitôt vers moi avant de fusionner à l'immense amas de fils que je venais d'extraire de mon dos. Une sensation bizarre me parcourut lorsque la fusion s'effectua, sensation qui disparut immédiatement après. Je me tourna vers le chef ANBU, qui était ma cible de mission, avant de me jeter sur lui. Je projetta un grand nombre de fil sur lui qui lui enserrerent le cou avant de resserrer. Il poussa un hurlement étouffé avant de cracher une grand jet de sang et de pendre inanimé. Je m'approcha de lui et lui arracha la tête tout en lui volant son épée.

-Massacrez le !

Ce cri fusa derriere moi, aussitôt, un déluge de jutsu fusa vers moi. Je me contenta de lancer Kurogane Karada - corps de fer. (10650 PC) Toutes les techniques me percutèrent de plein fouet mais je m'en sortis indemne. Je stoppa ma technique avant d'en lancer une autre, du nom Fûton Atsugai - Dégât de pression. (10450 PC) Une bourrasque de vent dévastatrice sortit de mon masque Fuuton avant de détruire les nombreux bancs face à moi ainsi que mes ennemis. Leurs cris de douleur et d'agonie resonnerent comme une douce musique à mes oreilles. Je m'approcha d'eux. Quatre des cinq membres du conseil étaient là. Mais aucune trace du cinquieme. Je sépara la tête de mes ennemis de leurs corps dans un bruit atroce d'os brisé avant de les ranger dans une sacoche pendant à ma ceinture. Un bruit attira mon attention et je me retourna à tant pour esquiver un coup destiné manifestement à me briser la nuque. Le cinquieme membre du conseil se tenait devant moi, en position de combat. Il était un peu plus grand que moi, les cheveux coupé courts, les yeux emplis de haine, le nez légerement retroussé, la bouche fendue par une moue dégoutée. Je posa mon regard autour de nous deux. Les bancs qui quelques minutes avant soutenaient des centaines de personnes gisaient brisé. Des personnes poussaient des cris de douleur plaintif, demandant qu'on vienne les achever. L'un d'entre, eux parmi les plus mutilé, avait le crane transpercé par une écharde de bois énorme. Il réussissait pourtant à pousser encore des petit gémissements de douleur.

Un brusque souffle d'air m'indiqua que mon adversaire ne contait pas se rendre sans combattre. Je me pencha vers l'avant à temps pour éviter un coup de son tranchant de la main. Je tendit mon poing, qui vint rencontrer son estomac dans un bruit sourd de choc. Il recula sous la douleur et j'en profita pour l'attraper par la nuque avant de le faire se pencher vers l'avant. Mon genou se leva et percuta violemment son nez, qui se brisa dans un craquement atroce. Il hurla de douleur mais je ne lacha pas pour autant et lui asséna un second coup de genou, dans la pomme d'Adam ce coup-ci. Il suffoqua instantanément et j'en profitis pour lui frapper dans la colonne vertébrale de mon coude. Il tomba au sol et je lui frappa plusieurs fois dans les côtes. Il tenta de hurler mais un minuscule soufflement jaillit de sa bouche entrouverte. Je dégaina le katana qu'il avait dans le dos tout en l'attrapant par le cou et d'un mouvement vif, lui trancha la gorge. Je rangea sa tête dans ma sacoche et sortit de la piece, non sans avoir lancer un kunai avec un parchemin explosif. Une formidable détonation jaillit derriere moi, comme anonçant ma fuite. Quelques ninjas suicidaires tenterent de me barrer la route mais ils ne furent pas une menace très longtemps. Je fraccasa la porte avant de sortir d'un pas décidé. Je repris ma forme normale et fis rentrer mes masques dans mon corps. Je releva la tête pour découvrir les rares survivants de l'escouade du défunt chef des services spéciaux me barrer la route. Ils leverent leurs épées et se jeterent sur moi. Tenant toujours l'arme de l'ancien membre du conseil du village, je para quelques coups fort adroit mais pas assez pour me blesser. Je riposta et renvoya trois hommes rejoindrent leurs ancetres. Les deux derniers me regarderent et se decalèrent vivement. Je fus surpris de la raison. Une lame de vent fusaient vers moi dans un sifflement extremement aigu. Plusieurs longs fils noirs jaillirent de mes bras avant de s'emparer des deux hommes qui s'étaient décalé plus tot. Je les installa sur la trajectoire du jutsu, qui les percuta de plein fouet. Ils furent tranché en deux viollement. Du sang plut sur moi et mon dernier adversaire. Il était manifestemet désoeurvré par ma protection et me regardait ainsi que les restes de ses compagnons avec de grands yeux. Je me jeta sur lui et le décapita d'un revers du katana que je tenais. Il s'effondra et je partis à travers le village sans jeter un regard en arriere. Je connaisais les passages secrets et sortit de la cité sans encombre. Je me retourna pour observer le Q.G de mon ancien village brulé avant de partir d'un pas rapide vers l'antre des chasseurs de primes.