Croc Blanc & Okami

Un bonne fin d'aprés midi. Une magnifique fin d'aprés midi. Un soleil radieux à deux doigts de ce coucher. J'avais envie d'aller voir ailleurs en ce début de soirée. Je n'avais jamais vraiment quitté Kiri. L'envie de découvrir de nouveaux horizons me prenait souvent. Mais cette fois, je partirai dans un lieu inconnu à mes yeux. Revenant d'une mission salissante, je passai vite chez moi pour prendre une douche. Une fois sous l'eau, des picotements et des brulures me prirent. Les cicatrices s'étaient réouvertes lors de l'affrontement contre l'ours. Je fis une grimace de douleur. A force, j'étais habitué mais au fur et à mesure j'avais l'impression que les douleurs s'amplifiaient. J'évitais de m'inquiéter mais un jour il faudra que je me renseigne en profondeur sur Okami. Il était un esprit peu bavard et doté d'une force incroyable. Il ne fallait pas que je le prenne à la légère surtout pas en ce temps de crises. D'aprés mes sources et les rumeurs, les Kages se seraient réunis pour parler d'un danger qui nous guette tous. L'Akatsuki et Sasuke Uchiha. L'Akatsuki aurait pour but de récupérer tout les démons à queue pour détruire les villages. Cela était infesable à mes yeux à moins de posséder une force hors du commun ! Je ne m'attardai pas sur cette pensée car je m'embrouillerai contre moi même. Je sortis de la douche et me sécha rapidement. Me regardant une dernière fois dans le miroir, je constatai les dégâts physiques que causent Okami sur moi. Ma peau était devenue plus mate et mes yeux fonçaient à la limite de devenir vert. Mes oreilles étaient plus touffus ainsi que ma queue. Bientôt je ne pourrai surement plus redevenir humaine. Cette idée me fit frissoner mais me plaisait d'un côté. Être libre comme l'air, faire ce dont j'ai envie … Mais il fallait d'abord que je retrouve tout les Okami et que je réalise mon Nindo : Rétablir la paix dans le monde shinobi. Pourquoi cela m'a été ordonné ? Je n'en sais rien, je sais juste qu'Okami est l'un des Dieux qui protègent le monde shinobi. Ne nous attardons pas sur des histoires compliquées. J'enfilai ma jupe et mon haut sophistiqué avant d'emporter ma pochette qui contenait mes lames et mes gants à griffes. J'ouvris la porte et sortit. Il faisait frisqué mais cela ne me retiendrait pas d'aller me promener. Je me transformai rapidement, avant de filer dans les rues de Kiri. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, personne ne se mettait à hurler à mon passage. Les gens de Kiri ont vu défiler des générations d'Okami et voir des loups d'une taille anormale ne les alarmés pas. J'arrivai aux portes où les gardes me laissèrent passer avec un grand sourire. Je me mis à courir à toute allure dans les plaines. Mon bandeau ricochait contre mon poitrail pendant ma course. La nuit tombait petit à petit, le jour laissant place à l'obscurité. J'arrivais devant les portes de Konoha, le village du Feu. Pourquoi ne pas y faire un tour ? Je repris forme humaine et me dirigeai vers les portes. A ma vue, les gardes chuchotèrent entre eux. Oui, j'étais pas normal et alors ? Ils m'ouvrirent les portes quand ils virent que j'étais de Kiri. Konoha était un grand village. Tout au bout de l'allée centrale, il y avait le palais de l'Hokage. J'entra dans le village quand soudain une odeur vint perturber mon odorat. Une douce odeur agréable. Des bruits de pas. Quelqu'un ?

Le son des cloches du Gion Soja fait écho à l’impermanence de toute chose. La couleur des fleurs sala montre bien il est vrai que la prospérité est promise au déclin. Les orgueilleux ne durent pas, ils sont comme un rêve dans une nuit de printemps ; Les puissants finissent par tomber, ils ne sont que de la poussière avant le vent. Je suis toujours au même endroit depuis ce matin... Je devrais plutôt continuer à nourrir mon imagination quand tout en regardant la vallée qui s'étend jusqu'aux plaines. Au loin je pouvais voir un ruisseau qui s’écoulait d’une source et je la voyais serpenter entre les buttes arrondies. Le ruisseau s’élargissait et se mit à couler lentement. Au bout du fleuve, j’pensais voir une modeste colline qui se dressait abruptement. Sa partie inférieure recouverte d’arbres lui donnait l’air d’un animal hirsute. C’est fou comment j’suis précis dans la description de paysage, mais c'est ça qui créer mes proverbes....

Ces proverbes que j'ai crée durant mon périple au cœur du pays de la pluie torrentielle qu'est Ame. Bref, bref... M’asseyant, je me suis adossé contre un arbre. Mes paupières étaient lourdes mais je n’avais pas envie de céder au sommeil, de peur d’être surpris et tué par de parfaits inconnus. Levant les yeux, j’observais les branches du chêne qui se déployaient au dessus de moi et emblaient toucher le ciel. L’arbre était imprégné d’une majesté presque sacrée. En le contemplant, je sentis mon propre esprit s’élever vers les hauteurs. Mon imagination envisagea un monde ignoré de moi, qui s’étendait autour de moi et que je n’avais jamais remarqué. Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait de la lune. Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales. Pour ces créatures, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé le soir frais et de ses bruits innombrables. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge.

En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, j’ouvris les yeux. Perché au dessus de moi, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, l’oiseau sacré qui n’apparaissait que pour prédire un mauvais présage… Je ne suis pas vraiment superstitieux mais c’est tout de même un oiseau d’une beauté inégalée. L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Tout se tut autour du moi, cloué sur place, je n’osais pas respire. Une brise légère fit onduler les feuilles mortes. Souriant d’un air neutre, j’ai malheureusement fermé les yeux et quand j’ai voulu ouvrir les yeux une nouvelle fois. L’oiseau avait disparu… Je me suis senti un peu honteux de ne pas l’avoir vu partir… après tout, malgré mes bonnes résolutions sur le fait que je ne devais pas dormir. Mais le rêve avait été si vif – et une apparition, même dans un songe, ne pouvait être négligée. Regardant au creux de ma main, reposait une unique plume blanche aux extrémités teintées de rouge, comme si elle avait été trempée dans du sang. Une plume appartenant à l'oiseau sacrée mérite d'être gardée précieusement...

Et voilà qu'à force de penser ainsi. J'avais complètement oublié de maintenir éveillé mon jutsu du San Dome no Sakura avec Yuki ma louve d'1m90 oô". Oui oui, comme moi elle peut user de ce jutsu se révelant sous trois formes. L'une permet de cerner n'importe quelle vitesse, jusqu'à celle de l'éclair jaune même ! La seconde forme qui se trouvait être assez utile, était de déployer une voile de chakkra sur une quelconque distance. Cette voile ne peut être perçue par les Dôjutsu ou autre système de piratages. Par la suite, je peux sentir n'importe quelle aura se trouvant dans le périmètre où s'étend cette voile. Je connais l'aura des ninjas de Konoha par coeur, même celle des membres de la racine, donc brider leur énergie ne servira à rien. Moi je m'occupais en même temps à, jetter verticalement une pomme qui ne cessait de retomber au creux de ma main. Et je répétais ce geste un bon nombre de fois, jusqu'à ce que comme Yuki je sente une aura.... une aura qui n'est pas de Konoha, mais elle émanait d'une personne différente de celle à qui je pensais... c'était l'énergie spirituelle de...

"Shika..."

"Ta femme défunte..."

Je ne me suis pas fais attendre. Dés lors que la pomme réattérit au creux de ma main, Yuki eut la même réaction que moi. C'est à dire partir furtivement aux portes de Konoha avant que cette personne, dôtée d'une aura apparentée à celle de ma femme aujourd'hui encore décédée. Et je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que cette personne qui dégage cette aura serait la clé de ce qui manque à ma vie. Elle serait la personne qui pourrait refaire revivre un sentiment en moi, enfuit en moi depuis 15 ans. Alors j'éxécutais la vitesse même qui frôlait l'éclair jaune pour en quelques minutes me retrouver devant l'inconnue, lui barrant la route... C'est ainsi que Yuki sauta de son mètre 80 pour atterir juste derrière LA kunoichi. Que j'ai jaugé, j'avais que ça à faire, puis je me suis apperçus que son aura émanait de son coeur... une vision me vint alors, cette jeune kunoichi reflétait ma femme..?! Ouah, elle était belle, calme et si serraine. Bien que son physique était comme celui d'un hybride apparenté à ma louve blanche d'1m90 qui se tenait juste derrière la jeune kuchoichi du village de la brume. Que vient-elle donc faire ici ? Je me le demande bien. C'est pourquoi, j'annonçai alors d'un ton des plus calme qui soit, et bien entendu des plus tendres:

"Eh bien, que nous vaut la visite d'une belle kuchoichi de Kiri dans ce village ? Au passage, je suis Hatake Sakumo... l'Hokage même."

Un bruit soudain vint perturber le silence qui m'entourait. L'odeur était subitement devenue plus forte, engendrant en moi le flou de mon odorat. Par pur reflexe, je me retournai vivement, en position d'attaque, face à cette nouvelle apparition. L'arome venait de la silhouette qui se dessinait dans les dernières lueurs du jours. Lentement, je me redressais, observant le nouveau venu attentivement. Il ressemblait tellement à Taku ... Ce dernier avait disparu à tout jamais, laissant une blessure des plus profondes dans mon coeur. Il avait décidé de déserter Kiri, m'abandonnant à la dur vie d'hôte d'un esprit. Je lui en voulait de m'avoir laisser mais d'un autre côté ses envies de vengeance l'avait poussé à la folie. Si il était resté, il serai devenu complétement fou et aurai pu faire le pire. En résumé, j'avais un gardien de moins. Il fallait à tout pris que je retrouve le dernier. D'aprés mes sources, il était le Kage de Suna. Cela me rassuré que mon autre gardien soit plus fort que moi. Je voulais à tout prix le rencontrait et cela le plus vite possible. J'en revins à l'homme qui venait d'arriver. Ses cheveux blancs gris me rappelait légèrement Taku. Ma vue de loup me permit de plonger mon regard dans le sien. J'étais exorcisée par cet homme. Il avait quelque chose qui m'attirait drolement. Qu'était ce donc ? Pourtant je ne lui avait jamais parlé. Le coup de foudre ? Encore trop tôt pour en venir à cette conclusion.

"Eh bien, que nous vaut la visite d'une belle kuchoichi de Kiri dans ce village ? Au passage, je suis Hatake Sakumo... l'Hokage même."

Sa voix tendre résonna dans ma tête. Tous mes sens étaient perturbés. Il était le Kage ? J'étais assez rassuré. J'aurai pu tomber sur un fou ou autre. Je souriai, tentant de faire le plus beau sourire que je pouvais ^^.

"Veuillez me pardonner de mon intrusion dans votre village. J'étais en quête d'inconnu et l'idée m'est venue de venir me promener Konoha. Je suis rassurée de tomber sur vous. Ne connaissant pas l'endroit, je craignais de tomber sur une mauvaise personne. Sinon, mon nom est Shizume Okami."

J'aperçus alors l'énorme louve prés de Sakumo. Je souriai, étonné par la taille de ce loup. Mais bon, niveau taille est force j'étais largement plus developpée qu'elle. Lorsque j'étais sous forme de loup, je me sentais supérieur, insousestimable. C'était un vilain défaut mais je ne pouvais pas m'en empecher. Je frissonai, me rappelant de nouveau à la sensation que me procurait mes transformations. Je me retins de me transformer devant ma nouvelle connaissance. Sentant le silence s'installer de nouveau, je decidai d'engager la conversation.

"Euh ... Je comptais me diriger vers la forêt ... Je ne connais pas la route et je me demandais si euh ... Cela ne vous dérangez pas de m'y guider."

Je ne voulais pas quitter Sakumo tout de suite. Je voulais plus le connaitre et savoir si mes hypothèses étaient justes.

Après ma tirade, je réfléchissais un peu sur le pourquoi de sa venue ici. Bien qu'elle allait me le dire dans les secondes ou minutes à venir. C'est alors que Yuki tourna autour de la jeune kuchoichi du pays des vagues. Elle est pareille que Shika tout en restant différente et unique en son genre, que pouvait-elle faire à Konoha ? Je doute que cela soit une espionne, car elle aurait au moins prit soin de ne pas passer par la porte principale du village. Après quoi, Yuki était sûr que l'odeur et son aura était pure, mais elle n'a jamais pu s'empêcher de garder de la méfiance vis-à-vis des inconnus. Même une leçon de moral ne suffirait pas à lui faire lâcher l'affaire. Alors je la laisse comme elle l'est, et je lui laisse le bénéfice du toute. Quoi que moi, je n'arrive pas à douté de la kuchoichi, mais pour être franc je n'est pas envie de douter d'elle. Car en elle, je peux lui porter une confiance sans borne, et je ne pourrai pas expliquer ce comportement, peut-être parce que je trouve que la présence de la jeune personne-ci très appaisante pour mon esprit. Oui je pense, sa présence est si agréable que j'en oublis les tourments que peuvent être administrés par la vie. C'est alors qu'elle finie par émèttre un son qui formula alors sa phrase. Je sentais de l'hésitation dans sa phrase... est-ce moi qui lui fait cet effet ? Le fait de tomber nez à nez avec l'Hokage, le légendaire Croc Blanc ? Ouais peut-être mais pourtant, je ne qualifierai pas ce pourquoi de son état comme ça. Remarqez, je me fais peut-être du mauvais sang pour rien =o

Rassurée de tomber sur moi ? A ce point, je ne pouvais pas m'attendre à ce genre de tirade de la part d'une jeune, belle kuchoichi, surtout venant du pays de la brume. PArce que le mental de certains ninja là-bas laisse à désirer depuis l'avènement du Sandaime Mizukage, dont l'existence ne peut-être cachée par moi. C'était Uchiha Madara, sinon comment aurait-il eu un lien direct avec Yagura Magari ? Le Yondaime Mizukage ? Hm ? Pas de doutes possibles. Enfin, je pense que pensé à des affaires d'une nation que ne me conserne pas est une perte de temps. A part si cette nation est éventuellement en partenariat avec Konoha. Mais je ne sais pas quelles alliances ont naquit depuis que Heartfilia Lucy est au poste. A part Suna, je ne vois pas non. Enfin bref, voilà que Yuki qui tournait autour de la jeune kuchoichi se disant être "Shizume Okami", s'arrêta alors et retourna à mes côtés. Elle avait donc fini de la jauger pour en conclure le fait qu'elle avait belle est bien l'odeur et l'aura même de Shika. Alors maintenant que je connais son identité et qu'elle connait son identité je pense qu'il est temps alors de sourire malgrés la présence de Yuki qui doutait toujours un petit peu mais ne le laissera guère paraitre. C'est alors qu'elle se prononça à nouveau, elle voulait aller vers la forêt ? Hem, pourtant c'est vers le village qu'elle s'apprêtait à entrer xD un petit rire s'échappa dans mes pensées, et mes lèvres désignèrent un petit sourire dés lors qu'elle demanda si je pouvais l'accompagner c'est alors que j'allais me prononcer quand Yuki parla avant:

"Sakumo... tu sais bien que le Nidaime Yukikage te recherche... Tu n'as pas le temps..."

"C'est aussi pour ça que tu es là Yuki, tu me fais la moral, mais t'as un objectif aussi Yuki... protéger les Hatake."

"Tu marques un point Sakumo-kun. Je vais surveiller les environs."

"Soit ! Je suis tout à toi Shizume !"

Yuki ricana un peu de sa voix féminine, bah ouais c'est une louve ! Et ma première réaction après ma tirade, fut de prendre la main de Shizume, et l'entrainée lentement dans un chemin sous le soleil, abrité par le peuple de la forêt qu'était les arbres. Ma réaction que j'eus précédemment était directe, je dirais que j'ai fait ça parce qu'elle m'attirait vers elle, comme pur réfléxe... Comme si j'avais déjà l'habitude de faire ça par le passé... et quand j'y pense, j'ai eu cette occasion de faire cela avec ma femme défunte. Et on dirait que le fait que je tutoies Shizume directement est lié à cela. Peut-être que je vais vraiment apprécié cette kuchoichi, que je vais la chérir autant que Shika. Mais cela était encore loin d'être facile si déjà mes sentiments n'étaient pas confirmés et si ce n'était point réciproque. Mais il est inutil de ce faire du mouron, je sens simplement que cette journée va être splendide, comme la beauté que dégage Shizume d'ailleurs. Le chemin ayant été pas très long, le silence ne tarda pas à s'installer, mais de ma voix calme et douce, je brisai ce silence pour imposer ma phrase:

"Ne fais pas si attention à Yuki. Au début elle est méfiante, mais après tu veras qu'elle a un coeur d'or ! Sinon, tu occupes quelle fonction à Kiri ? Et puis, tes parents te laissent partir temporairement de ton pays comme ça ? ='°"

Un sourire magnifique se forma sur le visage de l'Hokage. Je me mordillai les lèvres inconsciemment. Ce tic me valait la peine de me faire capter par le plus idiots des Genins. Mes crocs de loups effilèrent ma lèvre légèrement. La louve qui était arrivée avec Sakumo tournait autour de moi. En tant que loup, je sentais ses intentions. Elle doutait de moi. Pourtant elle savait que je n'étais pas un danger. Mais pourquoi donc doutais elle ? Sa ronde finit, elle vint se replacer prés du Croc Blanc. Un sourire magnifique se forma sur le visage de ce dernier. Mon coeur se serra, m'étranglant indirectement. Une douleur étrange pris possession de ma cage thorasique, accélérant mon poul et ma respiration. Je tournai de nouveau mon regard sur le Kage. Ce dernier s'apprétait à parler mais la louve le prit de vitesse.
"Sakumo... tu sais bien que le Nidaime Yukikage te recherche... Tu n'as pas le temps..."

"C'est aussi pour ça que tu es là Yuki, tu me fais la moral, mais t'as un objectif aussi Yuki... protéger les Hatake."

"Tu marques un point Sakumo-kun. Je vais surveiller les environs."

"Soit ! Je suis tout à toi Shizume !"

La louve parlait... Cela m'étonna fortement. La première idée qui me vint était une technique d'invocation ou une autre technique du genre. La dénommée Yuki ricana un peu. En tant que Kage, Sakumo avait énormément de responsabilités. Il ne devrait pas m'accompagner. Si j'avais su qu'il avait du travail, je ne lui aurai rien demandé. Sans m'y attendre, sa main se glissa dans la mienne. Sur le coup, je rougis. Ce geste affectif si soudain fit comme une onde de choc dans mon corps. Une chaleur légère me prit au niveau du ventre circulant lentement dans mes membres. Il m'entraina à ses côtés. Aprés quelques minutes, le silence devint pesant, presque insupportable. Heureusement, la voix de Sakumo brisa cet éternel vide.
"Ne fais pas si attention à Yuki. Au début elle est méfiante, mais après tu veras qu'elle a un coeur d'or ! Sinon, tu occupes quelle fonction à Kiri ? Et puis, tes parents te laissent partir temporairement de ton pays comme ça ? ='°"

Je souriai légèrement. C'est vrai que sa louve avait l'air assez sympathique mais trés bizarre à mon égard. Continuant le chemin, je réflechissais à ma réponse. J'avais peur d'écorcher ma réponse, de louper un mot. Nos mains étaient toujours liées. J'avais peur de la retiré, de le vexé. Cependant l'idée de couper ce lien ne me tentait pas. J'étais bien comme ça.

"J'ai senti que votre loup n'était pas comme les autres ^^. Sinon, je suis Jônin de Kiri malgré mes 16 ans. Puis mes sorties sont régulières. Je ne suis pas souvent à Kiri. J'aime voyager."

Je ne voulais pas parler tout de suite de mes parents. Je ne connaissais pas assez Sakumo pour en venir un dévoiler un secret tel que celui là. Je ne voulais pas non plus qu'il sache que j'étais l'hote d'un des esprits qui ont crée le monde shinobi. Je préférai rester discrète. Nous arrivâmes à l'auré du bois. Je resserai ma main sur la sienne involontairement.

La forêt était peuplée de quelques arbres... à cet endroit se composait de hêtres et de chênes. Un unique aulne se dressait près du fleuve marquant la frontière. Des lys blancs des montagnes et des arums poussaient ça et là, et des boutons d’or brillaient à travers le feuillage. Je traversais et continuais ma route dans l'unique silence en espérant que Shizume daigne à me répondre. Mais je n'ai pas à m'en faire, elle à le droit d'avoir le temps de profiter de cette petite balade et de formuler sa réponse. Et puis moi aussi je voulais rester un peu pensif... un peu songeur vis-à-vis de cette Shizume à qui je tiens la main depuis quelques minutes. Et puis je devais aussi penser à ce que Yuki avait dit, juste avant qu'elle ne se sépare de nous deux. Elle avait parlé du Nidaime Yukikage... quand elle parlait de "recherche", ce n'était pas vis-à-vis d'une rencontre entre Kage, mais plutôt une chasse. Depuis le début, le Nidaime Yukikage: Seiji Shishigami a chassé et tué les Hatake aux côtés des Uchiha. Aujourd'hui, il reste peu d'Hatake, mais s'il veut être sûr d'éradiquer ma famille, il devra d'abord me battre. Il sait que je suis vivant depuis que j'ai détruit à moitié le village ninja de Yuki. Et voilà qu'aujourd'hui, il vient en Konoha afin de buter les Hatake. Je crains qu'aujourd'hui, je ne sois obligé de tomber face à cet homme qui cherche tant à me tuer ainsi que mes descendances. On dit qu'il peut jouer avec l'âge de ses ennemis, à volonté et à SA volonté. Pourtant, on affirme qu'il est et a toujours été le plus faible des Kage.

Alors c'est pour ça que j'userai de ce nouveau pouvoir, et c'est Yuki qui le tuera. PArce que je ne suis pas apte à tuer ce genre de moustisques... Enfin, cet homme sait que je suis en vie il m'a même laissé un message qui retraçait un moment de mon passé... Il parlait d'un homme qui était respecté de tous, jouissant d'une renommée et d'une force comparable à celle d'un Sannin Légendaire, mais c'est malheureusement lors d'une mission que tout a basculé. Au cours de cette mission Sakumo et ses compagnons ont été pris dans un guet-apens. Il se retrouva à choisir entre stopper la mission pour sauver ses compagnons ou continuer au risque d'y rester. Il choisit donc de sauver ses compagnons. Seulement, de retour à Konoha, il fut déshonoré, insulté, méprisé et même haï par ses compagnons qu'il avait sauvé. Car il faut exécuter une mission coûte que coûte, quel qu'en soit le prix. Sous la pression, cet homme se suicida, laissant derrière lui ses descendances.... je n'ai pus qu'être triste en repensant à cette époque, car c'est durant cette ère que mon meilleur ami: Aon Uchiha qui fut "tué". J'insiste pas vraiment sur ce mot parce qu'il était vivant, mais bien plus fou. Après cette mission, je devins faible de corps et d'esprit... je n'avais jamais subi une telle humiliation de la part de mes amis, c'est pourquoi je me suis enfoncé cette lame dans le ventre afin d'éradiquer mon existence de la mémoire des habitants... Mais les choses ont prit une tournure innatendue, de mon petit nuage, j'observais le combat entre Hizuren-san, le Sandaime Hokage et Orochimaru. Et ce jour là, Hizuren-san avait vendu son âme, non pas pour priver Orochimaru de son âme, mais pour justement ramener la mienne dans mon corps.

Ainsi j'ai revécu, une résurection qui n'avait qu'un seul et unique sens... je suis le seul qui pouvait changer les choses. Ce fut un choix de Hizuren Sarutobi, et je nele décevrai pas. Mon ancienneté se fondra dans la jeune génération, et je forgerai des shinobi confiant, aussi ambitieux qu'ils étaient lorsque mon vieil ami était au poste. JE suis l'Hokage, et toutes personnes s'en prenant à Konoha aura le châtiment suprême... tous traitres sera privé de sépulture, et sera avant d'être tué... torturé pour le punir à moitié de son acte, comme le veulent les lois divines. Alors voilà que je suis revenus à moi lorsque Shizume parla. Elle disait que Yuki n'avait pas l'air si méchante que ça ? Bah ouais, elle est toujours méfiante mais après c'est une véritable mère poule pour tous ceux de mon entourage, moi inclus. Alors voilà qu'elle me révéla comme je le lui avait demandé sa fonction au sein des armées de Kiri. Oui bon, son bandeau frontal me montrait déjà bien qu'elle était de ce village. Seul sa fonction suffisait mais c'est pas plus mal qu'elle confirme son lieu d'habitat et d'origine. C'est alors qu'elle afirma aimer voyager ? C'est rare les gens comme ça, et puis Shika était pareil par le passé... ça fait un coincidence en plus, mais bon. Elle c'est Shizume Okami, et pas Shika Hayashibara Hatake. Toujours ma main dans la sienne, elle finie par me serrer ma main. Involontairement ? Je sais pas, sûrement, mais cela fit parcourir dans mon corps un frisson que j'ai apprécié. C'est alors que j'ai dit après un petit moment de silence:

"Ok ok. J'ignorais que Kiri possédait des kunoichi aussi belle =o ! Enfin, ravis de faire ta connaissance !"
Dis-je d'un ton appaisant. Après quoi j'ai repris mon souffle pour lui avouer quelque chose vis-à-vis du Nidaime Yukikage:"Si tout à l'heure Yuki parlait de "recherche" à propos du Yukikage... tu devras être consciente qu'il se peut que la présence de cet homme n'est guère positive... enfin je te tiens au courant au moins !"

Ce qui est fait est fait. Plus besoin de la prévenir au cas où Seiji Shishigami apparaitrait à l'improviste. C'est alors que j'ai avancé doucement, en restant aux côtés de la jeune kuchoichi de la brume. Je cernais son physique plutôt étrange, mais je ne différencie pas les humains des hybrides... pour moi, tous deux ont le droit de vivre en harmonie, ensemble s'ils le souhaitent. Mais apparement des types bien trop bêtes pensent que ceux qui ne sont pas humains n'auraient pas le droit de se fondre dans notre environnement. Ces pourritures ne méritent aucune considération, alors voilà qu'après j'ai essayé de cerner l'aura de Seiji. Et effectivement, il était dans les parages mais beaucoup beaucoup plus loin. Yuki devrait pouvoir s'en débarasser au plus vite avant qu'il ne vienne perturber ma journée avec Shizume. Car aujourd'hui je sens que tout cela sera différent des autres fois, c'est une nouvelle ère qui commence ! Alors voilà que j'ai dit:

"Donc bon, cet endroit m'a l'air parfait pour se poser ! Si tu veux me poser des questions à me poser, ne te prives pas ! Je suis tout à ton écoute Shizume-chan."

Je ne pus m'empécher de sourire en sentant le léger frisson venant de mon compagnon. Maintenant, je me sentais bien auprés de lui. Sa présence était devenue rassurante. Un drole d'envie me prit. Je m'étonna moi même de vouloir ceci. Je voulais me blottir contre Sakumo. Pourtant je ne le connaissais pas énormément. C'était la première fois que cela m'arrivait. Désirer quelqu'un comme ça sans le connaitre ... La voix tendre et apaisante de Sakumo me sortit de ma pensée.

"Ok ok. J'ignorais que Kiri possédait des kunoichi aussi belle =o ! Enfin, ravis de faire ta connaissance !"

Ca y'est ! Je rougis ! J'échappai un petit rire timide sous le compliment. Je sentais bien que depuis le début, Sakumo n'était pas insensible à moi. L'Homme est si prévisible et si facile à comprendre. Pourtant, que me trouvait il ? Je n'étais qu'une demi louve, un hybride, un Freak comme dirai certains. Je n'avais rien de si exceptionnel comparé à la Mizukage ou aux autres jeunes filles. Je soupirai pour me ressaisir et fixai l'Hokage, le sourire aux lèvres.

Je pourrais dire la même chose de vous ! Je suis aussi trés enchantée de vous connaitre ^^

Le silence retomba. Je detournai pour regarder le paysage. Je n'avais encore jamais vu une foret si dense. Tant de vert. C'était beau, de plus que la lumière des étoiles et de la lune éclairé notre chemin. J'aimais la nuit. Elle était si mystérieuse et si imprévisible. Quand la nuit tombée, tous mes sens étaient à l'affut. Je pouvais percevoir le moindre petit son, sentir l'odeur la plus infine. Je me sentais plus forte. Je respirai à pleins poumons l'air du bois. Ca sentait si bon. Ca changeait de la mer.

"Si tout à l'heure Yuki parlait de "recherche" à propos du Yukikage... tu devras être consciente qu'il se peut que la présence de cet homme n'est guère positive... enfin je te tiens au courant au moins !"

Je redevins attentive à Sakumo. Yukikage ... Jamais entendu parler. Qui était cet homme ? Il n'était pas positif ? Et ben qu'il vienne me voir x) Puis, je n'avai pas peur de cet homme. J'étais avec Sakumo. Je me sentais proteger, prête à affronter tout les dangers. Je reniflai discretement, sentant une odeur particulière brouillait celle des arbres. Je ne puis m'attarder dessus car le Croc Blanc reprit la parole.

"Donc bon, cet endroit m'a l'air parfait pour se poser ! Si tu veux me poser des questions à me poser, ne te prives pas ! Je suis tout à ton écoute Shizume-chan."

Je souris. J'observai Sakumo avec mes grands yeux petillants d'admiration. Je n'en revenais pas. Je tombai amoureuse au fil du temps que je passai avec lui. Ceci me surprenait. Cela se pouvait il vraiment ? Avoir le coup de foudre ? C'était si étrange, si agreable mais aussi si douloureux. Je me retirai de mes pensées. Je m'agenouillai sur l'herbe, contre un arbre. J'effleurai le haut des herbes du bout des doigts. Cet endroit m'était si inconnu. J'étais née avec l'eau. Me retrouvée ici était nouveau pour moi. J'observai tout autour de moi, du plus important au plus petit details. Mon attention fut alors détournée par un papillon. Je le suivai du regard, ma queue frétillant d'excitation. Je passai un coup de langue sur mes lèvres, faisant les gros yeux à chaque fois que le papillon passait prés de moi. Je tentai de me tenir correctement face l'Hokage mais la tentation était trop forte. Ma main se referma rapidement sur le papillon mais avec delicatesse. Lorsque je la rouvrit, le papillon était dans ma main, vivant et prés à s'envoler de nouveau. J'esquissai un sourire satisfait.

J'aimerai bien savoir qui est ce Yukikage si cela ne vous dérange pas.

Le son des cloches du Gion Soja fait écho à l’impermanence de toute chose. La couleur des fleurs sala montre bien il est vrai que la prospérité est promise au déclin. Les orgueilleux ne durent pas, ils sont comme un rêve dans une nuit de printemps ; Les puissants finissent par tomber, ils ne sont que de la poussière avant le vent. Je me disais bien que j'avais écrit quelque chose si jamais je devais sûrement tomber amoureuse d'une personne. Car quand je l'ai écrit, ce fut pour Shika ma femme... mais depuis je n'ai toujours pas trouvé le bon destinataire de cette lettre, mais aujourd'hui, j'ai enfin trouvé le destinaire de ce texte. C'est Shizume ! : "Il fallait qu'elle sache Je suis perdu, que je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle; mais je sais que je que je l'aime. Nos chemins se sont croisés, Nos yeux se sont accrochés. Son sourire est devenu mon soleil... Sa tendresse une grande merveille. Je lui offre dans mes mainsMille baisers câlins, Pour que jamais elle n'en soit privé...Elle a renversé mon coeur, elle l'a fait chaviré. Un vent d'amour m'a fait perdre la tête... Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête. Notre amour grandit de jour en jour... Je la laisse entrer et ferme mon coeur à double tour... La flamme de mes yeux s'est allumée Le soir ou nos lèvres se sont touchées. Aujourd'hui le destin nous appartient000 A nous seul de savoir prendre le même chemin. Mon amour pour elle est le plus grand. Je n'ai aucun doute sur mes sentiments envers elle... Tout deviens beau et merveilleux quand je vais me noyer au large de ses yeux. Des sentiments encore ignorés se sont crées et il faut les conserver et ne jamais les briser... c'est pour ça que dans ses bras je pars m'envoler vers un monde doux et sucré. Je respirais l'odeur de son corps chaleureux. Elle m'embrasse et voit s'afficher un sourire radieux... Sur mon visage éclairé d'une exquise lumière
celle que m'offre ses yeux bleu clair. L'élixir de sa bouche où l'amour se propage ; Et de part en part enveloppe mon visage. Elle a rempli à jamais mon coeur de douceur. Et vers elle mes désirs partent sans peur. J'aime voir son être frémir avec son âme Quand dans le mien son corps s'enflamme .

Et boire son souffle comme un cadeau de la vie Ainsi nous sommes réunis en une parfaite harmonie. Puis, quand la nuit voluptueuse pénètrera les cieux..."
Voilà donc, ce texte se fond bien entre moi et elle, du moins je pense. Et son compliment me fit sourire simplement, bien qu'au fond de moi mêm j'étais profondément touché, c'est alors qu'elle me posa une question plus ou moins délicate. Mais je ne vais pas lui foutre un vent, elle a elle même fait ce que je lui avais demandé si elle voulait. C'est à dire me poser une question. Bon bah j'ai plus qu'à essayer de formuler ma phrase . Bien, je me suis adossé à un arbre tout en restant assis, l'entrainant à mes côtés il fallait déjà que je me réserve un petit moment pour essayer de retrouver les descriptions exactes de cet pourriture... Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait de la lune. Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales. Pour ces créatures, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé le soir frais et de ses bruits innombrables. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge.

En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, j’ouvris les yeux. Perché au dessus de moi, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, l’oiseau sacré qui n’apparaissait que pour prédire un mauvais présage… Je ne suis pas vraiment superstitieux mais c’est tout de même un oiseau d’une beauté inégalée. L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Tout se tut autour du moi, cloué sur place, je n’osais pas respire. Une brise légère fit onduler les feuilles mortes. Souriant d’un air neutre, j’ai malheureusement fermé les yeux et quand j’ai voulu ouvrir les yeux une nouvelle fois. L’oiseau avait disparu… Je me suis senti un peu honteux de ne pas l’avoir vu partir… après tout, malgré mes bonnes résolutions sur le fait que je ne devais pas dormir. Mais le rêve avait été si vif – et une apparition, même dans un songe, ne pouvait être négligée. Regardant au creux de ma main, reposait une unique plume blanche aux extrémités teintées de rouge, comme si elle avait été trempée dans du sang. Une plume appartenant à l'oiseau sacrée mérite d'être gardée précieusement... bien, c'est là que ce moment qui paraissait long avait duré qu'une dizaine de seconde, et cela me suffisait amplement pour décrire l'homme:

"Le Yukikage est le chef du pays de la neige. Il s'appelle Seiji Shishigami. Le plus faible des Kage mais pourtant, il a réussi à tuer mon père et ma mère qui étaient des ninja de très haute volée... Aujourd'hui il a pour but de décimer tous les Hatake, en commençant par le plus fort soit moi. T'as du sentir que une aura indésirable trainait autour de nous hein ? Bah je peux te confirmer que c'est lui..."

Effectivement, mon regard devint de plus en plus méfiant lorsque l'atmosphère se fit de plus en plus insistante. MErde, et elle fout quoi Yuki ? J'ai pas envie que Shizume soit happée dans cette bataille. Et pourtant, que je le veuille ou non, cela se passera ainsi... Je tournais ma tête derrière pour vérifier quelque chose et une bombe lumière surgie des buissons. En me retournant j'ai prit Shizume dans mes bras pour sauter en l'air le plus rapidement possible. Ainsi une explosion de lumière surgie dans toute la zone mais nous étions à une distance assez élevée pour éviter tous contacts. Mais derrière moi, se fit une aura. J'ai alors vu Seiji... pourriture... j'avais Shizume dans mes bras, j'allais pas la lacher quand même. C'est alors que je l'ai désarmé de son épée masse en un coup de pied pour refoncer sur le sol. Puis j'ai déposé Shizume en la faisant courir:

"Vas vite chercher Yuki ! Je le retiens ici !"

Sakumo eut soudain l'air de réflechir. Sa réflexion durant assez longtemps jusqu'au moment où il s'adossa contre l'arbre où j'étais. Ses mains passèrent autour de ma taille. Sur le coup, je rougis. La chaleur qui prenait possession de moi s'emplifia. Je l'aimais. Maintenant c'était certain. Cette envie de le serrer dans mes bras, de l'embrasser. Coup de foudre surement. Je ne pourrai décrire ce que je ressentais. C'était comme si une flamme éteinte depuis longtemps c'était subitement rallumé. Sakumo avait fait revivre en moi l'esprit de mon amour passé. Mon coeur battait avec rapidité dans ma poitrine. Il fallait à tout prix que je me contrôle. Je regardai le bel homme pensant. Il était si ... si magnifique. Je me mordillai de nouveau la lèvre, observant ses cheveux grisatre et resplendissant aux rayons de la Lune. J'avais l'envie soudaine de passer ma main dedans mais je me retenus. Je ne voulais pas coupé l'Apollon dans ses pensées. Je ne m'arrétais pas à sa chevelure et scrutais les moindres détails de son fabuleux visage. Sa peau avait l'air si douce et si fragile. Je voulais juste l'effleurait. Mes yeux descendirent et obsrvèrent ses lèvres. J'aurai aimé aussi les embrasser. Soudain, elles bougèrent me sortant de mes rêveries d'enfant.

"Le Yukikage est le chef du pays de la neige. Il s'appelle Seiji Shishigami. Le plus faible des Kage mais pourtant, il a réussi à tuer mon père et ma mère qui étaient des ninja de très haute volée... Aujourd'hui il a pour but de décimer tous les Hatake, en commençant par le plus fort soit moi. T'as du sentir que une aura indésirable trainait autour de nous hein ? Bah je peux te confirmer que c'est lui..."

Donc Sakumo aussi était orphelin ... Un point commun en plus. C'était si dure de perdre sa famille. Une douleur déchirante, et une envie de vengeance indomptable. Lorsque mes parents étaient morts, j'avais tué les agresseurs mais en moi je n'étais pas totalement satisfaite. C'est douloureux et si vexant ... Et donc, ce fameux Yukikage voulait absolument tuer tout les Hatakes. Je me demandai souvent qu'elle était la raison de la folie des gens. Certaines personnes tuaient pour des raison si incohérentes à leurs faits. Je ne pus m'attardais sur cette pensée. La même odeur inquiétante de tout à l'heure revint. C'était surement celle de Seiji comme venait de dire Sakumo. L'odorat et l'ouïe aux aguets, je guettai le moindre son suspects et la moinde approche. Soudain, l'air devint plus oppressante, m'empechant presque de respirer. Je ne pus faire quoi que ce soit. Les bras de Sakumo m'agrippèrent avec délicatesse mais avec hate. Je me serrai contre lui, un peu paniquée. Nous décollâmes du sol précipitament. Voyant à la hauteur à laquelle nous étions, je me blottit encore plus contre l'Hokage, m'agrippant fermement à lui. Que se passait il ? Etait ce Seiji ? un grand Flash de lumière apparut là où nous étions. Malgré la distance, mes yeux furent touchés m'obligeant à les laisser fermer. Tout s'embrouillé dans mon esprit. Plein de flash lumineux venaient brouiller mes pensées. Je sentis le sol sous mes pieds. La voix paniquait de Sakumo me remit les idées en place.

"Vas vite chercher Yuki ! Je le retiens ici !"

J'acquieçai et m'executai. Je le regardai partir avant de me transformer. Il fallait faire vite. Je me mis à courir le plus vite possible dans la forêt. Je ne voulais pas que Sakumo se retrouve seul face à Seiji. Je voulais aider l'Hokage quoi qu'il advienne ... Je voulais protéger celui que j'aimais dorénavant. Je me hatai encore plus à cette pensée. Pitié, que Sakumo tienne bon. Lorsque j'aperçus les grandes batisses de Konoha, je me stoppai net. Je levai le museau vers le ciel et poussa un hurlement strident. Vu qu Yuki était une louve, elle l'entendra surement et comprendra la detresse de cet appel. Je ne pouvais pas l'attendre ici. Sakumo était en danger. Je fis demi tour aussi vite que possible, faisant travailler le plus possible mes énormes pattes. Je retrouvai vite le chemin que nous avions emprunter Sakumo et moi, il y a eu de temps, main dans le main. Cette pensée me fit sourire intérieurement. Je l'aimais et je ne comptais pas le laisser seul face au Yukikage !

Me revoilà face à face contre Seiji. Je ne lui ferai pas de pitié, et je suppose que lui non plus. Mais je ne me ferai pas prier pour donner le meilleur de moi même en usant de mon ultime jutsu... le châtiment du dieu de la foudre : Raikyuu no Kamisama Batsu. Mais je risque tout simplement d'y mêmer me village entier et ce n'est pas bon pour moi. Alors je vais faire attention et user de ma force que j'utilise pour les affrontements normaux quoi que je veux le faire souffrir le plus longtemps possible, mais je vais devoir me contenter du minimum de mes jutsus. Seiji ne bougeait pas, toujours immobile était plutôt bien armé contrairement à la première fois que je suis tombé nez à nez avec lui. Il est tant terrorisé par les Hatake qu'il voudrait tous les tuer ? Ts... il lança une salve de kunai banale, que j'ai balayé en invoquant un shuriken Fûma que j'ai alors déployé. Les tranchants étaient en arc de cercles, un tranchant atteignement la perfection et je dois dire qu'il sera difficile de l'esquiver si j'arrive à pratiquer le jutsu du shuriken dirigé. Donc bon... j'ai alors envoyé le moulin du shuriken qui atteigni presque instantannément une vitesse de rotation capable de faire ricocher n'importe quelle salve d'armes blanches de la même masse ou inférieure. Seiji fonça droit dessus puis je pus cerner une concentration massive de chakkra se concentrer dans l'avant bras du Yukikage et il balaya le shuriken fuuma comme de rien. J'ai atteint une vitesse vertigineuse, voir la seconde la plus élevée dans le monde.

Je préparais un coup horizontal avec mon épée de chakkra blanc... un chakkra aussi unique que celui des bijû. Alors j'ai frappé son avant-bras mais son chakkra était bien plus épais que je ne le pensais. Il était dense, et complètement renforcé avec un Doton de niveau Kage voir plus... mince, c'est censé être le plus faible des Kage. Une lumière aveuglante naquit du bras de fer de puissance entre mon épée et son chakkra Doton+. Tss, j'allais donner un coup de pied mais voilà qu'il singea mon geste, alors que j'allais prendre la garde de l'épée à une seule main pour frapper Seiji, cet homme fut plus rapide que moi et me frappa dans les côtes pour que je m'écrase sur le sol. Je me suis relevé en esquivant avec ma vitesse prodigieuse. JE me suis retrouvé sur un arbre, et j'ai rangé mon épée dans son fourreau dans mon dos. Allons bon, faisons le point. Il est expert dans les armes blanches, et a un excellent timing. Il peut discerner les failles quand il y en a une. Il maitrise sûrement le meilleur Doton du continent. M'enfin, je suis l'expert du Raiton, je ne devrai pas avoir de mal à briser sa défense. Et pour ça, j'ai le menu spécial trash. Trois mudras furent exécutés, je me suis tenus le poignet pour laisser jaillir un flux de foudre le plus épais qui soit. Le Raikiri, l'éclair pourfendeur... et pourquoi ce nom ? On dit que cette technique aurait servie à fendre un éclair en deux qui menaçait notre village. Aujourd'hui je vais m'en servir pour fendre le bras de cette énergumène sur patte.

Disparaissant j'ai réapparu pas si loin de l'homme qui n'avait donc aucune expérience du cycle des affinités ...? Raiton l'emporte sur le Doton !! j'ai alors prononcé distinctement le mot : "RAIKIRI !!!" pour ensuite frapper son bras qui se changea alors en un véritable et monstrueux bras de vent. Et il m'éjecta... il a tout calculé... il connait tout de moi, c'est pour ça que je suis le premier sur sa liste... S'il a tout prévu, il devrait avoir un suiton pour mon katon, le fuuton pour mon raiton et ma futur affinité et le Fuuton mais il n'a pas du mesurer le fait que je le possède. Donc bon, ça va être délicat de l'affronter dans ses conditions. Surtout que je ne peux que le retenir, je ne dois pas user un grand potentiel en moi. Seul Yuki sera apte de faire disparaitre toutes traces de cette tête d'enclume. Voilà que je sentais une aura proche... celle de Shizume, c'est sûr. Mais je ne sens pas celle de Yuki, qu'est ce qu'elle foutait Yuki là ! Pas le temps de réfléchir à ça, il ne fait que m'attaquer avec son bras de vent qui ne fait que broyer tout ce qu'il touchait. Exécutant les mudras, je crachai un jet de feu épais sur ce bras sylvestre qui s'embrasa de milles flammes. Je n'ai fait qu'amplifier cela, l'ampleur de la force de son jutsu est terriblement dangereux. Après deux ou trois accrobaties qui consistaient à me tenir à l'écart de ce malade mental. Reprenant un peu de mon souffle, il reprit la forme originale de son bras puis sortit deux Chô Shuriken. Là j'ai vu au bout de l'allée, Shizume. Et je m'en doutais, il lança les deux shuriken géants sur la jeune femme. Voir celle que j'aimais happer dans le combat...je ne le veux pas !! J'ai alors foncé devant Shizume de dos pour me prendre le Chô Shuriken en plein dans le dos. Un adversaire qui connait TOUT de moi est apte à me toucher quand il le veut...

Aucune personne ne me connait mieux que mes enfants, alors comment s'est-il renseigné à mon sujet ?... Beurk... j'ai craché un léger flot de sang pour retirer le Chô Shuriken. Puis je me suis retourné comme si je pouvais surmonter cette atroce douleur qui en aurait fait tomber plus d'un... J'ai relancé le Chô Shuriken pour alors me déplacer plus vite qu'un électron pour être derrière Seiji et je lui ai foutu coup en pleine tête. En s'avançant vers son arme, son bras fut littéralement découpé. Héhé... tu croyais quoi misérable...? Tiens ? Je sens l'aura de Yuki, elle se hâte vers nous... héhé, allez je dois le retenir encore et encore jusqu'à l'épuisement. Ma blessure irradiait une grande douleur, mais j'ai survécu à bien pire. C'est alors qu'il s'écarta après avoir poussé un cri de douleur et sortit au plus vite avec sa main droite une seringue et administra à son avant bras un sérum. Je crois deviné où il veut en venir... il a pas tué mes parents... il a greffé à son cerveau une partie de le leur pour connaitre n'importe quelle information sur moi. Dés que cette information s'éteint, il se regreffe une partie de leur cerveau. Il vient de se refaire pousser le bras. Yuki vient d'arriver... elle analysa au plus vite la situation et voilà qu'elle commença à trembler de colère. Déroulant le bandage qui était autour de ma main droite j'ai alors pointé ma main qui avait une inscription dessu... il y avait marqué: "Cerbéros". Le même signe sur la main de Miyu... Yuki commença à grandir encore et encore, jusqu'au point de faire trembler la terre. Vous avez pas deviner ? Une louve qui se transforme en cerbère de 10 mètres ? Avec deux queues étant des serpents ? C'est le Chô Renhenge ! La grande transformation en furie ! Et là, Yuki annonça d'une voix qui raisonna énormément:

"Shizume Okami... mets Sakumo-kun à l'écart ! Je vais me faire cet enculé !"

Je tambourinai le sol de mes grosses pattes. Non ! Sakumo était face à Seiji. Il fallait que je le rejoigne à tout prix. Mon corps dansait entre les arbres. Je sentais leurs odeurs. Mes poils se hérissèrent lorsque l'arôme de Seiji vint titiller mon odorat. Quelle odeur immonde ! Je trémoussai mon nez pour la balayer mais elle revenait. Cet homme en voulait à Sakumo. Je ne voulais pas qu'il le tue. Dans ce cas là, je le pourchasserai pour me venger et lui ferai subir la même torture qu'il aura fait subir à mon coeur. Je me pressai de plus en plus, entendant distinctement les pas et les coups que s'assénaient les deux opposants. Sakumo ... Je t'en prie ... Tiens le coup. J'arrive ! Un grognement sonore se fit entendre. Je repris rapidement forme humaine. Ma course ne s'arrêtait pas là. Ne m'arrêtant pas, j'écoutais attentivement les sons. Il fallait que je le retrouve vite. Je ne connaissais pas cette forêt et la végétation y était si dense. Tout se ressemblait. De plus, mes sens s'embrouillaient sous la panique. Je fonçai tête baissée dans cette immense forêt. Je courais rapidement, ne m'arrêtant pas pour souffler et laissant la douleur de côté. Mon but en ce moment était de rejoindre au plus vite Sakumo.

Les bruits se rapprochaient, mon coeur battant au rythme de mes pas. Je sentais que j'approchai. Le feuillage se faisait moins dense et ma route était quelque peu illuminé par la Lune. J'arrivai enfin à destination. Je me figeai sur place. Sakumo était en difficulté. Si j'utilisais mon Suiton, je pourrai surement le libérer de l'emprise de ce fou. Je m'apprêtai à exécuter mes mudras familiers lorsque j'aperçus un Chô Shuriken me fonçait dessus. J'allai l'esquiver quand Sakumo se jeta à corps perdu face à moi. Le Chô Shuriken transperça violemment son dos, me faisant pousser un cri perçant. Je n'en revenais pas. Je me ruai sur Sakumo. M'agenouillant prés de lui. Ma main caressa son visage, le mien remplit de larme. Son sang s'écoulait le long de ses lèvres et se faufilant autour de sa taille. Je lançai un regard mauvais à Seiji qui me répondit par un sourire sadique. Comptait il s'en prendre à moi ? Qu'il essaye. J'étais prête à me battre. Je sentais mon chakra remuait en moi. Mais je ne pouvais faire quoi que ce soit avec Sakumo à coté. Je craignais de le blesser encore plus. Pensant que tout était perdu, j'entendis quelque chose au loin. Un animal. Yuki ? Mon hypothèse était bonne. La louve apparut à son tour, se plaçant devant le Kage et moi. Je vis alors Sakumo levait sa main vers Yuki. J'aperçus un étrange signe sur la main du blessé. Je n'eus pas le temps de m'attarder dessus. Ce qui suivit fut une première pour moi. Yuki prit un taille imposante, se transformant pratiquement. Des serpents remplacèrent sa queue touffue. J'étais ébahie par cette soudaine transformation. Seulement autre chose me tracassait. Une odeur étrange planait au dessus de nous. Ce n'était pas l'odeur de la pluie mais une odeur plus lourde. Quelque chose de rapide se rapprochait dangereusement de nous. Je ne savais pas ce que j'étais mais je l'aperçus plus vite que prévu. Un éclair me frôla de justesse. Mon réflexe fut de me mettre sur Sakumo que j'avais allongé en me concentrant sur l'odeur de notre agresseur. Je pris rapidement la forme d'un loup. Mes poils se hérissèrent sur mon corps chaud de loup. Mon grognement rauque fit vibrer les feuilles et les arbres. Des oiseaux de nuit s'envolèrent apeurés. J'étais en position d'attaque près à sauter sur mon agresseur. Je jetai un rapide coup d'oeil à Sakumo. Je ne voulais pas qu'il me voye en forme de loup. Seulement maintenant c'était trop tard. Toute façon, je n'aurai pas pu lui cacher bien longtemps.

Ayant encore la tête ailleurs je ne vis pas la main électrocuter de l'inconnu taper dans mon flanc. Malheureusement pour lui, je ne bronchai pas. Cependant, il avait toujours le sourire aux lèvres. Je ne compris pas immédiatement jusqu'à qu'une vive douleur me prenne. Je repris immédiatement forme humaine. Je me laissai tomber à genoux aux côtés de Sakumo. J'enroulai mes bras autour de mes hanches. J'avais mal, très mal. Mon agresseur s'approcha de moi et me mis un coup de genoux sous le menton. Mon corps vacilla pour tomber sur celui de Sakumo. Je poussai un gémissement de douleur. L'inconnu s'approcha de moi. Me regardant, un sourire pervers au coin des lèvres.

" Tu sais que tu es mignonne ? "

Mon regard devint apeuré. Que comptait il me faire dorénavant ? Il m'agrippa par le col de mon chandail, me soulevant du sol. J'étais totalement impuissante. Il passa sa main sur mon ventre puis remonta doucement jusqu'à ma poitrine. Les larmes vinrent inonder mes yeux lorsqu'une étrange aura se dégagea de moi. Celle ci était noire et si fine qu'elle avait l'air irréelle. L'aura d'Okami venait à ma rescousse, une nouvelle fois. La fumée noire entoura le poignet de l'homme qui poussa un cri horrible, suivit d'un craquement d'os. Il tomba à genoux face à moi. Je retrouvais peu à peu mes forces grâce à Okami. Je m'approchai de mon agresseur que je pris par le chandail et le tira violemment à mes côtés tandis que je courrai. Sa tête s'abattait sur le sol dur avec de petits bruits sourds. Okami me permettait d'être plus forte, plus rapide, durant un laps de temps limité. Je vins achever ma victime contre un arbre. Ce dernier se fissura légèrement sous la force de mon coup. Mon agresseur vacilla un peu avant de s'effondrer à mes pieds. Je m'agenouillai pour tâter son pouls et fut soulagée de savoir qu'il était toujours en vie. Je retournai doucement près de Sakumo tandis qu'au fur et à mesure, l'aura d'Okami disparaissait. Je tombai à genoux, brutalement près de Sakumo. Je regardai ce dernier avec un regard plein de tendresse et posait mon buste et mon visage au dessus de lui.

" Tiens le coup je t'en supplie ... "

Mes larmes vinrent tomber sur lui, se mêlant à la pluie. Je l'aimais, je ne voulais pas qu'il parte, pas maintenant. Je fermais les yeux, me mordillant les lèvres. Les douleurs que m'avaient causés l'homme revinrent subitement, me pliant en deux. Je fis une grimace de douleur mais résistai, me concentrant sur Sakumo.

J'ai craché un flot de sang, pendant que Shizume m'écartait de la zone après avoir écoutée les directives de Yuki. Puis quand elle m'a allongé sur le sol j'ai regardé un cerisier et la douleur, devenut maitresse de mon corps commença à modérer mon esprit en me posant déjà une question... Pourquoi retenir les feuilles accrochées à leur arbre ? Elles ne demandent qu’un vaine liberté ou même un éternel voyage vers les terres inconnues de ce continent en guerre. Il n’y a pas de fleurs sur un cerisier mort… ces fleurs s’envolent pour une totale liberté, elles sont itinérantes et se poseront sur le sol une fois leur heure qui sera arrivée. j'ai tourné la tête un peu partout pour voir des lys blancs des montagnes et des arums poussaient ça et là, et des boutons d’or brillaient à travers le feuillage. Puis à in endroit du petit parc il y avait un petit coin où se dressait abruptement une petite forêt de bambou aux troncs satinés, baigné d’une lumière verte et oblique. Cet endroit se composait de hêtres et de chênes. Un unique aulne se dressait près du fleuve. J'ai réalisé qu'un inconnu s'était invité dans la bataille... j'arrive pas à me mouvoir, mince. Il passait Shizume à tabas jusqu'à ce qu'elle s'écroule sur moi. J'ai retenu un cri de douleur en serrant les dents... je culpabilise ?! Tss... j'en ai marre, la nature environnante... le bois des hauts bambous aux troncs satinés, baigné d’une lumière verte et oblique. Tout cela allait être détruit si jamais Yuki perdait le contrôle d'elle même, mais ce qui m'importe là; c'est Shizume.

J'ai tremblé de tout mon corps, chaque muscle tendu comme une corde près de lâcher, le souffle rapide et incontrôlable, l'air qui vient à en manquer. Et ça s'est arrêté d'un coup. L'inquiétude et l'affolement ne sont revenus que quelques secondes après. Je ressentais un truc bizarre, c'était sûrement le remord de ne pas pour aider Shizume dans l'immédiat et de laisser Yuki combattre Seiji. Je suis ignoble... La vie quittait peu à peu mon corps, et c'est là que la kunoichi de Kiri s'était montrée une véritable et vaillante guèrrière. Je n'arrivais pas à en croire mes yeux...?! Ses déplacements étaient parfaits, aucun gestes inutils dans ses coups; c'est tout à fait incroyable...! Bon sang, même un Sharingan ne peut cerner un tel enchainement dû à une volonté de fer protectrice... Et elle vinmes côtés après s'être débarrassé de cet advesaire imposant et par dessus tout: gênant. Je lui dois une fière chandelle à cette kunoichi... pas de doutes possible, je suis amoureux d'elle. C'est pas bête de ressentir ça, même étant dénoncé comme étant une tyrannie pour certaines personnes, je trouve que cela n'a aucun effet chez moi. Je suis amoureux point, et mon amour pour elle est inéluctable. C'est alors qu'une présence se fit... en rouvrant les yeux j'ai cerné la présence de Seiji derrière. Après les douces parole protectrice de Shizume, je me suis efforcé de me redresser puis mon premie réfléxe fut de l''embrasser sur le front avec un sourire affaibli par la douleur envenimante dans mon dos. Après quoi j'ai regarder Seiji qui paraissait un peu essouflé puis avec la volonté de protéger Shizume je me suis levé puis j'ai fléchi les jambes pour maintenir ma position sinon je tombais par terre. Reprenant mon souffle, j'ai effectué trois mudras ayant un lien direct ave le Raikiri qui se matérialisa au creux de ma main. Regardant une nouvelle fois Shizume, je lui ai adressé un sourire tendre en disant:

"Tu m'as protégé. Je t'en serais toujours reconnaissant... avant de m'élancer au front; saches tout de même que... envers toi, je nourris de l'amour..."

Voilà qui était dit. Si je mourrai, mon esprit serait moins lourd. Je lui ai fait part de mes sentiments envers elle, et je comprendrais si cela n'était pas réciproque mais voilà qui était dit. D'une vitesse fulgurante j'ai disparu en courant à une vitesse vertigineuse vers le Shishigami en espérant que ma frappe ne serait pas en vain. Ainsi j'ai plaqué le Raikiri dans mon autre main afin d'éxécuter la nouvelle forme que j'avais mis au point. En séparant mes deux mains, je fis naitre dans les deux paumes DEUX Raikiri. Ni Raikiri, les deux éclairs pourfendeurs... Ainsi j'ai frappé d'un Raikiri l'épaule du Yukikage mais la frappe était mal calculée. Là il s'apprêta à m'achever d'un coup de katana, mais la seconde frappe ne fut pas en vain ! Je lui tranchais furtivement le poignet. Puis il me frappa pour me faire voldinguer contre un arbre. Zut, après ça je ne sais pas ce qu'il adviendra de Shizume, mais elle doit vivre. Parce qu'une telle personne ne doit mourir, une personne telle qu'elle peut trouver une voie pour arriver à un traité de paix. C'est là que Seiji commença à faire émaner un chakkra maudit. Que ?! Il a les marques maudites ou c'est ce qui marque le début de son jutsu de manipulation des âges ? Il faisait émaner une telle émission de chakkra que je croyais que cette gangue spirituelle allait lui faire des dégâts physiques considérables. Je me suis redressé, j'ai perdu beaucoup trop de chakkra en pratiquant une succession d'éclair pourfendeurs. Et oui, ça me demandait une quantité pharamineuse de chakkra, mais bref. Seiji pointa sa main vers Shizume en disant:

"Seiji: Kirijin...! Tu vas payer pour cet affront ! "

A partir de là, un cube de chakkra entoura Shizume. Que ?! Je dois agir mais je vais sûrement mourir si j'use d'une trop grande technique. Il est inutil de penser que je peux utiliser le Châtiment du Dieu de la Foudre, c'est inconscient et toute la forêt sera happée et peut-être SHizume. Je dois juste détruite ce cube d'énergie spirituelle en prenant soin de ne pas...?! Un grand tremblement se fit, je suis tombé à genoux et dans le ciel vint Yuki sous sa transformation appelée: Chô Renhenge ! La grande transformation en furie ! Je me demandais ce qu'elle allait faire. Mais c'est pourtant évident, elle allait aider Shizume à sortir de là, mais comment ? Avec sa capacité du Katon Indigo ? J'espère. C'est là qu'elle ouvrit grand sa gueule en pointant son museau vers le ciel et elle poussa un cri obsène qui marqua le début de l'absorbtion d'énergie vitale. Je pense que Shizume ne craint rien enfermée dans son cube, mais je pense plutôt que Seiji allait en prendre plein la tête car il ne peut effectuer correctement sa technique s'il perd de l'énergie. Mais là il fit un mudra pour mettre à éxécution son Kinjutsu et le cube implosa dans une lumière blanche et aveuglante. Une explosion de lumière ?! Non...non !! Il a réussi sa technique. J'ai regardé Yuki en lui criant de terminer le travail puis d'un air décisif elle ferma sa gueule pour la rabaisser furtivement en relâchant un rayon de feu violet qui rasa le passage jusqu'à Seiji qui ne put esquiver après avoir finalisé sa technique. Le rayon explosa sur lui puis Yuki se mit là où Shizume était pour lui servir de bouclier. Après quelques minutes, j'ai courut sur Seiji alors que son esprit quittait peu à peu le monde des vivants:

"Qu'est ce que tu lui a fais pourriture ?!"

"Seiji: monogatari no Shinzui... elle a du prendre jusqu'à 26 ans au moins... héhé, dommage... moi qui avait placé mes espoirs si haut, tu m'as ôté la vie Hatake Sakumo...."

Il ferma les yeux et s'envola pour un monde "meilleur" comme on dit. J'ai baissé la tête, et ce genre de tirade, c'est la même qu'Aon Uchiha m'a fait il y a 15 ans lors de ma mission à Iwa. Pas le temps de s'éterniser sur ça, Shizume a subit une technique interdite, après je en sais pas si elle a eut des dégâts physiques mais il faut que je saches...! Yuki avait reprit sa forme originel puis ma blessure dans mon dos me fit moins mal que tout à l'heure, sûrement le fait que ma volonté à surpassé ma douleur. Arrivant dans la lieu où la lumière fut, j'ai vu un corps, celui de Shizume c'est sûr. Mais avec cette lumière je ne sais pas si la technique interdite à marchée ou pas. Je l'ai pris dans mes bras en parlant les larmes aux yeux:

"Shizumme ! Shizume ! Dis quelque chose... réveilles-toi !!"

Mes larmes s'écoulaient lentement le long de mes joues. Si Sakumo y restait, qu'allais-je devenir ? J'avais besoin de lui. Je venais à peine de le connaître, et pourtant je me sentais dépendante de lui. Je ne voulais pas perdre l'homme que j'aime de nouveau. Ses yeux s'ouvrirent, me fixant avec tendresse. Je souris doucement, ne cachant pas mon air inquiet. Je tremblais tellement j'avais peur. Mes sanglots s'accélèrent, me plongeant dans un chagrin interminable. Je l'aime tellement ... Je le désirais. Je voulais lui appartenir. Je sentais peu à peu l'âme de Sakumo s'éteindre. C'était insupportable. Seulement, il était encore là. Peut être avais-je le temps de faire ma déclaration avant que son dernier souffle de vie n'arrive ? Que dis-je ?! Je suis trop négative. Il s'en sortira. Je ferai tout pour qu'il vive. Brusquement, Okami se mouva en moi. Son impatience me mit sur mes gardes. Une présence se fit sentir. C'était surement Seiji, venu achever Sakumo. Je grognais et me retournai face à lui, prête à bondir. Mais la voix de mon amant vint me calmer.

"Tu m'as protégé. Je t'en serais toujours reconnaissant... avant de m'élancer au front; saches tout de même que... envers toi, je nourris de l'amour..."

Je le regardais, abasourdie par ses paroles. De plus, il s'était relevé. Ses genoux à moitié fléchit, il me regardait avec un faible sourire qui me fit craquer. Je tendis une faible main vers sa taille pour l'empécher d'attaquer Seiji mais je n'avais pas la force, comme si la volonté de Sakumo me retenait. J'acquiesçais, retenant mes larmes de nouveau. Ses Raikiris prêts, il fut debout en un dixième de seconde. Quelle vitesse ! Je le regardais faire, admirant le moindre de ses gestes et sa façon de procéder lors d'un combat. J'étais impressionnée. J'eus plusieurs fois peur que Saku' ne se fasse toucher mais au dernier moment, il effectuait une technique ou un saut qui le sauvé. J'étais en total admiration face à celui que j'aimais. Il était drôlement affaiblis mais il gardait la force de défendre ce qu'il a de plus cher. J'observais aussi Seiji. Ce dernier avait une attitude qui ne mettait pas inconnu. Il combattait un peu comme Taku ... Et cette odeur ! La même que celle de Taku après son étrange transformation. Soudain, d'étranges marques apparurent sur le Yukikage. Mon coeur fit un bond. Les mêmes marques que celles que j'avais aperçus sur Taku quand je l'ai surpris dans la salle de bain. Mais qu'était ce ces marques ? Je vis alors Seiji me pointait. Je me levai rapidement, même trop. Mon corps ne suivit pas et je retombai à genoux sur le sol humide. Je ne pouvais plus rien faire. Okami m'avait pris toute on énergie. Je tournais lentement la tête vers Seiji. Ce dernier executa son attaque. Je me retrouvai rapidement enfermée dans un cube aux parois transparentes. Paniquée, je me collai à l'une des parois, tapant de toute mes forces contre la vitre. Je laissai couler une larmes avant que le cube n'explose, laissant une lumière éblouissante derrière elle. Je fus éblouie, puis ce fut le vide.

"Shizumme ! Shizume ! Dis quelque chose... réveilles-toi !!"

La douce voix de Sakumo me reveilla. Je sentais son étreinte, son odeur. J'ouvris difficilement les yeux et souris faiblement. J'avais bizarrement l'impression d'être différente ... Je regardai de nouveau Sakumo et m'aperçut qu'il pleurait. Je tendis une main tremblante vers la joue de mon tendre.

Sachez, que c'est réciproque ... Je crois bien que je vous aime ...

Je n'avais pas l'habitude de faire des déclarations mais là il le fallait ...

J'ai tremblé de tout mon corps, chaque muscle tendu comme une corde près de lâcher, le souffle rapide et incontrôlable, l'air qui vient à en manquer. Et ça s'est arrêté d'un coup. L'inquiétude et l'affolement ne sont revenus que quelques secondes après. J'avais peur qu'elle ne se réveille pas. Je ne savais pas comment réagir, je fis signe à Yuki de s'approcher afin qu'elle transfuse son énergie en elle, et qu'elle agisse le plus vite possible. Je lui ai tout dit sur mes sentiments envers elle, ça serait bête de la voir disparaitre en ce jour... qui avait si bien commencé... Seiji, il est mort après avoir réalisé ce qu'il avait souhaité faire... Yuki mordit le bras de Shizume avec délicatesse afin d'infiltrer l'énergie physique, psychique et corporelle afin de raviver les cellules principales de Shizume. J'espère que cela suffira à lui faire ouvrir les yeux... Je regardais autour de moi, c'est ainsi que j'ai fait signe à Yuki de rentrer au village afin d'aller chercher l'escouade médical. Et je l'ai retenue... parce qu'après mures réfléxions, personne ne devait être au courant que je suis en vie... je suis censé être mort et si il en est ainsi, Lucy va savoir que je serai à ses trousses. Alors bon j'ai réfléchi à une tentave pour soigner Shizume, peut-être devais-je rester un peu ici afin de la soutenir. Elle reposait dans mes bras, toujours inconsciente, je commençais vraiment à perdre tout espoirs... Je regardais Yuki avec ma triste mine puis son regard fut tout autant mélancolique... Mais là... Je fus complètement surpris...

La main tremblante de la jeune femme Okami se dirigea vers ma joue... lentement, mais elle l'avait fait ! C'est ceci qui m'avait redonné de l'espoir, un sourire s'afficha sur le coin de mes lèvres. Je ne pouvais me prononcer sur son état, et elle seule pouvait savoir comment elle se sentait... J'étais sûr au moins d'une chose après qu'elle usa de ses mots qui ne pouvaient me toucher... Cette hypothèse que j'ai autrefois formulé se révélait être vraie... Les êtres humains vivant en souffrant et en faisant souffrir mais ce n’est pas pour autant qu’ils se détestes. Parmi toutes les blessures, les peines du cœur sont bien plus précieuses, ce sont les plus difficiles à guérir… elles sont différentes des blessures physiques, il n’y a pas d’onguents conçu pour elles, parfois on en guérit jamais… Il existe pourtant une chose, une seule chose qui puisse soulager les peines de cœur, ce n’est pas un remède très pratique toutefois… on ne peut le recevoir que d’autrui… c’est l’amour… Ainsi, j'ai serré son corps contre le mien, et mon visage s'approcha lentement du sien... j'étais prêt à tourner la page, et dans quelques secondes, le nouvel arc de ma vie débutera bien tranquillement... et voilà que mes lèvres se déposèrent lentement sur celles de Shizume. Ainsi débuta ce magnifique baiser... je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle; mais je sais que je que je l'aime. Sur mon visage éclairé d'une exquise lumière
celle que m'offre ses yeux bleu clair. L'élixir de sa bouche où l'amour se propage ; Et de part en part enveloppe mon visage. Stoppant le baiser je l'ai porté sur mon dos pour l'emmener dans un de mes repaires, dans une grotte.

"Tiens bon Shizume, je vais m'occuper de toi. Ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Une nouvelle ère s'offre à nous."

Yuki partie devant et moi je l'ai aussitôt emboité la marche en courant à toute vitesse... mon déplacement s'apparentait au déplacement furtif de prédateurs nocturnes que sont les loups. Cela me permettait d'aller encore plus vite que la normale et ainsi j'allais arrivé à la grotte dans les plus brèves secondes et soigner Shizume à temps alors ainsi je me suis éxécuté le plus vite possible. Nous étions enfin arrivés à la grotte et Yuki avai déjà préparé un "matela" fin mais confortable. J'y allngeai Shizume puis je me suis précipité sur des parchemins que j'a déroulé pour invoqué des bandages ayant différents types de guérision. J'ai entouré les plaies de Shizume par chacun des bandages puis en infiltrant mon chakkra dedans, les bandages injectèrent les produits nécessaires afin de stabiliser voir améliorer l'état de la personne que je considérais comme mon nouvel amour. Deux heures passèrent et j'étais devant Shizume en lui souriant tendrement, je m'étais moi aussi procuré les soins nécessaires. J'étais torse nu avec les bandages sur le torse passant aussi dans le dos. Sur mes genoux se trouvait un plateau de fruit. J'en ai tendu un à Shizume avec un sourire en disant:

"Tiens manges. Prends des forces, tu as été admirable aujourd'hui."

Ce baiser ... Si doux, si enivrant. Je me perdais dans sa saveur comme je me perds dans les yeux de mon tendre. Je l'aimais, ceci était irrévocable. Je voulais lui appartenir, passer mes jours à ses côtés. Ses lèvres caressaient les miennes avec tellement de tendresse. Mon coeur se serrait dans ma poitrine comme s'il étouffait d'amour ... D'amour pour Sakumo. Je l'aimais tellement. Maintenant j'en étais sûre et certaine. Ce baiser avait ranimé la flamme si longtemps éteinte au fond de mon coeur.

Ses lèvres se décollèrent lentement des miennes, me laissant encore dans une transe absolue. Je le regardais, hébétée. Son sourire me fit rougir, actionnant mon tic; le mordillage de lèvre. Je l'aimais vraiment ... Ses mains me prirent avec douceur et il m'installa sur son dos tout en faisant attention de ne pas me blesser. Je me sentais faible mais aussi forte, forte dans le coeur. J'aimais de nouveau quelqu'un, et cette personne m'aimait en retour. J'étais heureuse et pleine de joie mais physiquement j'étais totalement épuisée. Okami avait de nouveau exagéré, m'épuisant de plus belle. A chaque fois qu'il intervenait, la moitié de mon énergie disparaissait. Ses interventions pourraient entrainer ma mort. Cependant, si je meurs, Okami aussi. A force de réflechir, je m'assoupis légèrement. Je sentais l'air frôlait mon visage. Sakumo courait avec une telle souplesse que le vent devenait une caresse à mon contact.

Peu de temps après, nous nous installâmes dans une grotte. Il prit immédiatement soin de moi. Ceci me fit chaud au coeur. Il prenait tout son temps pour me soigner, pour ne pas empirer mes blessures. Je l'observais, totalement en admiration. Sa façon de faire m'épatait. Pendant deux heures, nous nous firent face. Je n'osais pas parler, trop timide. Il fut alors le premier à parler. Il avait un plateau de fruit sur les genoux et me faisait face, son torse à vue. Je ne cessais de le regarder et ne fit même pas attention à sa question. Mon cerveau avait du sûrement comprendre sa demande, et ma main se tendit vers une pomme que je croquais immédiatement. J'étais en manque de force et cette pomme était là au bon moment. Je souriais légèrement à Sakumo.

Merci ...

Ma voix ne fut qu'un faible murmure. Mon ventre emit alors un gargouillis bruyant. Je rougis et entourai mon ventre avec mon bras. Je ricanai un peu, trouvant cette situation quelque peu ironique. Je regardai de nouveau Sakumo, un sourire au coin des lèvres.

Cette effusion d'amour avait été si soudaine, mais tout aussi bien appaisante et très agréable. Je l'avais emmené dans ce repère qui était le mien... une grotte assez bien arrangée il faut dire aussi. Les cavernes et les grottes sont les plus anciens lieux de culte de l'humanité. Cette grotte, je ne sais pas exactement quand elle a été creusée. Ce lieu est le messager des enfers et des cieux, et permettrait aussi l'accès au divin par le trou des âmes. En fait ce tunnel a bien une histoire,il serait une sorte d'ascention et de passage inférieur dans les deux mondes; mais aussi par le retour au monde souterrain, par l'introspection. Elle symbolise l'inconscient et ses profondeurs labyrinthiques. Mon passage dans cette caverne serait signe d'abri absolu... j'espère ne pas me tromper sur ce que l'on m'a enseigné sur ces cavernes qui, s'il s'avère qu'on pénètre en elles sont signe de retour de le ventre maternel. et je me remettais peu à peu de mes blessures mais j'avais encore les muscles engourdis, abimés... c'est un rude combat, mais il a prit fin et je suis bien content d'avoir fait ce qui me semblait juste. A savoir, la vengeance de mes parents et que celà m'est permit de rencontrer la fascination même. Et je pèse mes mots, Shizume est un véritable ange venu du ciel pour appaiser ma conscience... éradiquer le mal en moi jusqu'à ochestré la suppression de mon péssimisme. Je lui serais reconaissant de celà à jamais... je tiens plus que tout à ce qu'elle devienne ma promise, celle avec qui je fonderai l'avenir.

Son simple "merci" avait fait écho en moi. Une marque de politesse et juste ça... c'était amplement suffisant pour moi qui déjà n'avait aucune envie de laisser mon regard se porter sur autre chose qu'elle. Je pris à mon tour une pomme... les fruits ont traversé es époques. C'est médiocre de penser cela mais c'est un des éléments nécessaire à notre survie à tous. Les fruits occupent une place importante dans les livres d’emblèmes de la Renaissance Ninja. La symbolique du fruit change radicalement selon qu’elle vise à illustrer un enseignement relevant du profane ou du sacré... La pomme est un fruit onne peu plus charnu, elle contient des cellules sclérifiées. Certaines variétés anciennes avaient des formes particulières, comme la pomme d'api, plutôt plate et de forme étoilée pentagonale, ou la pigeonnet de Rouen, au contraire très allongée. Sa taille est très variable selon les variétés et les conditions de végétation. Sa couleur à maturité, allant du vert « pomme » au rouge plus ou moins foncé en passant par une grande variété d'intermédiaires vert pâle, jaune, orangé ou de couleurs plus ou moins panachées. Comme quoi, un ninja n'a pas appris que les leçons de vie. C'est utile de savoir de telles choses dans les missions de survies ou autres. Je souriais toujours à la jeune femme épuisé de cet évènement troublant, je me suis assis à ses côtés sentant que mon amour pour elle était tout aussi bien réciproque. Alors je l'enlaçais contre moi en souriant, j'étais heureux de l'avoir à mes côtés..

"Je t'en prie. Il naturel d'aider la personne dont je suis follement amoureux !"

Les sincères paroles du Croc Blanc étaient libérées... mes paroles aussi sage que Tobirama-senseï... Et voilà que mon regard de celui de l'Okami... son souffle si proche du mien... sa présence si appaisante pour moi. Ses cheveux portés par un des plus légers courants d'air les amena à me froler le visage. De si beaux cheveux, magnifiques même. Je ne m'étais pas fais prier aussi pour retirer le noeud qui retenait mes cheveux. Le look importe beaucoup pour le chef des forces spéciales que je suis qui, cela se voit, travail son image... mes cheveux, ils s'apparentent à une longue cascade couleur grisâtre me descendant rigoureusement jusqu'en haut des omoplates telle une crinière soyeuse qui semble n'avoir aune imperfection. Des trait de visage particulièrement bien dessinés pouvant faire succomber même la plus difficile des femmes, une peau d'une teinte blanche-neige me donnant une apparence soyeuse semblable à la peau d'un bébé... Tout ses éléments qui rendent mon visage incontournable et très attirant et même l'absence d'expression n'arrive pas à faire chuter le charisme du Croc Blanc de Konoha que je suis. C'est après quelques secondes que je l'ai lentement collée plus à moi afin de l'embrasser une nouvelle fois... après avoir dis:

"Profitons.. la bataille est finie. Le repos est mérité."

Je continuai de grignoter la pomme, tout en plongeant mon regard dans celui de Saku'. Ces yeux verts jade me dévisageaient. Je rougissait immédiatement. Saku' me faisait beaucoup d'effet. Sa présence allégeait mon coeur. Je me sentais plus tranquille, plus paisible. Le goût de la pomme me restait dans la bouche et surtout sur les lèvres. J'avais vraiment faim. Cette pomme calmait largement mes peines de ventre. Une fois le fruit finit, je posai le trognon sur le plateau tout doucement. Je regardai de nouveau Sakumo et lui souriait.

"Je t'en prie. Il naturel d'aider la personne dont je suis follement amoureux !"

Je rougissais de nouveau. Il venait de m'avouer pour la deuxième fois qu'il m'aimait. Mon coeur se serra fortement dans ma poitrine. Je voulais le prendre dans mes bras, le serrai, lui dire que moi aussi je l'aime. Seulement j'étais figée. Je n'arrivais pas à parler tellement la révélation des sentiments de Saku' envers moi me prenait. Il était tout près de moi. Je m'approchais de lui pour me retrouver contre son corps. Son souffle sur mon visage me fit frémir de nouveau. Je passai ma main sur le ventre de Saku' et posai ma tête sur son épaule. Il me tira alors contre lui. La chaleur de son corps m'apaisait. Son corps était aussi bouillant que le mien alors que j'étais une louve. Il détacha alors ses cheveux. Sa longue chevelure grisâtre m'effleura le visage. Je souris, trouvant que cette coupe allait super bien avec Saku'.

"Profitons.. la bataille est finie. Le repos est mérité."

Ses lèvres se posèrent sur les miennes. De nouveau, je fus déboussolée. Mes lèvres humides ne lâchaient pas celles de Saku'. Mon coeur vacillai sous la pression de ce baiser. Je passai mes bras autour du cou de Saku', glissant mes doigts dans sa chevelure grise. Je stoppai à contre coeur le baiser pour m'installer sur les genoux de Saku' en faisant attention. Je me plaçai face à lui, mon corps contre le sien. Je pris délicatement son visage entre mes mains et reprenait le baiser. Une sensation étrange parcourut mon corps. Je l'aimais et je le voulais pour toute la vie. Mes mains passaient dans son dos. Je ne lassai pas de ce baiser si passionné. Je l'aimais et je voulais vraiment qu'il s'en rende compte.

[P'tit Poste Désolé <3 ]

Un unique moment qui quiconque aimerait vivre. Un arc de ma vie que j'avais cru impossible de ressurgir. Et pourtant tout est possible, mais cela ne veut sûrement pas dire que ma femme défunte sera oubliée. Je ne l'oublierai pas sous une forme, une forme qui se révèle etre l'évènement clé de mon existence. Et aujourd'hui, en ce temps ensoleillé, j'ai décidé de débuter le quatrième arc de ma vie. Mais je n'ai pas encore trouver de nom approprié à ce moment de mon existence. Cette fois, je ne me trouvais pas dans l'Autel de ma femme défunte, mais aux côtés de Shizume, celle qui a accompli la volonté d'éradiquer en moi toute forme de mal. Depuis sa mort, je ne cesse de la prier, une habitude qui fini par perdre de son intérêt. Je ne sais pas mais j'ai cette impression que Shika qui était ma volonté, ma raison de vivre, devient qu'une infime sensation. Je tiens à l'oublier comme amour, parce que ceci pourrait se révéler être une contrainte voir même un frein à ma liberté. Fermant les yeux, la respiration qui précédement fut.... agitée, commença à se calmer tel un cheval qui par delà ses mouvements inutils comprend que ces ruades étaient en vaines. Ainsi donc le baiser que je lui administrai faisait ses effets et j'en était fier, et biensûr totalement fier... C'est alors que nos corps se collèrent, sa poitrine collée contre mon torse, son souffle pénétrant par les pores de ma peau... ma langue qui venait à s'insfiltrer délicatement et lentement afin de s'amuser continuellement avec celle de Shizume. C'était si bon que je voulais que ce moment reste à jamais gravé dans ma mémoire... Que faire maintenant ? C'est savourer pleinement ce baiser sans attendre, sans relâche...

"Je t'aime Shizume... c'est évidence maintenant. J'y vois plus clair..."

Le baiser avait bien duré quelques temps, c'était énormément profitable mais mon état ne me permettait pas de prolonger cet instant unique. En décollant mes lèvres, je restais à ses côtés jusqu'à ce que mes blessures qui étaient censées être appaisées se manifestèrent. Je serrais les dents, niant la douleur en posant mon regard sur Shizume, sa beauté m'avait ébait, ému... Nos yeux se sont accrochés. Son sourire est devenu mon soleil... Sa tendresse une grande merveille. Je lui offre dans mes mainsMille baisers câlins, Pour que jamais elle n'en soit privé...Elle a renversé mon coeur, elle l'a fait chaviré. Un vent d'amour m'a fait perdre la tête... Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête. Notre amour grandit de jour en jour... Je la laisse entrer et ferme mon coeur à double tour... La flamme de mes yeux s'est allumée Le soir ou nos lèvres se sont touchées. Aujourd'hui le destin nous appartient000 A nous seul de savoir prendre le même chemin. Mon amour pour elle est le plus grand. Je n'ai aucun doute sur mes sentiments envers elle... Tout deviens beau et merveilleux quand je vais me noyer au large de ses yeux. Des sentiments encore ignorés se sont crées et il faut les conserver et ne jamais les briser... La douleur physique m'était insuportable, alors j'ai pris à mes côtés un rouleau médical pour me l'apposer à la place du bandeau frontal. Celà injectera un produit chimique jusqu'à la zone cérébrale pour stabiliser de force la douleur, et l'éradiquer. Enfin de compte, je me suis allongé en la mettant sur moi puis j'ai repris le baiser après voir dit:

"Dis Shizume... tu es là maintenant. Mais après, que comptes-tu faire ?"

[Désolé du postes rikiki <3 TT]

Notre baiser devenait langoureux. Nos langues valsaient, s'enroulant l'une autour de l'autre, dans une étreinte amoureuse. J'étais sous son charme, totalement entrainée par son charme. Je ne pouvais pas me passer de lui. Ses bras me donnaient l'impression d'être protégée de tout, que rien ne pouvait m'atteindre. Je me sentais aussi forte, presque intouchable. Quand j'étais dans ses bras, je me disais que rien ni personne ne peut nous atteindre. J'aimais ses caresses sur mon corps. De petits frémissements me prenaient sans que je m'y attende. Ses lèvres me rendaient folle. J'en redemandais encore et encore. Lors de ce baiser, on aurait dit que plus rien autour n'existait, comme si nous étions seuls. Sa bouche s'accrochait à la mienne avec une telle intensité que mon coeur se tordait dans tous les sens. Je sentais ce que Sakumo ressentait pour moi. Je ne sais pas comment j'ai fais mais je le sentais. Toute cette passion passait par nos câlins et nos baisers continuels et merveilleux. Une étrange chaleureux s'installa dans mon ventre, réchauffant mon corps entier comme un radiateur. Je n'arrivais pas à stopper ce baiser si fougueux. Mes lèvres s'y refusaient.

"Je t'aime Shizume... c'est évidence maintenant. J'y vois plus clair..."

Mon coeur chavira de plus belle. Il m'aimait. Il ne cessait pas de me le dire, ne sachant pas ce que cela me faisait. De nouveau, une vague de chaleur m'engloutit. Le baiser devint plus langoureux, plus passionné. Mes mains caressaient avec douceur leur corps de mon amant, parcourant la moindre parcelle de peau visible. Malheureusement, le baiser fut rompu. Sakumo afficha une grimace de douleur. Ses blessures lui faisaient mal ? Peut être avions nous un peu trop exagéré ? Il restait cependant contre moi. Ses pensées devaient être ailleurs. J'haussai un sourcil, me demandant à quoi pouvait il bien penser. Un petit moment après, il prit un bandage qu'il étala sur son front. Vu l'odeur infecte, ça devait être un produit chimique calmant la douleur. Je le regardai faire, me mordillant la lèvre inférieure. Dés qu'il fut d'aplomb, il s'allongea, m'emportant au dessus de lui. Je souris avant de m'installer confortablement, à califourchon sur Saku'. Ce dernier me regardait avec ses yeux verts magnifiques. Je me perdais facilement dans son regard comme on perd une aiguille dans une botte de foin. Mon coeur battait rapidement sans trop accéléré, du moins.

"Dis Shizume... tu es là maintenant. Mais après, que comptes-tu faire ?"

Sa question ne fit que passer temporairement dans mon cerveau. Peu de temps après, ses lèvres reprirent possession des miennes, me replongeant dans cette adrénaline que j'aimais tant. Mais il fallait que je lui réponde. A contre coeur, je stoppai le baiser, passant mes mains sur son torse nu. Je me redressai légèrement.

" - Je penses que je vais rentrer chez moi ... Beaucoup de choses m'attendent. "

Mon devoir de Shinobi m'appelait. Cependant, je ne voulais pas partir. J'étais si bien ...

Un tel baiser; ça va faire longtemps que je n'ai pas eu à ressentir cela. C'est plutôt réconfortant en fait. Une chaleur corporelle appaisante qui en vient à m'épanouir dans un profond plaisir sans fin. Les yeux de Shizume, ce regard envoutant et innoncent qui venait à effacé les tourments de la vie. Dans ses yeux, j'y lis la paix et je m'apperçois finalement que la prospérité n'est pas promise au déclin. Une voix dont la douceur inégalée, c'est bien entendu une image. En réalité, je pense bien que par delà sa voix elle sèmera sa bravoure, de sa voix similaire à la gentillesse elle sèmera le bonheur. Je suis déjà atteint, je n'avais pas succombé à un tel charme. Je me suis fais des ailes, j'ai plané de bonheur et de joie. Comme les pigeons, comme les hirondelles. Sa voix, je l'entends en musique Magique et unique.Elle efface tous mes tempsp our ne laisser que le printemps... Un rayon de soleil assez bref vint illuminé le repaire dont l'amour que je portais à Shizume. Et bien malheureusement, j'allais devoir me séparer d'elle... durant une durée indeterminée mais je sai pas quand je la verrai... mais dans ces conditions, c'est moi qui viendrai à elle. Bah ouis,elle a fait l'effort de venir ici, pour une raison que j'ignore d'ailleurs mais c'est pas grave. Je caressais l'épaule de cette dernière en continuant de la regarder... elle allait me manquer, c'est certain... rien que d'y penser ça me fait un poids sur le coeur qui ne pourra se faire soulever par la pureté de l'âme de mon nouvelle amour. Respirant tristement, je lui déposai un baiser doux sur la joue pour enfin entendre quelqu'un qui entrait dans le repaire. Un Jônin intérimaire... que se passait-il....?

"Sakumo-sama ! On a perdu contact avec le groupuscule d'Anbu qu'on a envoyé au Darkness Lake..."

"*Putain, ça tombe bien tiens...* Merde, préparez moi les meilleurs éléments de la racine. Je vais me préparer et faire le constat sur les lieux..."

Voilà ce qui devait me gâcher la journée... un appel d'urgence. Mais ce sont mes compagnons d'arme, d'après ma voie je peux pas les laisser tels que... je regardais Shizume avec une tristesse de peur de ne plus la revoir mais il fallait que je croies en moi c'est tout. Alors je me suis levé, j'ai enfilé le vêtement Hatake de grand-père Fûma. Pour ensuite prendre ma tenue Juunin habituelle que je mis en la refermant. Je posais toujours pendant quelques secondes le beau visage de Shizume en ayant peur de la perdre à tout jamais. J'attachai à nouveau mes cheveux grisâtres puis je pris le bandeau frontal de Konoha afin de l'attacher assez fortement. Je pris mon fourreau de mon épée pour enfin refermer dans mon dos. J'y insérai l'épée de ma famille, ainsi elle demeurera. Elle se reposera dans ce berceau éternel. Respirant un grand coup puis je me suis redirigé vers Shizume en m'accroupissant j'ai fait signe à Yuki de s'approcher de nous. D'une voix un peu triste j'ai dit à ma louve:

"Yuki, tu raccompagnes Shizume-chan jusqu'à la frontière. On ne peut aller plus loin. Shizume, la prochaine fois... c'est moi qui viendrais te voir. Sois en sûr..."

Dans la minute qui suivit je me suis levé avant d'embrasser Shizume d'un baiser d'aurevoir. Un baiser qui n'a pas égalé les précédents. Je suis me suis relevé j'ai emboité la marche derrière le Juunin... en laissant derrière moi une photo de toute ma famille... réunie... et je m'en vais sur le front fier et déterminé à percer le trouble de mes compagnons d'armes.

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